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Ong-bak,
         2003,  
 
de : Prachya  Pinkaew, 
 
  avec : Tony Jaa, Petchtai Wongkamlao, Pumwaree Yodkamol,
 
Musique : Richard Wells (Version US)


   
Un petit village de Thaïlande organise une fête en l'honneur du Bouddha Ong-Bak. Celle-ci revêt une grande importance, puisqu'elle n'a lieu que tous les 24 ans. Mais Don (Wannakit Sirioput) dérobe la tête de la vénérable statue. C'est le jeune Ting (Tony Jaa) qui se désigne pour la récupérer, coûte que coûte. Il se rend à Bangkok, espérant trouver de l'aide auprès de Hum Lae (Petchtai Wongkamlao), un ex-enfant du village. Mais, perverti par la capitale, Hum Lae se contente d'organiser des parties truquées avec son amie Muay Lek (Pumwaree Yodkamol). Il commence par dérober l'argent confié à Ting par les villageois. Afin de le récupérer, Ting se voit contraint de participer à des combats libres... 
 
  Peu de commentaires à faire sur le scénario, qui n'est évidemment, qu'un prétexte. L'intérêt majeur du film réside sans conteste dans la performance de Tony Jaa, véritable acrobate défiant la pesanteur, capable de prouesses exceptionnelles, non truquées, qui plus est. Sans être d'un charisme exceptionnel (il est loin de posséder le regard d'aigle de Bruce Lee), il n'en possède pas moins une fulgurance et un volcanisme capables de désarmer totalement les dénigreurs du genre bastonnades primaires et hyper-violentes. A ses côtés, le massacreur Steven Seagal fait figure de gros pachyderme empoté ! L'humour est relativement discret, les cascades sympathiques (carnage de taxis tricycles à la place des habituelles courses poursuite à deux cents à l'heure !), les ralentis mesurés, et le final particulièrement intense. L'avalanche de pirouettes style triple boucle piquée ou quadruple lutz à deux mètres du sol annihile toute réflexion, provoquant, par moments, une véritable hypnose du spectateur. Dans l'ensemble, c'est assez idiot, certes, mais quelle énergie dans la démesure !
   
Bernard Sellier