Poème (Cinérime) inspiré du film : « La courtisane » de Marshall Herzkovitz Avertissement : il peut être préférable d'avoir vu le film avant de lire le poème...
Ma mie, blanche colombe aux épaules d'albâtre, Tu es mon ciel d'été, délicieux et brûlant, La beauté dénudée allongée devant l'âtre, Caressant sous ses doigts un collier de diamants.
Sauvage bien-aimée, je donnerais ma vie, Pour te voir engrossée du fruit de ma passion. Le sort cruel, hélas, m'envoie son interdit. Il me faut endurer la fatale injonction.
Mélodies du désir Aux harmonies célestes, Sous le Pont des Soupirs Enluminez nos gestes…
Mon tendre et cher amant, qui cédez à la peur, De l'humiliant rejet d'une auguste famille, Apprenez que mon corps, nonobstant sa douleur, Cherchera d'autres hommes qui le déshabillent.