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Réflexions sur le monde de demain que nous bâtissons aujourd'hui...
  Vous trouverez dans cette rubrique des informations succinctes concernant divers domaines qui préparent notre avenir, celui de nos descendants, et... le nôtre si nous considérons que la réincarnation est réelle. Il ne s'agit bien sûr pas de développer des théories scientifiques ni même d'analyser des données qui échappent à nos cerveaux d'humains lambda ! Il s'agit simplement, à travers des anecdotes, livres ou articles, de réfléchir sur ce que la science nous prépare, et de ne pas assister, totalement passifs ou impuissants, à la fabrication d'une Terre à la convenance de quelques élites chez lesquelles les mots altruisme et compassion n'existent pas.
Le droit à l’aide à mourir prépare-t-il une déshumanisation ?
 Écouter l'article sur Spotify (onzième épisode du podcast : Bâtissons un futur enchanté)

 
Dans le sixième épisode de ce podcast, il y a quelques mois, nous avions entrepris d’étudier le sujet de l’euthanasie active sous plusieurs angles : humain, sociologique, médical et spirituel. Il s’agissait alors de considérations générales qui avaient pour finalité d’engendrer une réflexion sur les différentes composantes susceptibles d’orienter le choix pour ou contre cette solution extrême. Mais, depuis quelques semaines, les évènements législatifs se sont précipités, et il nous a semblé indispensable de reprendre le sujet à la lumière des derniers éléments dont nous disposons. En effet, la plupart d’entre eux modifient de façon radicale la vision équilibrée et généraliste que nous avions privilégiée dans l’épisode précédent.  
 Pour l’immense majorité d’entre nous, le terme d’euthanasie doit évoquer les caractéristiques qui sont résumées dans la définition du terme qu’en donne Wikipedia
 Dans une acception plus contemporaine et plus restreinte, l'euthanasie est décrite comme une pratique (action ou omission) visant à provoquer — particulièrement par un médecin ou sous son contrôle — le décès d'un individu atteint d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances morales ou physiques intolérables. 
 L'euthanasie est caractérisée par l'intentionnalité. Le décès d'un individu est provoqué avec des circonstances précises : maladie sans espoir de guérison et souffrances intolérables. Elle ne se définit pas par son moyen, puisqu'il peut y avoir euthanasie par une action directe telle qu'une injection létale ou simplement par omission de certains gestes relevant des soins fondamentaux, comme l'alimentation artificielle

 Dans le contenu de ces définitions, certains points fondamentaux sont à retenir : 
 • L’atteinte d’une maladie incurable, sans aucun espoir de guérison. 
 • La présence de souffrances morales ou physiques insupportables. 
 La conjonction de ces deux points implique une rareté des cas pouvant relever d’une demande d’euthanasie. La médecine actuelle dispose de moyens efficaces pour soulager la douleur physique, et l’accès aux soins palliatifs, inscrit dans le code de la santé publique, article L1110-5, permet le soulagement du malade à la fois sur le plan physique, mais aussi psychologique, spirituel et social. Il est évident que personne n’a envie, aujourd’hui, de revivre un calvaire individuel et familial semblable à celui de Vincent Lambert.  
 Était-il vraiment indispensable que le gouvernement décide de modifier la juridiction jusqu’alors existante ? La loi du 9 juin 1999 visait à garantir le droit d’accès pour tous au soulagement de la douleur et à des soins palliatifs en fin de vie. Celle de 2005, dite loi Leonetti, introduisait l’interdiction d’une obstination déraisonnable. En 2016, la loi Claeys-Leonetti créait de nouveaux droits en faveur des malades et des personnes en fin de vie. Le site Fin de vie Soins palliatifs la détaille ainsi : 
 Les directives anticipées sont revalorisées, elles n’ont plus de condition de durée et elles deviennent contraignantes pour le médecin, sauf cas exceptionnel. Le rôle de la personne de confiance est lui aussi renforcé. La loi ouvre également la possibilité pour le patient de demander l’accès à une sédation profonde et continue jusqu’au décès. L’accès à ce droit est encadré par des conditions très strictes : le patient doit souffrir de façon insupportable et son décès doit être reconnu comme inévitable et imminent. L’accès à la sédation profonde et continue jusqu’au décès est lui aussi conditionné par une discussion en procédure collégiale pour vérifier que la situation du patient rentre bien dans le cadre des conditions prévues par la loi
 Il est possible de supposer que, dans un certain nombre de cas, l’encadrement très strict et la procédure collégiale pouvaient être des freins insurmontables pour certains malades, et les pousser à profiter des lois plus permissives de certains pays. Il semblait donc concevable qu’une adaptation de la législation soit opérée, afin de mieux adapter les conditions de recours à l’euthanasie aux différentes situations pathologiques. 
 Le 27 mai 2025, un texte de loi sur l’aide active à mourir a été voté par l’Assemblée nationale. Comme le souligne le comité consultatif national d’éthique :  
 Le terme d'aide active à mourir recouvre deux pratiques distinctes. 
 • L’assistance au suicide, qui consiste à donner les moyens à une personne de se suicider elle-même.  
 • L’euthanasie, qui est un acte destiné à mettre délibérément fin à la vie d’une personne atteinte d’une maladie grave et incurable, à sa demande, afin de faire cesser une situation qu’elle juge insupportable. 
 Ces deux actes impliquent l’intervention d’un tiers mais avec un degré d’implication très différent. Dans le cas de l’assistance au suicide, cette intervention peut se limiter à la prescription médicale d’un produit létal tandis qu’en cas d’euthanasie, un médecin administre lui-même le produit.
 
 Le comité précise ensuite que :  
 Sur le plan anthropologique, l’interdit de donner la mort est un principe fondateur pour la société tout entière. À l’égard de la profession médicale, cet interdit est inscrit dans son code de déontologie qui dispose que le médecin n’a pas le droit de provoquer délibérément la mort, et rappelé dans le serment d’Hippocrate. 
 Certains états américains, l’Oregon, le Vermont, le Colorado, le New Jersey, Washington, ont adopté des législations fixant à six mois l’horizon du pronostic vital à l’intérieur duquel une assistance au suicide est légale. L’Autriche, l’Italie, la Suisse, ont autorisé ou dépénalisé l’assistance au suicide. 
 Plusieurs autres pays, l’Espagne, le Canada, la Nouvelle-Zélande ont adopté une législation autorisant à la fois l’assistance au suicide et l’euthanasie. 
 Il était donc logique de voir arriver en France une évolution législative sur ces sujets. Mais que recouvrent exactement les textes qui ont été proposés et/ou votés, et surtout pourquoi ont-ils suscité une réaction aussi vive de certaines franges de la population ? Le 19 janvier 2021, plusieurs parlementaires avaient déposé une proposition de loi n°3755, visant à affirmer le libre choix de la fin de vie et à assurer un accès universel aux soins palliatifs en France. La conjonction de ces deux points fondamentaux était rassurante et ne pouvait être sujette à contestation. Que s’est-il donc passé récemment, pour qu’une opposition aussi intense se manifeste envers les textes d’élargissement qui ont été présentés ? 
 Un premier embryon de réponse peut être donné lorsqu’on observe ce qui se passe au Canada. Nous avions cité cet exemple dans notre précédent épisode consacré à l’euthanasie.  
 Le cas du Canada est édifiant. Le journal Le Point rapporte que l’euthanasie, légalisée en 2016, a vu depuis ses conditions d’application très élargies. En 2019, son taux d’utilisation était de 2%. En 2022, il est passé à 4,1%, avec des pointes à 6,6% au Québec. Un rapport parlementaire revendiquait un gain net de 87 millions de dollars canadiens obtenu grâce à l’euthanasie. Selon une étude parue dans le Canadian Family Physician, moins de la moitié des patients ayant eu recours à l’euthanasie avaient vu une équipe de soins palliatifs. En 2024, un Canadien sur vingt a recours à l’euthanasie, ce qui est énorme et inquiétant
 Lorsqu’on constate que des milliers de lits d’hôpital ont été fermés depuis une quinzaine d’années en France, que nombre de centres hospitaliers sont au bord de l’asphyxie, il est en effet légitime de craindre que cette aide à mourir ne vienne remplacer à terme un système thérapeutique et accompagnateur de plus en plus déficient.  
 La seconde pierre d’achoppement est représentée par les dérives susceptibles de survenir. Un article du journal Le Monde fournit des information précises sur les différentes pathologies qui rentreraient ou non dans le cadre d’une possible aide à mourir. Par exemple, les cancers à un stade avancé rempliraient les conditions de la loi, mais les maladies du système nerveux, Parkinson, Charcot, nécessiteraient une interprétation du médecin, tandis que les maladies circulatoires, AVC par exemple, seraient sans doute écartés de l’aide à mourir, surtout si le pronostic vital n’est pas engagé. 
 Tout cela paraît soigneusement calibré et garantir des dérives possibles. Pourtant, c’est apparemment loin d’être le cas. Une tribune du journal Le Monde, détaille les observations de Theo Boer, professeur d’éthique néerlandais, sur l’application de l’euthanasie aux Pays-Bas, où elle est autorisée depuis deux décennies. Alors que le cadre de son application semble strict, on observe un élargissement constant et une banalisation progressive qui paraissent inquiétants. Leur nombre est passé de 2000 en 2002 à 7800 en 2021. En 2023, une augmentation de 4% avait eu lieu, mais en 2024, cette hausse a atteint 10%. Dans certaines régions, le pourcentage de décès par euthanasie atteignait 15%. Theo Boer note aussi une dérive inattendue : l’euthanasie à deux. En un an, le nombre de ces choix de mort en couple a bondi de 64%. Deuxième dérive troublante, l’accroissement des euthanasies pour troubles psychiatriques a augmenté de 59%, et touche parfois des personnes jeunes.  
 Un troisième point important, souligné par la présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs, Claire Fourcade, concerne le fait que cette nouvelle loi serait un changement fondamental de la mission des soignants. Ce texte sur l’aide à mourir ne répond pas à des situations d’exception, mais instaure une nouvelle norme du mourir. Il s’inscrit dans un contexte actuel où l’offre de soins est terriblement déficiente, ce qui ne permet pas le libre choix
 Un quatrième point, loin d’être négligeable, concerne la culpabilisation que ne va pas manquer de provoquer cette facilitation de l’aide à mourir chez nombre de personnes malades, âgées et/ou dépendantes, donc affaiblies tant physiquement que psychologiquement. À partir du moment où les hôpitaux seront dans l’incapacité de leur fournir des soins palliatifs adaptés à leur pathologie, ce seront les enfants ou petits-enfants qui auront la charge du malade. Dans ces conditions, comment la personne dépendante pourra-t-elle supporter de façon sereine le poids insupportable qu’elle fera subir à son entourage ?  
 Mais là n’est pas le plus inquiétant. Ce que redoutent, et semble-t-il à juste titre, nombre d’associations humanitaires et de responsables religieux, c’est que cette loi, en apparence mesurée et restrictive, ne soit qu’un premier pas vers un élargissement incontrôlable de l’aide à mourir. Cette dérive est déjà clairement exposée par certaines personnalités. 
 Lors d’une réunion publique organisée par l’association Le Choix, le 30 novembre 2024, l’ancien député Jean-Louis Touraine, médecin et paraît-il Franc-maçon, déjà auteur d’une proposition de loi sur l’euthanasie en 2017 – aurait exposé très librement sa feuille de route : il faut obtenir le plus possible (dans la première loi sur la fin de vie) et surtout, une fois qu’on aura mis le pied dans la porte, il faudra revenir tous les ans et dire qu’on veut étendre ça. Parce que dans la première loi, il n’y aura pas les mineurs, les maladies psychiatriques et même pas les maladies d’Alzheimer. Mais, dès qu’on aura au moins obtenu une loi pour ceux qui ont la maladie de Charcot, pour certaines formes de tumeurs généralisées, on pourra étendre les choses en disant que ce n’est quand même pas normal qu’il y ait des malades, des Français, [qui y ont droit] parce qu’ils ont telle forme de maladie et puis les autres qui n’y ont pas droit
 Voilà qui est aussi clair et net que consternant. Nous trouvons dans ces paroles la pratique normalisée qui débarrasserait le monde de toutes les personnes que Yuval Noah Harari catégorise comme des inutiles. En l’occurrence des individus qui ne servent à rien, qui encombrent la société, et, surtout, qui coûtent très cher.  
 Un autre point crucial et profondément choquant réside dans le choix qui a été fait par les députés d’établir un délit d’entrave à l’accès à l’aide à mourir. L’article a été adopté par 84 voix contre 49. Autant dire qu’un texte aussi radical, aussi incompréhensible, n’a été examiné que par un cinquième des parlementaires, alors qu’il signe véritablement un basculement total de la notion d’humanité. Nous sommes passés d’un encouragement à vivre, à une interdiction de favoriser la vie coûte que coûte. Non seulement le délit concerne la perturbation de l’accès aux lieux où sera pratiquée l’aide à mourir, mais aussi l’exercice de pressions morales ou psychologiques. Deux ans de prison et 30 000 € d’amende pour la personne qui tentera de dissuader son parent de choisir l’euthanasie. Bien sûr, Catherine Vautrin, ministre de la Santé, a tenté de rassurer les députés :  
 Ce que l'on est conduit à dire (...) dans un cercle amical, familial, est évidemment une approche personnelle qui n'est pas constitutive d'un délit d'entrave. Le fait de proposer des soins palliatifs, des alternatives ou d'autres perspectives, de faire part d'un doute, d'ouvrir un dialogue ou même de retarder une décision jugée prématurée (...) ne peut pas être regardé comme une pression
 Ce qui est sûr, c’est qu’un texte de ce genre ouvre la porte à des dérives incontrôlables. Le député Thibault Bazin les a résumées en deux phrases :  
 Jusqu'où ira ce délit d'entrave dans l'interprétation ? Comment comprendre à l'avenir la prévention du suicide, voire même la non-assistance à personne en danger ? 
 Alors que les dispositifs de cette loi, qui sera présentée aux Sénateurs à la rentrée 2025, présente des risques de dérives particulièrement inquiétants, le clou a été enfoncé récemment par un projet de réévaluation des affections longue durée. Dans un article en date du 5 juin 2025, le site Previssima informe que les affections de longue durée sont dans le viseur du gouvernement. Comment s’en étonner ? 13,7 millions de Français souffrant de pathologies chroniques, tels le cancer, le diabète, les troubles psychiatriques, bénéficient d’une prise en charge quasi-totale des soins liés à leurs pathologies. Alors que l’aide à mourir est sur le point d’être facilitée, voire encouragée, nul besoin d’être complotiste pour observer que ce projet de déremboursement partiel ou total arrive à point nommé. Les conséquences sont claires. Beaucoup de malades n’auront pas les moyens d’assumer financièrement la prise en charge de leurs affections, ou de débourser des sommes faramineuses pour adhérer à une mutuelle. Vers quelle solution pourront-ils alors se tourner ? Soit restreindre, voire supprimer leurs traitements, ce qui équivaudra à une mise à mort froidement opérée par la non-assistance à personne en danger de la part du gouvernement. Soit recourir à l’aide à mourir, alors que cette porte de sortie leur sera quasiment imposée par les circonstances.  
 La Conférence des responsables de culte en France, qui regroupe les catholiques, les protestants, les ortho-doxes, les Juifs, les musulmans et les bouddhistes, liste les cinq dérives qu’implique la proposition de loi.  
 • Un langage qui travestit la réalité : la terminologie douce d’aide à mourir dissimule l’acte réel qui est l’administration d’un produit létal. 
 • Une rupture avec l’essence du soin : de nombreux soignants expriment leur désarroi : être chargés de provoquer la mort d’un patient constitue une transgression radicale de leur mission. 
 • Des garanties éthiques et procédurales gravement insuffisantes. 
 • Une menace directe pour les plus vulnérables : l’instauration de ce droit risque d’exercer une pression sourde mais réelle sur les personnes âgées, malades ou en situation de handicap. 
 • Une atteinte à l’équilibre entre autonomie et solidarité. 
 À l’évidence, l’ensemble des personnes qui dénoncent tout ou partie de cette loi, qui n’est manifestement qu’un premier pas sur une pente dangereusement glissante, ont raison en considérant l’aspect primordial, fondamentalement pervers, qu’elle véhicule : en l’occurrence, une restriction des facteurs favorisant le maintien de la vie, et, en parallèle, une promotion des facteurs permettant la facilitation de la mort.  
 Si l’on accepte de regarder les faits en face, il apparaît clairement que ce projet législatif s’inscrit dans un changement total de paradigme dont il n’est que l’une des facettes. Nous voyons se profiler, depuis moins d’un siècle, des tentatives forcenées de renverser les valeurs fondamentales qui sont pourtant les piliers de la civilisation humaine.  
 • Ce que l’on a nommé la libération de la femme a eu pour effet de permettre à celle-ci d’échapper à la prison des tâches ménagères, mais aussi de transférer l’éducation des enfants à l’état. 
 • La promotion du wokisme et des lobbys LGBTQ participe à la désintégration de l’harmonie familiale et de l’équilibre Yin-Yang. 
 • La notion de père et mère, polarités complémentaires indispensables au développement harmonieux de l’enfant, est considérée comme ringarde. Dans un futur proche, la surveillance et l’éducation des enfants seront confiées à des robots. Peu importe, puisque l’humain est considéré comme de la matière sans âme ni conscience spirituelle. 
 • La sexualisation des enfants dès le plus jeune âge engendre une hyper-matérialisation de l’être humain et ouvre la porte à une pédophilie dépénalisée. Nous avons consacré les épisodes 4 et 7 de ce podcast à ces sujets.
 • La marchandisation des corps, avec une GPA qui fait du fœtus un objet de transaction financière, effaçant le lien physico-spirituel entre la mère et son enfant. 
 • Le développement tous azimuts de l’IA et des nouvelles technologies a pour but de couper l’humain de sa source spirituelle, en créant une nouvelle forme de vie : l’hybridation homme-informatique.  
 • La dégradation du niveau de l’enseignement provoque un nivellement par le bas des degrés de culture et de réflexion. 
 • La pensée unique véhiculée par les médias mainstream, ainsi qu’on l’a vu durant la période Covid et depuis la guerre russo-ukrainienne, devient la seule référence culturelle valable.  
 Il suffit de lire un article, étrangement non signé, publié sur le site agauche.org, pour prendre conscience de la simplification extrême des points de vue, qui est devenue la règle. Pour l’auteur, toutes les personnes qui parlent d’inversion des valeurs, qui condamnent certaines dérives mettant à mal la culture de notre pays, sont re-groupées sous le terme de fachosphère. Celle-ci ne serait que ressentiment, avec une extrême droite qui n’est que le produit de la décadence de la société française. Tout y est amalgamé, l’antisémitisme, le complotisme délirant, la fascination pour les élites manipulatrices… À croire que l’auteur de ces lignes n’a jamais commencé un début de réflexion sur le fait que d’innombrables responsables politiques sont issus des Younggloballeaders de Klaus Schwab, que la spiritualité est progressivement effacée par le matérialisme pur et dur, que les diverses orientations éducatives, psychologiques, sociétales, se dirigent toutes vers une déshumanisation de l’être humain. C’est en lisant de telles schématisations extrêmes que l’on prend conscience de l’importance d’avoir accès à des sources d’information diversifiées. Certes, on trouve de l’excellent et du n'importe quoi dans les médias alternatifs et sur les réseaux sociaux. Mais rien ne serait pire qu’une pensée dictatoriale unique qui submergerait le monde et dicterait ce que chacun doit croire et penser. C’est pourtant ce qui est en train de s’installer de façon progressive, presque indolore, si nous ne nous élevons pas contre cette tendance intellectuellement mortifère.  
 Pour en revenir à ce projet de loi, à juste titre controversé, espérons que son passage futur devant les sénateurs, puis à nouveau devant les députés, permettra d’apporter les modifications indispensables à la protection des personnes les plus faibles et les plus menacées.  

   
Bernard Sellier (18/06/2025)