Pure Conscience, guides spirituels, Dan SPEERSCHNEIDER

À la rencontre de guides et de textes inspirants... 
«Le degré de spiritualité n'a rien à voir avec ce en quoi vous croyez,  mais tout à voir avec votre état de conscience.»   Eckhart TOLLE 

                                                                                  
Dan SPEERSCHNEIDER


Site officiel

«Lorsque le son a disparu, l’Écoute n’a plus rien à écouter, et pourtant Elle est toujours là.»

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Ses textes sur le site « Pure Conscience » :

   
   ( Le texte ci-dessous est extrait du site officiel de Dan Speerschneider )

  Tout parcours prend place dans et en tant que l'atemporelle Présence que nous sommes et ne définit donc en rien ce que nous sommes vraiment. Cette page peut donc sembler totalement incongrue sur ce blog dont le seul objet est de pointer vers notre véritable nature impersonnelle.  
 
 Mais comme de nombreuses personnes ont insisté pour qu'il y ait une telle page, la voici. Le corps mental a bien ses propres idiosyncrasies, son histoire, ses résonances particulières et ses singularités qu'il n'y a pas lieu de nier. 
 
   Quelques remarques liminaires. 
 
 Tout parcours mis en mots est tracé de façon complètement abusive et pourrait insidieusement faire croire ici que les expériences, rencontres, pratiques et savoirs relatifs acquis seraient "le" chemin obligé du retour vers le Soi. Or, il n'y a ni chemin particulier ni chaîne causale menant à l'éveil de notre vraie nature omniprésente. 
 
   De plus, je vous épargne ici les épisodes sombres de souffrance morale, de traversées du désert, d'orgueil démesuré, de conflits, de violence, d'avidité, de deuils et de toute la gamme des expériences de séparation qui ont aussi fait partie de ce parcours de vie. Et pourtant, tout autant que les éclosions lumineuses, les diverses pratiques et enseignements ainsi que la rencontre avec le maître, ces pièces moins reluisantes sont essentielles au puzzle. Sans elles, nous n'aurions pas toutes ces rencontres avec les murs de la réalité qui sont souvent le cœur du véritable enseignement. L'impuissance a bien été pour moi, la porte la plus directe vers la réalité. (Voir article : "De la grâce des murs" du 31/07/2014). Et, d'un point de vue profond, la souffrance c'est toujours l'Amour qui se cherche. 
 
   Le jour de mon 7ème anniversaire, alors que j'étais en train de jouer dehors dans l'herbe de la cour de notre immeuble de Copenhague, aux premiers rayons chauds d'un soleil printanier, je fus saisi par un silence d'une densité incroyable. Je réalisais que j'étais conscient d'être conscient, et me mis à réfléchir sur la notion du temps, sur la vie et la mort. "Aujourd'hui j'ai 7 ans et l'année prochaine j'aurais 8 ans" me disais-je, mais, au cours de cette réflexion que je poussai jusqu'au bout, je réalisai soudain, avec stupéfaction que le temps n'existait pas réellement et que le Maintenant qui se vivait en cet instant serait toujours le même Maintenant dans lequel apparaîtrait le 8 ème anniversaire. Tout était déjà là, dans ce simple constat émerveillé de l'enfant. Je ne fis pas part de cette découverte à mes parents mais me fit la promesse de ne jamais oublier cela, et cependant l'ultime réalité sembla se voiler à nouveau.  
 
   À l'âge de neuf ans, je quitte avec ma famille le Danemark natal et nous nous installons dans le sud de la France. Au cours de l'enfance et de l'adolescence plusieurs expériences d'unité bouleversante avec la nature et les situations ont lieu dans un contexte non religieux. Elles ont certainement contribué à instiller à la fois un pressentiment et une puissante nostalgie de l'unité. 
 
   Je cherchais des réponses mais à cause d'un imaginaire et d'un environnement limité, je croyais pouvoir les trouver au travers de l'accumulation des connaissances. J'ai donc fait des études de Sciences Politiques et obtenu une Maîtrise de Philosophie à Paris. Néanmoins, cette quête de la compréhension du monde et de la vie au travers des études universitaires - bien que fort stimulante sur le plan intellectuel - ne faisait que raviver ma soif de l'unité tant de fois pressentie. Je compris très vite que l'accumulation de savoirs était une quête sans fin qui ne pourrait jamais emplir mon cœur. 
 
   Avec la musique je vivais spontanément cette immersion dans l'unité. La voie de la musique et du chant, par ce qu'elle réveillait en moi, semblait s'accorder de façon tellement plus directe avec ma sensibilité. Je suivis donc cette intuition, au grand dam de mon entourage et, renonçai à une "carrière prometteuse" de formateur en stratégie et analyse financière chez IBM. 
 
   En 1991, j'entre dans les chœurs de l’Opéra de Paris, où je travaille encore aujourd’hui.

    À suivre sur le site de Dan Speerschneider...