Pourquoi devons-nous faire face à une double épidémie ? réflexion

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Réflexions sur le monde de demain que nous bâtissons aujourd'hui...
   Vous trouverez dans cette rubrique des informations succinctes concernant divers domaines qui préparent notre avenir, celui de nos descendants, et... le nôtre si nous considérons que la réincarnation est réelle. Il ne s'agit bien sûr pas de développer des théories scientifiques ni même d'analyser des données qui échappent à nos cerveaux d'humain lambda ! Il s'agit simplement, à travers des anecdotes, livres ou articles, de réfléchir sur ce que la «science» nous prépare et de ne pas assister, totalement passifs, à la fabrication, par quelques puissances chez lesquelles le mot «désintéressement» n'existe pas, d'une terre à leur convenance financière.  
Pourquoi devons-nous faire face à une double épidémie ?
        
    
Notre famille humaine est atteinte depuis quelques mois par une première pandémie qui n’épargne aucun continent. Elle est causée par un minuscule brin d’ARN et affecte nos corps physiques. Inutile d’insister sur l’impact qu’elle exerce sur la vie de plusieurs milliards d’humains, aussi bien sur le plan sanitaire que sur le plan économique. Personne ne peut contester les effets qu’elle génère dans le présent et qu’elle va générer dans un futur proche. Certains estiment que ces effets seront positifs. D’autres sont d’un avis contraire. Notre propos n’est pas d’établir des prophéties. Nous n’avons pas cette compétence. 
 
   Ce qui en revanche nous interpelle et provoque une inquiétude légitime, c’est l’apparition conjointe d’une seconde épidémie. A savoir le matraquage journalier, constant, que les médias imposent aux moutons impuissants que nous sommes. Le confinement est une contrainte. Même si certains d’entre nous découvrent à cette occasion qu’il leur est possible de vivre une journée qui ne soit pas la course contre la montre qu’ils connaissent d’habitude, il n’en demeure pas moins que nombre de limitations nous sont imposées. Avec ce que cela sous-entend de stress, voire d’anxiété. C’est en ces circonstances qu’il est indispensable que le mental soit alimenté par des éléments positifs, encourageants, constructifs. Or que nous proposent les chaînes d’information, les « grandes messes » du soir de TF1 ou de France 2 ? Une compilation répétitive de toutes les informations susceptibles d’accroître la démoralisation ou l’angoisse des téléspectateurs. 
 
   Hormis les conseils sanitaires indispensables pour contrer la contagion, quel peut être l’intérêt d’entendre pour la centième fois que les hôpitaux manquent de masques, que la mortalité a augmenté de 10% dans les 24 heures, que « jeudi prochain risque d’être catastrophique »… Quels peuvent être les ressentis de toutes celles et tous ceux qui entendent ces évocations dramatiques, sinon un sentiment d’impuissance, de fatalité et de désespoir ? Car non seulement nos informateurs martèlent sans relâche les données connues, mais encore, comme si cela ne suffisait pas, ils donnent la parole à des « spécialistes » qui dessinent pour le futur les événements hypothétiques, bien évidemment tragiques, qui risque de survenir. Quelle est l’utilité de toute cette masse noire qui est déversée chaque jour dans nos oreilles ? Hormis le fait de demeurer confinés, quel pouvoir avons-nous pour contrer ces éléments ? Depuis quelques semaines, certaines chaînes de télévision ont même modifié leurs programmes, remplaçant des sujets généraux de société par des émissions qui reprennent jusqu’à la satiété les reportages douloureux et dramatiques déjà développés cent fois dans les radios ou journaux télévisés. Comme s’il fallait rajouter couche sur couche pour instiller en chaque citoyen la certitude que tout notre environnement est sombrissime. Monsieur Durand et madame Dupont ressentent déjà une inquiétude justifiée devant le risque de contagion. Chacun sait que nos défenses immunitaires doivent être les plus puissantes possibles pour établir une barrière efficace contre le virus. Mais il n’est pas nécessaire d’avoir effectué dix ans de médecine pour savoir que la qualité de ces défenses dépend en grande partie de nos états émotionnel et mental. La peur est la plus grande alliée du virus, comme de tous les dangers qui nous menacent. Or quels sont les effets de ce matraquage démesuré qui, sans relâche, imprime dans nos consciences des informations mortifères ? Ceux de tricoter en chacun de nous, progressivement, insidieusement, un tissu d’angoisse qu’il sera très difficile, voire impossible, de désagréger dans l’avenir. 
 
   Certains ne manquent pas d’affirmer que l’utilisation de cette peur de la maladie que beaucoup d’entre nous éprouvent, tout comme celle de l’insécurité en son temps, permettra aux gouvernants de restreindre encore un peu plus nos libertés. Nous n’entrerons pas dans ce débat. 
 
   Ce qui nous semble en revanche important, pour ne pas dire vital, c’est d’encourager fortement tous ceux qui ont pris conscience de la nuisance créée par nos chaînes d’information, de consacrer tout leur temps « libre » à des lectures ou des activités positives, constructrices, salutaires. Cinq minutes matin et soir sur le site internet de France Info suffisent largement pour se tenir au courant des informations indispensables. N’oublions jamais que si la nourriture que l’on donne au corps doit être la plus saine possible, il en est de même pour celle que l’on fournit à notre mental. Chacun de nous crée à chaque seconde le micro univers dans lequel il évolue. Souhaitons que s’agglomèrent le plus grand nombre possible de ces micro univers, colorés par l’harmonie, l’Amour, la paix et la confiance en la Vie.  
 
   07/4/2020

   Bernard SELLIER