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«Le degré de spiritualité n'a rien à voir avec ce en quoi vous croyez,  mais tout à voir avec votre état de conscience.»   Eckhart TOLLE 

                                                                                                     
Johannes ECKHART


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«Là où finit la créature, là commence l'être de Dieu. Tout ce que Dieu demande de la façon la plus pressante, c'est de sortir de toi-même, dans la mesure où tu es la créature, et de laisser Dieu être Dieu en toi.»

   
 Le texte ci-dessous est extrait du site : Narthex.

 «Johannes Eckhart von Hochheim, dit Maître Eckhart (1260-1328), est un dominicain allemand du XIVe siècle. « Il est le fondateur du courant de la « mystique rhénane » qui, écrit la théologienne Marie-Anne Vannier, correspond à une époque - le XIVe siècle, une région et une langue - le moyen haut-allemand (Mittelhochdeutsch). On définit ce courant spirituel et philosophique par cette formule : "Devenir par grâce ce que Dieu est par nature", d'après Maxime le Confesseur. » Ses disciples dominicains Jean Tauler (1300-1361) et Henri Suso (1295-1366) sont, avec lui, les trois principaux représentants de la mystique rhénane : « L’union à Dieu aboutit chez Eckhart à la naissance du Christ dans l’âme, chez Suso à l’alliance avec la Sagesse éternelle, chez Tauler à l’amitié divine.

  Johannes Eckhart est né vers 1260 à Hochheim près de Gotha, en Thuringe. Il entre, à l’âge de 15 ans, comme novice au monastère dominicain d’Erfurt. Après avoir suivi le cursus médiéval des arts libéraux, il accomplit de brillantes études de philosophie et de théologie à Cologne. Entre 1294 et 1298, il exerce la charge de prieur du monastère d’Erfurt et de vicaire général de Thuringe. 
 
 C’est à cette époque qu’il rédige son ouvrage « Entretiens spirituels » (Reden der Unterweisung), réflexions développées à la demande de ses frères. Ses fonctions sont suspendues par son enseignement à l’université de Paris en 1302 et 1303. En 1303, il est nommé premier prieur provincial de Saxe et se déplace beaucoup pour rendre visite aux cinquante couvents dont il a la charge. En 1307, il devient vicaire général de la province de Bohême, qui s’étend des Pays-Bas à Prague.

 Un second séjour parisien se déroule en 1313 ou 1314 et il entreprend l’Oeuvre tripartite. Il est alors nommé vicaire général de Teutonie, tout en résidant jusqu’en 1323 à Strasbourg qu’il quitte pour Cologne. Pendant cette période strasbourgeoise, il rédige le Livre de la Consolation divine, des Sermons (Sermon de l’homme noble) et le Commentaire de l’Evangile de Jean. 

 L’œuvre de Maître Eckhart comprend à la fois une centaine de Traités et Sermons prêchés en allemand aux béguines et aux moniales, et une oeuvre en latin qui correspond à son enseignement théologique dans les villes universitaires (Sermons, Questions parisiennes, Œuvre tripartite…).
 
 En 1325 des doutes sont émis quant à son orthodoxie et sa façon de prêcher. En 1326, il est accusé devant l’Inquisition et interrogé, en 1327, par le chapitre de la cathédrale de Cologne. Il en appelle au pape Jean XXII et souligne le caractère infondé de son procès. Lors de la condamnation de certaines propositions extraites de ses œuvres, Eckhart est déjà mort, sans doute sur la route d’Avignon, à la rencontre du pape. On n’a pas connaissance du lieu de sa sépulture.»

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