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Réflexions sur le monde de demain que nous bâtissons aujourd'hui...
  Vous trouverez dans cette rubrique des informations succinctes concernant divers domaines qui préparent notre avenir, celui de nos descendants, et... le nôtre si nous considérons que la réincarnation est réelle. Il ne s'agit bien sûr pas de développer des théories scientifiques ni même d'analyser des données qui échappent à nos cerveaux d'humains lambda ! Il s'agit simplement, à travers des anecdotes, livres ou articles, de réfléchir sur ce que la science nous prépare et de ne pas assister, totalement passifs, à la fabrication, par quelques puissances chez lesquelles le mot désintéressement n'existe pas, d'une terre à leur convenance financière. 
Comment échapper à la manipulation que nous subissons chaque jour ?
 Écouter l'article sur Ausha (douzième épisode du podcast : Bâtissons un futur enchanté) ou sur Spotify

 Les 10 stratégies de manipulation des masses, inspirées des écrits de Noam Chomsky, ont été résumées de façon simple et claire sur le site psychologue.net, dans un article du 26 mars 2020. Une date pour le moins mémorable, puisqu’elle marquait le commencement de trente mois d’instrumentalisations tous azimuts.  
Pourquoi est-il important de reconnaître ces stratégies ? Parce que leur identification est une aide précieuse pour s’extirper de la nasse narrative qui hypnotise et emprisonne les personnes qui ont gobé les appâts offerts par les sources manipulatrices, sans avoir conscience de leur nocivité à long terme. 
 
 Comme nous le verrons en détaillant et en illustrant ces dix stratégies, le doute n’est pas permis quant à leur utilisation constante dans notre vie quotidienne. Tout est orchestré de façon plus ou moins subtile pour orienter l’attention des populations vers les buts recherchés par les manipulateurs, en évitant le plus possible que les moutons aient conscience qu'ils sont conduits vers une situation prédéterminée avec soin. Pourtant, malgré l’accumulation progressive des contraintes subies, le nombre des êtres conscients de cette directivité mortifère paraît infime. Une telle passivité semble inconcevable, mais elle s’explique aisément grâce à 2 ou 3 des stratégies qui ont justement pour finalité d’endormir les cerveaux. 
 Notre but, en écrivant cet épisode, n’est surtout pas de provoquer inquiétude ou malaise intérieur chez les personnes qui l’écouteront, ou le liront. Il est important de toujours regarder avec détachement les difficultés et les écueils auxquels nous sommes confrontés, de considérer ceux-ci comme les séquences d’un jeu dont nous sommes les acteurs. Plus nous avons connaissance des règles qui sont l’armature du jeu, plus nous sommes à même de mettre en fonctionnement notre discernement et notre libre-arbitre pour déjouer les pièges qui nous sont tendus. 
 
 Voici la liste de ces dix stratégies résumées par l’article du site psychologue.net et que nous examinerons ensuite plus en détail : 
 
1. La distraction  
2. Problème et solution  
3. Gradualité 
4. Différer  
5. Infantiliser le public 
6. Utiliser les émotions 
7. Garder le public ignorant 
8. Un public consentant 
9. Renforcer le sentiment de culpabilité  
10. Connaître l’être humain  
 
 Penchons-nous sur chacun de ces points avec lucidité, mais aussi avec un indispensable détachement, car lutter contre ces manipulations perverses est presque aussi nuisible que de s’y laisser prendre. Il est malsain de vouloir combattre telle ou telle tendance, de faire la guerre à telle orientation. Tous les psychologues et les personnes éveillées spirituellement le savent : lutter contre quelque chose est négatif et improductif, car cette attitude ne fait que donner de l’importance à ce qui est combattu. La clé réside dans le développement de l’énergie opposée à celle de ce qui est estimé nuisible.  
 Selon un article de Mediapart, le texte qui suit ne serait pas de Noam Chomsky, mais de Sylvain Timsit en 2002. Peu importe, seule compte la justesse de l’analyse. 
 
 1/ La stratégie de la distraction  
 Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser. Extrait du livre Armes silencieuses pour guerres tranquilles.  
 
 2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions  
 Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple : laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.  
 
 3/ La stratégie de la dégradation  
 Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en dégradé, sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.  
 
 4/ La stratégie du différé  
 Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme douloureuse mais nécessaire, en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.  
 
 5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge  
 La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? « Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celles d’une personne de 12 ans ». Extrait du livre Armes silencieuses pour guerres tranquilles. 
 
 6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion  
 Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…
  
 7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise  
 Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait du livre Armes silencieuses pour guerres tranquilles. 
 
 8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité  
 Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, décadent et inculte…  
 
 9/ Remplacer la révolte par la culpabilité  
 Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution ! 
 
 10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes  
 Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.
 
 
 Les exemples auxquels nous sommes confrontés chaque jour sont tellement nombreux et divers que l’on ne sait par où commencer. 
 
 →Prenons tout d’abord le cas de la période Covid qui a vu l’application pratique de plusieurs des stratégies susmentionnées. Il est indéniable que l’épidémie a été réelle et intense. Mais comment a-t-elle été traitée par le gouvernement ? Par un mélange de diverses pratiques et décisions qui ont fait la part belle à la peur, à des choix à sens unique dictés par des intérêts particuliers plus que douteux, à la préparation de la population à des mesures liberticides qui étaient pour certaines totalement aberrantes (on se souvient du café debout ou assis, des amendes qui frappaient les personnes se promenant sur une plage déserte…), ainsi qu’à un matraquage permanent d’une pensée unique.  
 Pourtant, lors des premières semaines de cette pandémie, nous avions vu apparaître sur les chaînes nationales celui qui était présenté comme l’un des plus grands virologues mondiaux, à savoir Didier Raoult. Mais, à partir du moment où ses conseils s’étaient écartés de la voie qui avait été décidée en haut lieu, il était devenu un idiot irresponsable et s’était vu privé d’antenne, tout comme le professeur Perronne ou Alexandra Henrion-Caude. Au cours de cette période sombre, plusieurs stratégies de manipulation ont été utilisées. En particulier la culpabilisation (les non vaccinés sont des criminels), une insistance pesante sur l’émotionnel, et une utilisation massive de la stratégie du différé. Le gouvernement commençait par lancer une hypothèse, par exemple l’obligation vaccinale, en précisant que celle-ci ne serait jamais imposée. Puis, quelques semaines plus tard, l’hypothèse qui avait fait son chemin dans les esprits était reprise avec bien sûr une application radicale. 
 Quelle parade adopter dans une situation semblable ? Étant donné que les informations délivrées par les journaux et les chaînes de télévision mainstream ont l’obligation de se conformer à la version officielle prônée par le gouvernement, la personne qui a des doutes sur le narratif qui lui est servi est contrainte de se rendre sur les médias alternatifs et les réseaux sociaux pour entendre des versions différentes, avec le risque que les informations fournies ne soient pas d’une fiabilité absolue. En revanche, respecter ses choix intérieurs était pour les membres de certaines professions une mission quasiment impossible, puisqu’ils étaient menacés d’une privation de salaire ou d’un licenciement.  
 
 → Examinons ensuite la situation de l’enseignement en France. La baisse du niveau est flagrante et n’est contestée par personne. Le site observatoire-hexagone.org fournit de nombreuses données sur ce phénomène plus que préoccupant, mais qui correspond parfaitement à la stratégie n°7 : maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise. 
 Là où l’enquête PISA est particulièrement préoccupante, c’est sur la tendance observée. En effet, le niveau des élèves français a fortement baissé. Parmi les 40 pays évalués en mathématiques depuis l’an 2000, seuls quatre ont connu une baisse plus importante que celle de la France. La chute de 40 points du score français depuis 2000 est l’équivalent d’une année scolaire de retard.  
 L’évaluation TIMSS, menée par l’IEA (Association internationale pour l’évaluation des résultats scolaires). Cette étude confirme les conclusions de PISA concernant la baisse du niveau des élèves français, tout en classant la France légèrement plus bas, notamment en mathématiques. La France apparaît ainsi comme le pays le moins performant de l’Union Européenne en mathématiques au niveau CM1, parmi les 20 pays de l’UE classés dans TIMSS.
 
 Qui n’a pas lu les inquiétudes de professeurs de licence de français, constatant avec stupéfaction que nombre de leurs étudiants sont incapables d’écrire une phrase sans faute d’orthographe ? Et l’introduction tous azimuts de l’IA, capable de rédiger n’importe quel texte en cinq secondes, ne va qu’aggraver encore cette médiocrité généralisée.  
 Il serait logique de penser que les responsables politiques sont conscients de cet état profondément dégradé, et qu’ils vont prendre les mesures indispensables pour rectifier le tir. En fait, nous avons constaté, depuis quelques années, que leur seule préoccupation est d’instaurer des cours d’éducation à la sexualité ! Nous avons consacré les épisodes 4 et 7 de ce podcast à ce sujet très inquiétant. En fait, l’inaction totale du gouvernement dans ce domaine pourtant capital de l’enseignement est des plus logiques. Elle illustre à merveille la stratégie n° 7 : maintenir le public dans l’ignorance. 
 Quelles sont les solutions pour pallier ce manquement gravissime ? Reprendre en main l’éducation de ses enfants. Mais si le principe est simple, la mise en pratique est particulièrement difficile. Quel parent possède aujourd’hui les capacités et surtout le temps disponible pour remplacer un système éducatif défaillant ? À supposer même qu’un père ou une mère disposent des deux, l’immersion généralisée des enfants et adolescents dans les jeux vidéo et les réseaux sociaux ne leur facilite pas la tâche. C’est sans doute l’un des domaines en décadence qui menace le plus la qualité intellectuelle des générations futures.
 
 → Prenons maintenant quelques exemples très actuels qui sont une démonstration parfaite de la stratégie n°9 : remplacer la révolte par la culpabilité.  
 Le premier concerne le projet de loi sur l’aide à mourir, que nous avons étudié dans les épisodes 6 et 11 de ce podcast. Sous ses dehors de bienveillance et d’humanisme, cette future législation ouvre la porte à une culpabilisation des personnes lourdement handicapées ou présentant par leurs pathologies un fardeau difficilement supportable par les descendants. À l’heure où cette aide à mourir est libéralisée, voire encouragée, à l’heure où le fait de marquer une opposition à ce suicide consenti est considéré comme un délit, quelle personne ne ressentira pas une culpabilité en se voyant dépendante des autres, et devenue une lourde charge pour ses enfants ou pour la société ? 
 Un deuxième exemple concerne le diktat du réchauffement climatique. La récente levée de boucliers contre l’instauration des ZFE montre bien la double peine induite par ce projet : le pauvre qui n’a pas les moyens de changer sa voiture est responsable du réchauffement climatique, et de ce fait, il serait indécent qu’il se révolte puisqu’il est coupable d’un délit. Qu’importe s’il ne peut plus se rendre à son travail, si, dans le même temps un paquebot de croisière de 250 000 tonnes et 365 mètres de long est lancé, et si cela ne dérange personne de voir des gigots d’agneau parcourir 13 000 kilomètres pour atterrir dans notre assiette. 
 Troisième exemple : Tout récemment, BFM, suivi par le Figaro et 20 minutes entre autres, s’appuyant sur une étude de l’INSEE, a lancé un pavé dans la mare déjà plus que puante dans laquelle les Français pataugent depuis des années. Un quart des couples habiteraient dans des appartements trop grands pour eux. Les gros vilains ! Voilà pourquoi la terre subit un insupportable réchauffement climatique. Il semblerait même qu’un fonctionnaire de génie ait calculé que 15 ou 20 mètres carrés sont une surface idéale pour une personne. On croit rêver ! Mais, là encore, nous ne sommes guère surpris par cette soudaine irruption d’une nouvelle contrainte qui illustre à merveille la phrase de Klaus Schwab : vous ne posséderez rien, mais vous serez heureux.  
 À l’occasion de cet exemple, nous pouvons constater que la culpabilisation est ici associée à la stratégie n° 4 : le différé. Il est évident que les changements radicaux ne peuvent pas être imposés d’un coup, ce qui risquerait d’engendrer une révolte, même si les esprits semblent bien endormis depuis quelques années. Pour tout gouvernement, l’efficacité réside dans la progressivité. L’exemple de cette étude de l’INSEE est limpide. Un gros pavé est lancé dans la mare. C’est un premier jet, qui provoque bien sûr un rejet indigné de nombreux responsables. Mais l’idée est installée. Elle sera reprise périodiquement par les médias serviles, puis, progressivement, la possibilité de sa mise en pratique s’installera dans le cerveau d’une minorité moutonnière. Au bout d’une dizaine d’années, peut-être même moins, cette idée deviendra acceptable, puis acceptée. Nous l’avons vu chaque jour durant la période du Covid, le matraquage quotidien opéré par les médias possède un pouvoir immense de persuasion sur l’esprit d’un grand nombre de personnes. L’opposition au vaccin, pourtant sensée et justifiée a posteriori, à la fois par son peu d’efficacité et par les innombrables effets secondaires désormais recensés, avait engendré une condamnation parfois violente des rebelles. Tout comme les prétendus antivax étaient devenus des ennemis publics, les couples qui dans quelques années occuperont à deux un appartement de cent mètres carrés, seront considérés comme des criminels à abattre.  
 De quelle façon se prémunir de ces deux stratégies ? La vigilance et le discernement sont deux qualités primordiales à développer. Nous savons tous que les médias mainstream appartiennent à quelques grands groupes de multimilliardaires et reçoivent des subventions souvent très importantes de l’état. 205 millions d’euros ont été versés à la presse en 2024. Il est évident qu’aucun de ces bénéficiaires ne prendra le risque de publier des articles contraires à que décrète le gouvernement ou à ce qui est souhaité par ses propriétaires. Là encore, le seul moyen de ne pas subir un lavage total de son cerveau, de consulter des opinions différentes, est de se tourner vers les médias alternatifs : France Soir, Géopolitique profonde, Odysee.com, le courrier des stratèges… Tout ce qu’on y lira ne sera sans doute pas parole d’évangile, mais nous aurons au moins la capacité de constater que la ligne unique prônée par le gouvernement n’est pas la seule absolue vérité existante. 
 
 → Examinons maintenant un domaine qui suscite des réactions violentes. L’insécurité que certains nomment ensauvagement. Les récentes émeutes qui ont suivi il y a un mois la victoire du Paris Saint-Germain ont vu 600 arrestations. Mais quelles ont été les suites judiciaires ? Quasiment inexistantes. À de nombreuses reprises, les réseaux sociaux ont pointé du doigt la légèreté incompréhensible des peines appliquées à des agressions pourtant gravissimes, voire parfois mortelles. Ce laxisme des juges paraît incompréhensible. Mais, là encore, tout comme dans le cas de l’enseignement, il est dans la droite ligne d’une logique parfaite qui illustre la stratégie n°2 : créer des problèmes, puis offrir des solutions. 
 Plus la justice se montre clémente envers les criminels, plus se développe dans la population une colère sourde contre cette incapacité à punir les coupables, et, par voie de conséquence, à protéger chaque habitant. C’est au moment où le ras-le-bol atteindra un sommet que les gouvernants pourront sortir leur solution miracle : un flicage numérique total à base de vidéosurveillance généralisée, d’implants identificateurs et d’interdictions en tous genres. Lorsque chacun d’entre nous sera pucé, que l’argent liquide, les chèques et même les cartes de crédit auront disparu, il suffira d’un clic opéré par un fonctionnaire zélé ou même par une intelligence artificielle pour interdire à monsieur Dupont d’acheter son beefsteak parce qu’il a dépassé son quota carbone, ou à madame Durand d’acheter sa robe, parce qu’elle en a déjà acquis deux dans les six mois précédents. 
 Dans ce domaine-là, une quelconque résistance deviendra bien difficile à réaliser. Elle était déjà quasiment impossible pour les soignants privés de salaire qui refusaient le pseudo vaccin. Elle le sera totalement lorsque chacun d’entre nous sera contraint de subir un marquage obligatoire. La seule solution saine dans ce genre de circonstance sera de demeurer fidèle à sa conscience, et de développer un lâcher-prise libérateur, puisque toute opposition engendre un blocage énergétique dommageable pour la santé physique, mentale et spirituelle. 
 
 → Sur un plan plus léger, mais qui impacte néanmoins de façon profonde la qualité de notre vigilance intérieure, considérons un domaine qui est une application des stratégies 1 : la distraction et 5 : l’infantilisation du public. 
 Dans l’épisode 2 de ce podcast, nous avons étudié la pollution universelle que constitue la publicité. Nous ne reviendrons pas sur le sujet, mais chacun peut constater chaque jour par lui-même la stupidité absolue d’un grand nombre de ces publicités ainsi que la pression insupportable que constitue leur répétition à outrance. Mais cette nuisance déjà majeure s’accompagne d’une programmation générale qui fait la part belle aux niaiseries en tous genres. Rappelons-nous la phrase de Patrick Le Lay, ancien PDG de TF1, qui prononçait ces paroles reprises dans le Nice-Matin du samedi 10 juillet 2004 : 
 Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective "business", soyons réalistes : à la base, le métier de TF1 c'est d'aider Coca-cola, par exemple, à vendre son produit". "Or, pour qu'un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c'est-à-dire de le divertir, de le détendre, pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de cerveau humain disponible". "Rien n'est plus difficile que d'obtenir cette disponibilité. C'est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l'information s'accélère, se multiplie et se banalise.  
 Le message est clair : les émissions de télévision ont pour but de rendre le cerveau du téléspectateur disponible. Mais disponible pour quoi ? Pour apprendre à réfléchir ? Pour enrichir ses connaissances ? Pas du tout ! Au mieux pour se libérer des contraintes subies chaque jour dans sa vie professionnelle sociale et familiale, au pire pour apporter de nouveaux clients à Coca-Cola ou à Danone. Il suffit d’ouvrir un programme télé pour constater le nombre toujours croissant de jeux plus ou moins débiles, d’émissions de détente, de télé réalités pitoyables. Même les émissions débats, qui pourraient apporter des visions contradictoires sur les sujets de société, sont réduites à des shows abrutissants dans lesquels les intervenants rivalisent de servilité ou de simagrées explosifs. TPMP de Cyril Hanouna était l’exemple type de ce talk-show qui est le degré zéro du débat intellectuel. 
 En étant noyé dans cette masse de programmes débilitants, l’esprit du spectateur, en permanence occupé, se délite progressivement sans qu’il en prenne conscience. Le seul moyen de libération consiste à réduire au minimum la vision de ce type de programmes, à ouvrir des livres de tous horizons, à se pencher sur des médias alternatifs. YouTube regorge de débats souvent fort riches, faisant intervenir des spécialistes de tous bords.  
 
 → Abordons un exemple typique qui illustre parfaitement la stratégie n°8 : Encourager le public à se complaire dans la médiocrité. Il s’agit de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques en 2024. À la fois affligeant et coûteux, ce spectacle a mis en lumière la décadence civilisationnelle sur tous les plans. Médiocrité, glorification de la luxure, symboles plus que douteux, sans oublier une tendance pédocriminelle latente. Sous couvert d’inclusion, on nous a offert une grosse machinerie perverse qui n’avait strictement aucun rapport avec le sport. Un autre exemple flagrant réside dans le changement des vitraux de Notre-Dame, exigé par Emmanuel Macron contre l’avis de la commission nationale du patrimoine et de l'architecture. Nous avions déjà constaté le massacre de l’abbaye de Conques qui a vu ses magnifiques vitraux remplacés par les sinistres créations de Soulages. Un crime de plus contre la beauté.  
 
 → Nous terminerons ce panorama des applications pratiques issues de ces 10 stratégies de manipulation des masses par l’impact majeur que constitue déjà l’utilisation tous azimuts de l’Intelligence Artificielle. Nous avons consacré l’épisode 3 de ce podcast à de sujet.  
 Un article du journal le Monde décrit le phénomène qui s’annonce : Les IA associées à la réalité virtuelle, même si elles ne seront pas dotées de consciences artificielles, pourront nous dire à tout moment ce qui est bon pour notre santé, ce qui maximisera notre jouissance, et nous indiquer ce que nous devons faire. Nous ferons tellement confiance à ces algorithmes que nous leur déléguerons la décision. Le vrai pouvoir sera concentré dans les mains d’une élite maîtresse des IA. Simultanément, la destruction de beaucoup de métiers créera une énorme classe de personnes inutiles économiquement, et intellectuellement dépassées.  
 Le texte se passe de commentaires. Les sources de connaissance de l’être humain, intuitives, intellectuelles, émotionnelles, sensibles, sont en voie de disparition et seront remplacées à terme par une prétendue intelligence extérieure, qui dictera nos actions, nos choix, et même nos pensées, puisque celles-ci auront été soigneusement aiguillées vers les voies conformes à ce qui est attendu par les élites dirigeantes. 
 Là encore, notre intégrité animique ne pourra être préservée que par le développement d’une connexion entre notre être physique et notre source originelle spirituelle qui est pure énergie indestructible.  

B. Sellier 14/7/2025