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Réflexions sur le monde de demain que nous bâtissons aujourd'hui...
  Vous trouverez dans cette rubrique des informations succinctes concernant divers domaines qui préparent notre avenir, celui de nos descendants, et... le nôtre si nous considérons que la réincarnation est réelle. Il ne s'agit bien sûr pas de développer des théories scientifiques ni même d'analyser des données qui échappent à nos cerveaux d'humains lambda ! Il s'agit simplement, à travers des anecdotes, livres ou articles, de réfléchir sur ce que la « science » nous prépare et de ne pas assister, totalement passifs, à la fabrication d'une terre à la convenance financière de quelques puissances chez lesquelles les mots altruisme, compassionservice et désintéressement n'existent pas. 
Réincarnation & karma sont-ils des passages obligés dans l'évolution humaine ?
  Écouter l'article sur Spotify (quatorzième épisode du podcast : Bâtissons un futur enchanté) ou sur Ausha

  Dans les treize épisodes précédents, nous avons souvent évoqué la réincarnation et le karma, en tant qu’éléments importants à prendre en compte dans les chemins de vie que nous empruntons chaque jour.  
  Il est évident que le sujet ne concerne en rien les personnes qui sont persuadées que notre existence terrestre est unique, et que ce que nous appelons la mort est un passage définitif et sans possibilité de retour, vers un état inconnu.  
  Nous allons tenter aujourd’hui d’approfondir un peu plus ce que peuvent être la réincarnation et le karma dans leurs réalités. Tout ce que nous allons développer ici n’est bien sûr en rien scientifique. Il s’agit d’intuitions et de réflexions issues de diverses lectures, associées avec quelques expérimentations personnelles. Chacun en retirera ce qui est en harmonie avec son propre vécu. 
 
  Nous ne reviendrons que très rapidement sur les nombreuses sources qui autorisent à estimer hautement probable l’existence d’une réincarnation et donc d’un karma afférent. Dans les Upanishads indiens, vers le sixième siècle avant Jésus-Christ, apparaît la notion d’âme unique, issue du divin. Chaque être est une étincelle de cette âme universelle. Ce serait un maître vivant à la même époque, Yājñavalkya, qui aurait introduit cette notion de compensation dans l’un de ses dialogues où il décrit : la dissolution de l'être humain à la mort, mais son karma est cause d'une naissance nouvelle qui sera fonction des actes bons ou mauvais de l'existence antérieure.  
 Dans la Bhagavad-Gita, on trouve deux types de réincarnation :  
  → La réincarnation des Avatars (avatara, étymologiquement : descendre dans), incarnations successives du dieu Vishnou
  → La réincarnation individuelle pour les hommes sans foi qui « retournent dans le chemin des transmigrations mortelles »

  Dans la page Wikipedia consacrée à ce sujet, les personnes intéressées pourront trouver un historique détaillé de la conception qui a évolué au cours des siècles. 
  Depuis quelques décennies, les fondements théoriques ont progressivement laissé la place à des ébauches de vérifications individuelles, et la donne a quelque peu évolué grâce à deux voies d’études.  
  → La première résulte de multiples observations dont la plus connue est celle du psychiatre américain Ian Stevenson qui, dans son ouvrage : 20 cas suggérant le phénomène de réincarnation, relate dans le détail les éléments qui semblent confirmer l’existence de la réincarnation. Dans la réalité, il aurait rassemblé non pas vingt, mais 1400 cas pouvant être considérés comme signifiants. Un autre livre intéressant est celui de Joan Grant et Dennis Kelsey : Nos vies antérieures. Dennis Kelsey était lui aussi psychiatre, tandis que Joan Grant était une femme médium.  
  → La seconde voie, beaucoup plus intéressante puisqu’elle touche les individus dans leur vécu, est celle qui résulte de dizaines de milliers d’expériences personnelles. Le physicien Patrick Drouot a été l’un des pionniers dans l’instauration de pratiques permettant de prendre conscience de vies antérieures. Il a réuni ces observations dans son ouvrage : Des vies antérieures aux vies futures. Nombre de techniques, susceptibles de permettre à l’expérimentateur de se plonger dans une vie, sinon antérieure, du moins prénatale, sont apparues. L’une des plus connues est la respiration holotropique, créée par le psychiatre tchèque Stanislav Grof.  
  En ce qui me concerne, depuis la fin de mon adolescence, j’ai toujours considéré la réincarnation comme une évidence, mais je n’ai jamais éprouvé le désir de chercher une vérification. Il n’empêche qu’au fil des ans, plusieurs expériences spontanées sont venues conforter ce qui n’était à l’origine qu’une croyance. L’une des plus marquantes s’est produite lors de la consultation d’une personne dotée de puissantes perceptions médiumniques. Je lui avais juste précisé que je cherchais à savoir pour quelle raison une relation amoureuse s’était mal passée avec une personne nommée X. Je m’étais bien gardé de lui fournir le moindre détail, afin de ne pas orienter ses perceptions. La vision qu’elle m’a développée d’une rencontre avec cette personne dans une vie antérieure expliquait dans les moindres détails les difficultés que j’avais vécues dans cette relation. Alors, bien sûr, les sceptiques présenteront diverses théories mettant à mal ce lien avec la réincarnation. Mais peu importe. Lorsque l’on a vécu ce genre d’expérience il n’est plus possible de balayer d’un revers de main une hypothèse de ce genre, surtout que cette lectrice d’âme m’a donné un élément hautement signifiant pour moi. Celui-ci n’avait aucun rapport avec le sujet pour lequel je l’avais consultée, et se trouvait donc bien éloigné de ma préoccupation du moment.  
  Même si aucune preuve scientifique ne peut être présentée pour apporter la preuve d’un phénomène par essence individuel et non reproductible, un important pourcentage de personnes considèrent la réincarnation comme hautement envisageable. Plus plausible, en tout cas, qu’une conception religieuse primaire qui ne donne aucune explication sur les énormes inégalités (par exemple durées de vies, fractures sociales, épreuves multiples…) frappant les êtres humains, sinon la volonté mystérieuse d’un Dieu tout-puissant. 
  Certes, le cerveau et le raisonnement qui en émane ne sont en rien une garantie d’authenticité pour les hypothèses et explications avancées. Comme nous l’avons souligné à maintes reprises, un maillon matériel opérant dans une frange vibratoire limitée, aussi puissant soit-il, ne peut avoir la compréhension de la chaîne qui est immatérielle et infinie. Observons tout de même que la conception d’une compensation karmique, fondée sur l’apparition d’effets engendrés par des causes antérieures, apparaît logique et possible.  
  Soit on conçoit que l’être humain s’incarne sur terre afin d’évoluer, et, dans cette optique, seule l’hypothèse d’une succession de vies est susceptible d’autoriser cette progression.  
  Soit on conçoit qu’une seule incarnation terrestre existe (qu’elle dure une minute ou cent ans, qu’elle donne naissance à Hitler, à Gandhi, ou à un enfant Éthiopien famélique), et, dans ce cas, l’acceptation d’un mystère total sur cette histoire humaine est recevable.  
  Le but de cet entretien n’est aucunement de chercher à convaincre qui que ce soit. Chaque interprétation, chaque conception personnelle est propre à un instant présent pour l’être humain qui les développe, et elles sont susceptibles de changer en permanence, en fonction des expériences et des évènements extérieurs.  
  Admettre la vraisemblance des processus du karma et de la réincarnation permet d’expliquer nombre de situations, et la compréhension qui en découle peut apporter une clarification dans les inégalités et mystères qui pullulent dans notre monde. Après tout, le karma n’est que l’application pratique de phrases souvent rencontrées dans la Bible (par exemple dans Galates 6:7 : ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi
  Il n’empêche que plusieurs interrogations importantes se posent alors. 
 
  → La première est celle-ci : l’être humain est-il à jamais soumis à ce qu’on nomme (à tort pour certains sages) la loi du karma et, par voie de conséquence, à des réincarnations successives, jusqu’à ce qu’il retrouve un état divin ? Si le but de chaque membre de l’humanité est de réintégrer son état divin originel, dont il croit avoir été coupé, il est logique qu’arrive un temps où une incarnation sur terre n’a plus d’utilité parce que la personne a déchiré le voile de l’illusion et recouvré son unité intérieure. 
  → La deuxième question concerne le pourquoi de nos réincarnations. Plusieurs réponses peuvent être apportées, fondées en particulier sur deux émotions majeures : le désir et la culpabilité.  
  Premièrement, notre âme est l’élément source qui à chaque naissance entre dans un corps matériel. Elle est notre conscience intérieure et nous pousse à compenser les erreurs plus ou moins graves que nous avons pu faire. Lorsque nous quittons une existence terrestre, et que nous avons la connaissance des actions que nous avons effectuées, la culpabilisation et le besoin de réparer les fautes commises envers telle ou telle personne peuvent nous contraindre à nous incarner à nouveau dans ce but. 
Deuxièmement, il est évident qu’un grand nombre d’êtres humains sont fortement attachés à la matière. Soit parce qu’ils souffrent de la faim et que leur obsession quotidienne est de trouver un minimum de nourriture, soit au contraire parce qu’ils ont développé la certitude que le monde matériel est le seul existant, et que le bonheur ne peut être engendré que par l’acquisition d’objets physiques ou obtenu dans la sexualité. Lorsque ces personnes passent dans l’autre monde, la limitation de leur pensée fait qu’elles n’ont qu’une hâte et qu’un désir : revenir à nouveau sur terre pour jouir à nouveau de ces plaisirs illusoires.  
  Cette vision peut sembler primaire. Pourtant, elle est fondée sur un principe simple et universel : l’harmonisation vibratoire. Nous sommes attirés par ce qui vibre en résonance avec nous. Si nous proposons à dix personnes de parcourir une rue et que nous leur demandons ensuite d’écrire une synthèse de ce qu’elles ont vu, les résultats seront forcément différents. Pourquoi n’en serait-il pas de même une fois que nous avons quitté la sphère terrestre ? Les êtres qui ont vécu des expériences de mort imminente mentionnent souvent une sensation d’amour profond. Lorsque l’âme est libérée de sa prison corporelle, elle sera ou non attirée par ces effluves d’amour.  
  Si la vie terrestre a été focalisée sur le domaine physique, si elle s’est maintenue dans des ondes de basses fréquences, si elle n’a manifesté d’intérêt que pour les biens matériels, elle sera insensible à de hautes vibrations, demeurera sur un niveau correspondant à ses aspirations, et n’aura d’autre attente que de replonger dans une nouvelle incarnation afin de retrouver ses repères charnels.  
  À l’opposé, une personne qui a fait de l’évolution spirituelle son but terrestre, qui a développé dans son existence des émotions en accord avec l’empathie et la chaleur humaine, aura l’opportunité de se laisser emporter par cet Amour inconditionnel, se fondre dans un niveau vibratoire subtil, et ainsi échapper à une redescente dans le monde terrestre limité. Dans cette hypothèse, il est possible de se poser la question du karma. Au cours de notre existence, même si celle-ci a été globalement positive et constructrice, nous avons forcément commis des fautes plus ou moins importantes. Peuvent-elles être un obstacle à la libération définitive de l’âme, si elles ne sont pas réparées dans une nouvelle incarnation ? La réponse peut être celle-ci : il y a besoin de compensation lorsque nous entretenons une culpabilité. À partir de l’instant où notre conscience a reconnu la faute, a compris l’erreur commise, et s’est pardonnée, il est vraisemblable qu’une nouvelle incarnation n’a plus d’utilité. La libération, tant recherchée dans la voie du Bouddhisme, peut alors être concevable. 
  Un dernier point peut être mentionné, même si, pour de nombreuses personnes, il sera assimilé à un délire complotiste obsessionnel. Il s’agit de la possibilité que l’humanité ait été jadis reprogrammée par des puissances extérieures à notre planète, dans le but de faire de nous des personnalités oublieuses de leur source divine, et persuadées que l’incarnation matérielle est seule réelle. Dans cette hypothèse, nous serions devenus des êtres emprisonnés dans une roue sans fin de réincarnations, à moins que nous parvenions à retrouver le contact avec notre identité originelle divine. Ce qui est évidemment une tâche très difficile, voire impossible, tant que nos intérêts majeurs sont focalisés sur la matière et les plaisirs éphémères qu’elle procure. Il y a 26 ans, le film Matrix avait exposé de façon spectaculaire cette conception d’une matrice toute puissante dans laquelle nous nous débattrions comme des poissons dans une nasse. Nous ne développerons pas ici ce point de vue très particulier, mais les personnes qui sont intéressées par le sujet peuvent consulter différentes sources. Nous citerons par exemple les pages Facebook de Stéphane Thomas Berbudeau, les ouvrages de David Icke, en particulier : L’illusion de la réalité, ou encore le site internet très développé de Xavier Séguin, intitulé Eden saga.  
  Quelles que soient les conceptions auxquelles nous adhérons, il est important pour chacun d’entre nous de développer certaines qualités qui enrichiront à la fois notre vie quotidienne mais aussi et surtout notre vie spirituelle.  
  • L’amour inconditionnel. 
  • Le non-jugement. 
  • L’équanimité. 
  • La gratitude. 
  • La paix intérieure. 
  • Le respect de l’autre. 
  • La droiture physique et morale. 
  • La conscience intérieure que nous sommes connectés au Tout et que notre incarnation terrestre est une expérience temporaire. 
  • La confiance en une vie illimitée. 
  • L’affirmation de notre souveraineté. 
  • Le discernement. 
  En amplifiant ces qualités, nous sommes dans la situation du célèbre pari de Pascal. Si la réincarnation est un processus avéré, si nous sommes effectivement emprisonnés dans une matrice coercitive, le développement de ces qualités ouvrira la porte à une libération de ces contraintes qui auront perdu leur raison d’être et leur poids oppressif. Si ces deux hypothèses sont erronées, nous aurons au moins gagné un vécu physique et psychique équilibré, serein, dépourvu de tous ces maux qui pourrissent notre corps et notre cœur : l’envie, la jalousie, la peur, la haine… 
  En somme, nous avons tout à gagner lorsque nous choisissons de nous relier vibratoirement à ce que nous concevons comme notre conscience aimante et inclusive. 

 Bernard SELLIER (10/2025)