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Réflexions sur le monde de demain que nous bâtissons aujourd'hui...
  Vous trouverez dans cette rubrique des informations succinctes concernant divers domaines qui préparent notre avenir, celui de nos descendants, et... le nôtre si nous considérons que la réincarnation est réelle. Il ne s'agit bien sûr pas de développer des théories scientifiques ni même d'analyser des données qui échappent à nos cerveaux d'humains lambda ! Il s'agit simplement, à travers des anecdotes, livres ou articles, de réfléchir sur ce que la « science » nous prépare et de ne pas assister, totalement passifs, à la fabrication, par quelques puissances chez lesquelles le mot « désintéressement » n'existe pas, d'une terre à leur convenance financière. 
Sexe, genre, non-binarité, wokisme... Ambiguïtés et questionnements
 Écouter l'article sur Spotify (quatrième épisode du podcast : Bâtissons un futur enchanté)

  
Chacun d’entre nous s’est aperçu que, depuis quelques années, une intense publicité prônant le changement de sexe est présente dans de nombreux médias. Elle a même, depuis peu, envahi certains établissements de l’Éducation Nationale, aussi bien en France qu’à l’étranger. Dans ces lieux, où le but premier est d’acquérir des connaissances culturelles, une telle intrusion d’un domaine qui devrait demeurer dans l’intimité de chacun laisse perplexe, voire inquiet.  
 Quant aux mouvements LGBT qui soutiennent et encouragent la non-binarité, les transitions, et l’idéologie woke globalement, ils sont convaincus d’aider à la libération des femmes et des hommes, à la résolution des souffrances que ces personnes endurent. Mais ces organismes ne sont-ils pas eux-mêmes victimes de pressions souterraines obscures, voire mal intentionnées, afin de développer leurs aides ? 
  Nous allons aujourd'hui consacrer notre réflexion à ces sujets qui suscitent passion, trouble et interrogations sensées. 
 Un premier point important doit être souligné avant tout développement : il n’est nullement question ici de porter un quelconque jugement sur les personnes qui choisissent cette voie de transformation. Chaque être humain adulte a le droit absolu de disposer de son corps, à partir du moment où ses actions ne nuisent pas à autrui. De même, nous n’avons nullement la prétention d’analyser en détail ces domaines extrêmement complexes. D’innombrables sites professionnels, par exemple celui de Denise Medico, peuvent être consultés avec profit. Notre but est simplement d’apporter quelques éclairages inédits. Quant à la publicité intense faite sur ces processus, tout sauf anodins, qui semblent prendre de l’ampleur, elle ne peut laisser indifférent, et mérite une étude approfondie sur ses objectifs réels.  
 Plusieurs composantes peuvent être abordées.
 
• Existe-t-il une construction idéale de l’être humain ? Et quelles peuvent être les motivations de cet envahissement progressif de la transidentité ?  
• Quels sont les initiateurs de cette propagande, et quels sont les effets réels de ces transitions sur les personnes. 
• Comment ce prosélytisme peut-il fonctionner avec succès ?  
• Quelles sont les conséquences sur les personnes les plus vulnérables à cette publicité, en l’occurrence les enfants ?
  
 1/ La réponse que chaque personne apporte à la première question est fondamentale puisque la conception qu’elle a de son être conditionne la manière dont elle construira son existence terrestre. Il y a trois ans, Sandrine Rousseau, la militante écologiste, s’était félicitée de vivre avec un homme déconstruit. Sur le site Terrafemina, quelques explications sont données sur cette notion : la « déconstruction » est un processus introspectif en cours, « toujours inachevé », par lequel un individu privilégie la remise en question face aux stéréotypes de genre. C'est une interrogation individuelle qui naît de la prise de conscience d'une société sexiste, et d'un intérêt sincère pour les enjeux d'égalité femmes-hommes. Être « déconstruit » revient à davantage questionner sa condition d'homme hétérosexuel par exemple, mais aussi à écouter, sans s'accaparer la parole, les militantes féministes. 
 Si le fait de prendre conscience que la société est sexiste, que le machisme est un fléau, et d’avoir le désir de mettre fin à cette dérive est louable, la notion de déconstruction, ne serait-ce que par sa terminologie négative, semble suspecte. Lorsque l’enfant naît, il est, par son code génétique, de sexe masculin ou féminin. La logique la plus naturelle tendrait à ce que la personne qui se forme progressivement durant l’enfance et l’adolescence soit au contraire construite de la façon la plus harmonieuse possible. C’est-à-dire que l’homme développe ses qualités yang tout en acceptant et en incarnant ses qualités yin qui sont normalement moins développées, mais cependant bien présentes en lui. Et inversement. C’est ce but que proposent tous les séminaires de développement personnel. Atteindre un état d’être harmonieux, respectueux de sa nature propre et de son prochain, dans un épanouissement idéal, est le but que toutes les personnes entreprenant un travail psycho-spirituel, cherchent à atteindre.  
 Celles et ceux qui sont intéressés par le sujet pourront découvrir avec profit les thèses de Judith Butler, philosophe américaine, très radicale dans ses affirmations. Le site Cairn.info consacre un article à ses conceptions. Nous y lisons, par exemple : Par une inversion ontologique, Judith Butler place le genre avant le sexe. La référence à l’anatomie, à la nature, relèverait de l’illusion, et elle tient à parler de sexe « naturalisé ». Elle va jusqu’à contester la validité de la catégorie de sexe, qui relève de l’hétérosexualité, binaire obligatoire, un système (historique, de pouvoir) qui manifestement opère en imposant la sexualité reproductive… Judith Butler ne se pose pas seulement en philosophe mais en militante. Sa conception politique refuse de se limiter à la catégorie « Femme », considérant que le racisme, le colonialisme, relèvent du même type de domination ; la catégorie « Femme » est donc à supprimer. La lutte se fera par la subversion des pratiques d’actes corporels de nouvelles sexualités, par lesquelles la physiologie du plaisir brouille la différenciation binaire de l’anatomie. On pourrait résumer sa position ainsi : la différenciation des sexes induit un rapport de domination, donc il faut réfuter et subvertir les théories de la différence anatomique des sexes (jusqu’à tout concept binaire). Traduit et affadi en français politiquement correct, son slogan pourrait être : « Pas de discriminations ».  
 Pourquoi donc se développe-t-il parfois une fracture entre le sexe génétique natif avec lequel nous apparaissons dans le monde, et le genre auquel nous nous sentons appartenir ? Cette distorsion peut avoir deux causes principales : d’une part, une faille intérieure spontanée entre le ressenti et la constitution naturelle, dont nous examinerons les causes possibles dans le cours de l’entretien, d’autre part le rôle important de l’éducation et de l’environnement, puisque nos connexions neuronales peuvent être modifiées par nos relations sociales. Ce dernier point est important, car il n’est pas absurde de supposer que le prosélytisme forcené qui est opéré depuis plusieurs années est responsable, pour une part non négligeable, de l’augmentation des dysphories de genre. Une amie d’origine allemande nous a expliqué que ses enfants et nombre de leurs amis, qui vivent encore outre-Rhin, se considèrent désormais comme flexibles. C’est-à-dire qu’ils se sentiront un jour de genre masculin et le lendemain de genre féminin. La première interrogation qui peut naître est de savoir si cette conception existentielle est fondée sur un réel vécu intérieur, ou bien si elle n’est pas en grande partie une adaptation à une tendance sociétale orchestrée par certains lobbys. Ces adolescents auraient-ils exprimé les mêmes tendances s’ils avaient vécu il y a cinquante ans, alors que le sujet n’était quasiment pas abordé ? Apporter une réponse ferme est impossible, mais l’hypothèse d’une influence notable des lobbys semble hautement probable. La conséquence de cette fracture entre sexe natif et genre ressenti, est que la personne ne sait plus qui elle est. Ce qui est particulièrement grave, puisque toutes les distorsions, tous les déséquilibres, sont générateurs de mal-être et de souffrance. Si l’âme qui s’incarne est évidemment asexuée, il n’en demeure pas moins que l’harmonie d’un être vivant ne peut être réalisée que si ses composantes physiques et psychiques sont en osmose. 
 Prenons l’exemple d’un enfant de 5 ou 6 ans, en pleine formation de sa personnalité physique, mentale et psychique. Que se passera-t-il si un adulte, détenteur d’une autorité naturelle due à son statut d’intervenant ou d’enseignant, insinue dans le cerveau de cet enfant l’idée qu’il n’est peut-être pas ce qu’il pense être, qu’il peut être à volonté un garçon ou une fille, voire aucun des deux ? Si l’enfant vit dans un milieu parental équilibré, avec des parents qui se sont construits des personnalités conformes à leurs natures originelles, qui ont intégré leurs énergies respectives yin et yang, les effets de cette pollution mentale seront sans doute infimes, pour ne pas dire nuls. Mais si l’enfant a le malheur de vivre dans un foyer violent ou dysfonctionnel, avec des parents qui n’incarnent pas leur rôle énergétique respectif, les conséquences sur son psychisme risquent d’être dévastatrices. On ne peut qu’être atterré de voir un livre sur la transidentité, comme Je m’appelle Julie, être destiné à des enfants à partir de 3 ans dans les écoles et les médiathèques. Le site Mamanslouves.org est une mine d’informations sur ces dérives qui gangrènent de plus en plus le milieu éducatif et sont une menace dont beaucoup de parents ne mesurent pas le pouvoir corrupteur. 
 Un article très complet, publié par l’association SOSéducation détaille tous les problèmes et dangers que pose cette intrusion de l’enseignement public dans ce qui devrait rester la sphère intime de chacun, et surtout les dérives engendrées par des interventions ouvertement perturbatrices, qui provoquent chez les enfants des troubles profonds. Deux exemples, rapportés par SOSéducation : le premier : l’intervention d’une association, en avril 2023, dans un établissement du Morbihan, en classe de CE1(je cite) : L’intervenant explique « qu'une petite fille peut naître avec une zézette ou un zizi, et qu'un petit garçon peut naître avec un zizi ou une zézette, ou avec les deux sexes. Le second exemple porte sur une intervention, en classe de CM2, dans un établissement de l’Hérault : Le corps nous appartient, du coup on est libre de choisir si on veut devenir une fille ou un garçon, on peut changer quand on veut même si la nature nous a fait différents. Les réactions des auditeurs sont particulièrement révélatrices de leur trouble : plusieurs enfants choqués et dégoûtés, d’autres sont perturbés et demandent à leurs parents si c’est vrai. L’un des enfants ne veut plus dormir dans la même chambre que sa sœur, un autre refuse que ses parents entrent dans la salle de bain quand il se douche… Choqués, des enfants ont pleuré, d’autres se sont bouché les oreilles… Enfants choqués, mutiques, une enfant très confuse après son retour de l’école.  Sans commentaire. 
 Comment s’étonner après cela que se pose la question du but véritablement recherché par ces effractions de contenus sexuels dans le cerveau d’enfants à l’âge de l’innocence. Sont-elles vraiment dans son intérêt, ou ne cherchent-elles pas plutôt à favoriser la déculpabilisation des adultes pédophiles, comme le souligne Sophie Audugé, présidente de SOSéducation, dans un courrier à Marc Sherringham, président du Conseil Supérieur des Programmes. Il ne faut pas oublier qu’Alfred Kinsey, professeur d’entomologie et de zoologie, auteur du célèbre Rapport, est l’une des sources d’inspiration des formations prônées par l’Éducation Nationale. Or ledit Kinsey était un défenseur de l’échangisme, mais aussi de la sexualisation des enfants. Le Pr Judith Reisman, fondatrice du mouvement anti-Kinsey, explique dans son ouvrage Sabotage sexuel, qu’une grande partie des données de l’entomologiste provenaient de pédocriminels. Ce qui n’est pas très rassurant.
 
 2/ La deuxième question qui se pose concerne les motivations de ce prosélytisme intense opéré par les lobbys LGBT. Plusieurs embryons de réponses sont possibles.  
 L’une des raisons invoquées est le désir de contrer la marginalisation des personnes trans et l’ostracisme dont elles sont (ou seraient) victimes. Il est certain qu’une transformation de cette importance peut provoquer l’éclatement familial et un handicap dans la vie professionnelle. Le but d’engendrer l’acceptation de la différence est noble, mais en l’occurrence, nous n’assistons pas, le plus souvent, à une simple éducation à la tolérance, mais à un débordement de prosélytisme. Ce qui est tout à fait différent. Quelles peuvent être les causes de ce changement d’orientation ? 
 Il est beaucoup question actuellement du fait que certains membres de l’élite mondiale souhaitent que la population terrestre diminue de manière importante. Il est vrai que nombre de déclarations, semblant prôner cette réalité, ont été détournées de leur contexte pour appuyer cette théorie. C’est le cas, semble-t-il, de celle prononcée au WEF par Albert Bourla, PDG, plus que controversé, de Pfizer. Il n’en demeure pas moins que des personnalités aussi éminentes que Jacques-Yves Cousteau, n’ont pas caché qu’ils étaient favorables à cette diminution du nombre d’humains. Le journal Le Progrès, en date du 9 août 2011, rapporte une de ses citations datant de 1991 : pour stabiliser la population mondiale, nous devons perdre 350 000 personnes par jour. De nos jours, l’un des gourous du WEF, Yuval Noah Harari, envisage clairement la dépopulation du monde : Une fois que vous savez comment produire des corps, des cerveaux et des esprits, alors la main d’œuvre bon marché en Afrique ou en Asie du Sud, et où qu’elle soit, ne vaudra tout simplement rien. Encore une fois, il me semble que la plus grande question qui se posera dans les prochaines décennies sur le plan économique et politique, sera quoi faire de toutes ces personnes inutiles… Et la grande question politique et économique du XXIe siècle sera de savoir pour quelle raison avons-nous besoin des humains ? Ou du moins, pour quelles raisons avons-nous besoin de tant d’humains ?  On ne peut pas être plus clair.
 
 Un spécialiste du transhumanisme, Laurent Alexandre, mentionne clairement dans ses discours le fait qu’il y aura, dans un futur proche, les membres de l’élite, et, en-dessous d’elle, des inutiles.  
 Ce désir de voir la population mondiale diminuer de façon importante n’est donc plus la vision de cerveaux complotistes, mais un programme enfanté par certains esprits puissants et, ce qui est plus grave encore, décisionnaires. Le souhait de voir l’expression sexuelle des générations futures perturbée en profondeur, n’est-il pas un moyen, parmi d’autres, de diminuer la fertilité des adultes de demain ? Ce pourrait être d’ailleurs aussi le but de la promotion de l’homosexualité, qui est un moyen efficace de freiner la procréation.  
 Une seconde motivation réside dans le fait que cette incitation au changement de sexe contribue à la matérialisation grandissante de l’être humain, et à l’effacement progressif de notre conscience intérieure. Pour les lobbys transgenres, la femme et l’homme se voient réduits à de simples organismes matériels, qui peuvent être modifiés, on pourrait même dire customisés, en fonction de leurs désirs et des performances de la science médicale. C’est d’ailleurs l’un des buts exposés encore une fois par Yuval Noah Harari, le théoricien de Klaus Schwab, gourou fondateur du World Economic Forum. (Je cite monsieur Harari) : 
 
 Les êtres humains ne sont finalement que des algorithmes biochimiques et si vous avez suffisamment de données et de puissance de calcul, vous pouvez hacker les algorithmes humains et à ce moment là vous pouvez contrôler et manipuler les gens. Les humains sont maintenant des animaux piratables. Vous savez, l’idée que les humains ont un libre arbitre, [que] quoi que je choisisse dans les élections ou les supermarchés c’est mon libre arbitre : c’est terminé ! Aujourd’hui nous avons la technologie pour pirater les êtres humains à grande échelle. Je veux dire, tout est numérisé, tout est surveillé, en cette période de crise il faut suivre la science ! 
 
 L’être humain, dans la vision de ces Frankenstein, deviendra, dans un avenir proche, un corps contrôlé par l’Intelligence Artificielle. Une fois que les enfants d’aujourd’hui auront été suffisamment influencés pour accepter n’importe quelle modification de leurs corps, il n’y aura plus aucune difficulté, dans quelques décennies, pour qu’ils acceptent de se faire greffer des extensions biomécaniques, ou un implant qui prendra les décisions à leur place, et contrôlera leurs existences à 100%.  
 Une autre preuve de ce désir de dépeuplement mondial réside dans le fait que l’euthanasie est, elle aussi, devenue un élément de propagande. Nous consacrerons à ce sujet l’un de nos prochains entretiens.  
 Vous avez des difficultés dans votre vie, vous êtes malade, triste ? Pas de problème, nous avons une petite pilule pour vous faire disparaître sans douleur ! La désintégration du système de santé est, elle aussi, un facteur favorisant. Lorsque l’hôpital public aura été bradé au privé, et que d’innombrables malades ne pourront plus avoir accès aux soins en raison de leur coût, une frange non négligeable de la population deviendra une trop lourde charge pour la société, et de ce fait sera sommée de disparaître. 
 Il est clair que nombre de propositions que nous voyons fleurir actuellement, présentées comme un bienfait pour toutes celles et tous ceux qui sont mal dans leur peau, sont en réalité une manipulation subtile destinée à servir les intérêts et les souhaits de la prétendue élite qui contrôle les gouvernements eux-mêmes. Ce n’est plus un secret que les dirigeants de nombreux pays, dont la France, les Pays-Bas, le Canada, la Nouvelle-Zélande… sont issus des Young Global Leaders, formés à l’école de Klaus Schwab et du WEF (World Economic Forum). C’est d’autant moins un secret qu’il est tout à fait possible de consulter sur Internet la liste de la centaine de futurs politiciens internationaux, formés et conditionnés chaque année dans cette école. 
 Faisons un court aparté sur ce sujet. Il me semble intéressant d’observer un phénomène étonnant. Comme nous l’avons précisé, cette institution créée par Klaus Schwab ne se cache aucunement. Le site est accessible à tous. Et pourtant, grâce à la discrétion extrême de nos médias mainstream, très peu de personnes ont connaissance de cet organisme. Nous avons fait un test en interrogeant de nombreuses connaissances, presque toutes cultivées et informées, et les résultats sont sans appel. Aucune n’a jamais entendu parler de Klaus Schwab, alors que cet homme se vante lui-même d’avoir la mainmise sur le monde occidental, grâce à la multitude des dirigeants qui ont été formatés dans son école. Stupéfiant ! 
 
 3/ Abordons le troisième point qui concerne la manière dont ce prosélytisme peut fonctionner. 
 
 Plusieurs facteurs favorisent son implantation.  
 L’un des premiers réside dans le fait que, depuis plusieurs décennies, il est progressivement inculqué dans nos esprits, par le biais de scientifiques plus ou moins bien intentionnés, que la Nature ne sait pas ce qu’elle fait, qu’elle est parsemée de manques, d’erreurs, et qu’il est de notre devoir, humains beaucoup plus intelligents qu’elle, de corriger ses aberrations. La terre a pourtant créé des merveilles depuis plusieurs milliards d’années, mais heureusement nous sommes arrivés pour pallier ses manquements et ses maladresses ! L’un des exemples les plus flagrants à l’heure actuelle, concerne le climat, que certains esprits supérieurs envisagent de modifier artificiellement, sans avoir la moindre idée des risques qu’ils font courir à la planète et à ses habitants. Un reportage d’Arte, datant de 2015, faisait le point sur les apprentis sorciers du climat. Le livre de Claire Séverac, intitulé : La guerre secrète contre les peuples, détaille les innombrables expériences effectuées depuis une soixantaine d’années dans notre atmosphère. 
 Le processus est le même en ce qui concerne la promulgation du changement de sexe à outrance, et cela, dès le plus jeune âge. La division de l’humanité entre le genre masculin (chromosomes XY) et le genre féminin (chromosomes XX) nous a été appris à l'école. La nature nous fait naître avec cet équipement génétique depuis environ trois millions d’années, mais ce serait donc une erreur fondamentale de se limiter à cette approche.  
 Pourtant, aujourd'hui encore, la donne ne semble pas avoir changé. Voici un extrait d’une conférence donnée au Collège de France le 18 octobre 2024 par Claudine Junien, professeure de génétique médicale : Le sexe est défini par la génétique : dès la conception, c’est la paire de chromosomes sexuels, XX, qui définit la femme, et XY, qui définit l’homme. Le sexe est binaire et présent dans toutes nos cellules. Ainsi le sexe repose sur 104 gènes spécifiques du chromosome Y, présents uniquement chez l’homme, et, sur environ 25 % des gènes de l’X (350/1500) qui s’expriment à raison d’une seule copie chez un homme, mais de deux copies chez la femme, en échappant à l’inactivation de l’X. On ne peut donc pas changer de sexe
 Voilà qui est clair. Nous ignorons ce que les décennies prochaines nous réservent, mais en ce début de 21eme siècle une certitude existe : quelles que soient les performances des cures hormonales et des opérations chirurgicales, jamais un homme ne deviendra vraiment une femme, et réciproquement. Tout au plus est-il possible d’approcher de plus ou moins près ce qui ressemble au sexe désiré.  
 Quelles sont donc les motivations profondes qui provoquent chez une personne le besoin impérieux d’opérer des changements radicaux dans son corps ? Pourquoi donc l’état dans lequel la source de vie nous a fait naître devient-il soudain une situation intolérable, voire contre nature ?  
 Et les incitations, qui se font de plus en plus pressantes, se développent-elles pour l’équilibre de notre bien-être, pour notre santé mentale, ou pour d’autres motivations, beaucoup moins altruistes et humanistes ?  
 Outre le fait, comme nous l’avons vu dans la première partie, que la modification en profondeur de nos corps peut être un moyen de faire diminuer la procréation, cette nouvelle mode se révèle du pain béni pour toute une frange de la médecine. Les endocrinologues et chirurgiens qui choisiront de profiter d’un engouement aussi important et de se plonger dans une lucrative altération des corps, ne chômeront pas dans l’avenir, si une telle vogue perdure.  
 
 Mais ce qui semble le plus grave réside dans les conséquences de ces incitations sur les personnes visées ? Elles sont programmées à un âge de plus en plus bas. Dans certaines écoles, c’est dès l’âge de trois ou quatre ans que des personnes censées apporter aux enfants qui leur sont confiés l’apprentissage d’un équilibre et d’un bien-être, entreprennent ce travail de sape d’une personnalité en pleine formation.  
 Comme nous l’avons vu précédemment, ce prosélytisme s’accompagne souvent d’une approche de la sexualité qui est un véritable viol de l’innocence enfantine, et un sabordage agressif de l’initiation progressive naturelle propre à chacun. Cette intrusion artificielle d’une révélation brutale de ce qui devrait demeurer une découverte intime et personnelle, est d’ailleurs à mettre en parallèle avec la promotion de la pédophilie, que l’on devrait nommer « pédocriminalité », qui, elle aussi, commence petit à petit à gangrener la société. On a vu tout récemment (début janvier 2023) la police écossaise qualifier les pédophiles de personnes attirées par les mineurs. Nombre d’exemples apparaissent chaque semaine sur le fait que toute une frange de responsables politiques, juridiques, considère cette déviance criminelle comme un processus qui n’appelle pas forcément une répression. Richard Gardner, psychiatre américain, a milité pour supprimer l’obligation de déclarer les agressions sexuelles sur enfants. Des pédiatres français ont été condamnés par le Conseil de l’Ordre pour avoir commis une intrusion coupable en dénonçant des incestes. On hallucine ! Constater que des esprits aussi brillants que Simone de Beauvoir, Louis Aragon, Bernard Kouchner, Patrice Chéreau, avaient signé une tribune en janvier 1977 pour défendre trois hommes incarcérés pour pédophilie, laisse pantois. 
 
 4/ Revenons au sujet du changement de sexe et à ses conséquences. Personne ne peut nier que l’enfance, et surtout l’adolescence, sont des périodes de troubles profonds, et de remises en question importantes. Deux aspects peuvent être pris en compte. 
 Le premier est purement physique et objectif. Lorsque l’enfant naît, il est, sauf exceptions rarissimes d’hermaphrodisme, de sexe féminin ou masculin. L’idéal de tout être humain est de grandir dans ce corps temporaire, en ressentant le plus d’harmonie possible pour cette enveloppe qui l’accueille, et de se sentir en conformité avec les pulsions qui l’accompagnent. Lorsque cet équilibre n’est pas réalisé, plusieurs possibilités s’offrent.  
 La plus courante est l’homosexualité, qui existe depuis des millénaires. Hormis dans certains milieux, religions, ou pays, elle est désormais admise sans problème.  
 La deuxième ressource, si l’on refuse l’homosexualité ou si elle présente une souffrance insupportable, consiste à opérer un travail sur le psychisme. Celui-ci est en effet malléable par nature, et il semble logique de se tourner vers lui pour restaurer une adaptation psychique harmonieuse de l’esprit au corps supposé défectueux.  
 Pourquoi donc, aujourd’hui, prôner une réorganisation du corps physique, qui ne peut s’opérer que par des mutilations ou reconstructions chirurgicales importantes, et par une refonte complète de l’équilibre hormonal du véhicule physique ? Il n’y a bien sûr pas de réponse unique absolue à cette question, mais plusieurs éléments contribuent à expliquer ce phénomène.  
 De façon paradoxale, l’un des premiers est la peur. Il est en effet étonnant que nombre de personnes éprouvent beaucoup plus de crainte à plonger dans leur inconscient, qu’à confier leurs corps à des chirurgiens qui vont le taillader et le remodeler. Un exemple, un peu en marge du sujet étudié ici, mais éclairant, nous a été fourni il y a quelques années par Angelina Jolie, qui a choisi délibérément de se faire pratiquer une ablation des seins, parce qu’il y avait un risque potentiel supposé de cancer mammaire futur ! Lorsqu’on sait que la peur est un facteur important dans l’apparition de nombreuses maladies, il aurait été logique qu’elle travaille sur cette hantise, afin de minimiser le plus possible son action potentielle sur la genèse d’une cancérisation. Pourtant, elle a choisi la solution mutilante radicale !  
 À cette peur, s’ajoute la facilité. Entreprendre un travail psychique demande une implication intérieure importante et parfois longue, même si des thérapies brèves plus ou moins efficaces sont utilisées depuis quelques années. Confier son corps à la chirurgie et à l’ingestion de produits chimiques permet de se décharger de tout investigation psychique personnelle, même si les conséquences physiques subies ne sont pas des plus aisées à supporter.  
 Un dernier point, qui peut paraître anecdotique, marginal, voire aberrant, doit cependant être exposé. Il s’agit du coût financier. Dans le cas où une personne hésiterait entre une psychothérapie et une transition, l’argent peut être un facteur à prendre en considération. La sécurité sociale française, par exemple, ne rembourse pas la première, mais prend en charge la seconde. Ce qui est susceptible, à juste titre, de choquer nombre d’assurés qui n’ont pas, par exemple, les moyens de se faire soigner chez un dentiste, alors qu'un changement de genre ne coûte rien. 
 
 Le second aspect aborde un domaine spirituel, et se montre donc tout à fait subjectif. Il ne concerne que les personnes ayant pris conscience que leur être ne se résume pas seulement à un corps physique, dépourvu de tout lien avec l’avant naissance et l’après décès.  
 Chez les personnes qui ont cette approche de l’être humain, ce que l’on appelle l’âme, ou conscience permanente, est un élément dépourvu de sexe. Lorsqu’elle s’incarne dans un corps physique, véhicule temporaire destiné à lui permettre une évolution dans le monde de la manifestation matérielle, celui-ci est déterminé dans ses caractéristiques (sexe, psychisme, intellect…), par les besoins de cette âme, pour parfaire son avancement durant le parcours d’une vie. L’analogie avec l’entrée d’un élève dans une classe est souvent utilisée pour illustrer ce processus. Cette vision de la finalité de la vie est à l’évidence en contradiction totale avec le fait de considérer que tout est hasard et dépourvu de but.  
 Pour les besoins de son évolution, l’âme s’incarne donc dans le véhicule corporel le plus adapté à l’apprentissage qu’elle doit opérer durant la vie qui se présente devant elle. Que se passe-t-il lorsqu’il y a un désir intense de changer la caractéristique fondamentale de cette enveloppe charnelle ? Est-il possible de le voir autrement que comme un refus de l’opportunité que nous offre la Vie d’expérimenter ce qui est utile à notre évolution ? L’immense majorité des êtres humains n’a pas conscience de cette situation, et considère que ce changement désiré ne peut être que positif et dépourvu de toute conséquence néfaste, puisqu’il résout, dans l’immédiat, un problème généré uniquement par une erreur de la Nature. Mais cette ignorance des causes sous-jacentes n’est-elle pas nuisible, sur les plans subtils, à l’évolution de l’âme ? La question mérite d'être posée. D'autant plus que, si les personnes n'ont le plus souvent aucun souvenir d'avoir vécu jadis dans un autre corps, celui-ci, bien que nouveau,  peut avoir conservé des mémoires traumatisantes qui s'expriment sans que la cause soit conscientisée par le sujet. Il peut être utile, pour celles et ceux que le sujet intéresse, de se plonger dans les ouvrages de Ian Stevenson, en particulier : 20 cas suggérant le phénomène de réincarnation
 Prenons deux exemples concrets.  
 Un soldat est mort jadis dans des conditions terribles, lors d’une guerre. Lorsque son âme se réincarne dans un nouveau corps masculin, et que le traumatisme de la vie passée est toujours vif dans sa conscience, il va peut-être détester ce véhicule corporel, habité qu’il est par une peur panique d’avoir à revivre les horreurs de jadis. Et c’est tout à fait compréhensible. En revanche, en décidant de devenir femme, afin d’échapper au sort redouté, il refuse l’opportunité de surmonter sa peur, et de découvrir qu’une vie d’homme n’est pas forcément liée à la violence et à la guerre.  
 Autre exemple. Une jeune femme a subi jadis le traumatisme d’un mariage forcé, ou bien a vécu des agressions sexuelles et son existence a été bouleversée par les violences criminelles endurées. Lorsque son âme se retrouve à nouveau dans un corps féminin, la hantise de revivre les mêmes supplices est si vive que l’unique solution paraît être le changement de sexe. Là encore, il s’agit d’une fuite devant l’expérience offerte de comprendre que l’existence, en tant que femme, n’est pas forcément synonyme d’agression et de domination subies.  
 Dans ces exemples, qui paraissent simplistes, mais n’en sont pas moins réalistes, deux solutions se présentent pour fuir le traumatisme. Soit changer de genre, soit travailler sur l’inconscient, en lui faisant comprendre et accepter que le présent ne sera pas une photocopie du passé. Le handicap majeur de la première option est que l’expérience dont l’âme a besoin est court-circuitée, refusée, avec le risque, comme c’est le cas pour les suicides, qu’une même situation se représente à nouveau dans la vie suivante, puisque la souffrance n’a été ni traitée, ni surmontée. 
 Toutes ces réflexions sur un sujet important pour l’évolution de notre civilisation, n’ont bien sûr de valeur que pour les personnes concernées, et surtout susceptibles de se poser les bonnes questions au moment où l’esprit envisage un changement radical du véhicule physique. 
 Ce qui est sûr, c’est que chacun devrait pouvoir être le maître absolu de ses choix, aidé seulement par des professionnels objectifs et capables d’apporter les bases de réflexion indispensables à une décision éclairée. Mais cette orientation intime est polluée par le prosélytisme qui règne depuis quelques années, et qui est d’autant plus perturbateur qu’il s’opère sur des enfants au stade de l’élaboration physique et psychique. Il est donc gravissime de voir des enseignants, responsables de la santé mentale des enfants qui leur sont confiés, aborder ce genre de sujet très marginal à un âge où le cerveau est incapable d’afficher la moindre maturité pour avoir une conscience claire du trouble supposé et de ses pseudo solutions. Une telle induction de questionnements artificiels, dans des esprits en commencement de construction, peut même être qualifiée de condamnable. 
 Régulièrement, paraissent des témoignages de personnes ayant opéré une transition et avouant la souffrance que ce choix leur fait vivre quotidiennement. Plusieurs vidéos sont disponibles sur YouTube. Pourtant, le site genderGP affirme que le nombre de personnes regrettant leur transition est infime, ne dépassant pas 3%. Est-ce vrai ? Difficile de le savoir, étant donné que le site est engagé à fond dans cette orientation transgenre. Depuis la période Covid, nous avons appris qu’il est capital de connaître la source des informations recueillies sur Internet, afin de pouvoir discerner le degré de vérité de celles-ci. 
 Répétons-le encore une fois, chaque être humain a le droit absolu de disposer de son corps. S’il trouve (ou croit trouver) le bonheur dans sa transformation, il est sain de s’en réjouir. En revanche, ce qui est dérangeant, voire criminel dans certaines situations, c’est l’utilisation par de puissants lobbys du mal-être de certaines personnes, en particulier mineures, pour inciter un grand nombre d'entre elles à s’engager dans une refonte totale de leur corps physique. D’autant plus que leurs intentions ne sont certainement pas aussi généreuses et altruistes qu’elles veulent en donner l’apparence. 
 Et n’oublions jamais cette vérité, que nous développerons peut-être un jour, émise par Lise Bourbeau, auteure des livres Les cinq blessures qui empêchent d’être soi-même, et sa suite : La guérison des cinq blessures : « Ce n’est que l’ego qui croit que nos souffrances sont causées par les autres. Tant que nous acceptons cette croyance, faisant de nous des victimes, aucun cheminement spirituel n’est possible »
 Terminons cet épisode sur une note humoristique, avec une citation due à Bill Maher, le présentateur humoriste américain : Si les enfants savaient à huit ans ce qu’ils voulaient être, le monde serait empli de cow-boys et de princesses. Moi, je voulais être un pirate. Dieu merci, personne n’a prévu de m’enlever un œil et de m’attacher une jambe en bois.  
 
 
 
  Bernard SELLIER