À la rencontre de guides et de textes inspirants... 
«Le degré de spiritualité n'a rien à voir avec ce en quoi vous croyez,  mais tout à voir avec votre état de conscience.»   Eckhart TOLLE 

                                                                
  Emanuel SWEDENBORG  


Page Wikipedia

« Rien ne dompte la conscience de l'homme, car la conscience de l'homme c'est la pensée de Dieu. »


Ses textes sur le site « Pure Conscience » :

   
  Le texte ci-dessous est un extrait de la page qui lui est consacrée sur le site Agora.qc.ca.             

  « 
Né à Stockholm en 1688, mort à Londres en 1772. Il était le fils de J. Soedberg, évêque luthérien de Skara (Vestrogothie). Il se distingua d’abord dans la poésie; à vingt ans, il publiait des Carmina miscellanea (Upsal, 1709). En même temps, il étudiait la théologie, les langues, les sciences mathématiques et les sciences naturelles; à vingt-sept ans, il publia Le Dédale hyperboréen, ensemble de dissertations scientifiques qui fut remarqué. En 1716, Charles XII le nomma assesseur des mines; en 1719, Ulrique-Eléonore lui conféra des lettres de noblesse, sous le nom qu’il a illustré. Cet anoblissement lui donnait une place dans les États du royaume. En 1734, parurent ses Opera philosophica et metallurgica (3 vol., in-fol.); en 1738, son Oeconomica regni animalis. Ses écrits sur la métallurgie sont encore estimés aujourd’hui [à tout le moins à la fin du XIXe siècle – note de L’Enc. de l’Ag.]. Il devint membre des académies de Stockholm et de Saint-Pétersbourg. Aux travaux de la première partie de la vie de Swedenborg, mais entachés déjà de spéculations et de mysticités incompatibles avec l’esprit de la vrai science, appartiennent encore les ouvrages suivants : Prodromum principiorum, où il émit ses idées sur la doctrine atomique; Prodromum rerum naturalium; Prodromum philosophiae ratiocinantis. – En 1743, pendant un séjour de Swedenborg à Londres, Dieu lui révéla la mission qu’il lui confiait, et lui dit : « Je suis le Seigneur, Créateur et Rédempteur; je t’ai choisi pour faire connaître aux hommes le sens intérieur et spirituel des Saintes-Écritures. Je te dicterai tout ce que tu devras écrire. » Swedenborg était alors âgé de cinquante-cinq ans. Dès lors, il se sentit en communication avec le monde spirituel; non seulement il conversait avec les anges et même avec Dieu, mais il apercevait directement les choses du monde spirituel. Il les observait et les notait, pour les relater fidèlement. Elles sont exposées dans les Arcana coelestia (Londres, 1749-1757, 8 vol., in-4) et dans deux ouvrages publiés imméditament après : De coelo et inferno ex auditis et visis (1758); De nova Hierosolyma (1758). Autres écrits : De cultu et amore Dei (Londres, 1745, 2 vol.); Sapientia angelica de divino opere (1763); Vera christiana religio seu theologia novae Ecclesiae (1771), résumé de la doctrine de Swedenborg sur la foi. 
 
 Dans l’ensemble de l’univers, dont les savants prétendent déterminer les lois, Swedenborg enseigne qu’un immense domaine échappe à la vue restreinte de l’homme. En dehors et au-dessus du monde matériel, où se poursuivent les recherches de la science profane, il décrit un monde spirituel, qui est, comme le monde entrevu déjà par Platon, un monde des causes, et qui n’est pas moins substantiel, ni moins réel, que celui que nous observons. Dans l’univers, dont une partie reste invisible, tout se tient; et chaque homme est en relations avec des esprits bons ou mauvais, anges ou démons. Suivant qu’il écoute les uns ou les autres, il s’améliore ou se déprave. S’il n’a point toujours connaissance des ces relations, c’est faute d’attention ou de réflexion. L’âme humaine a la forme du corps; elle devient de plus en plus immatérielle, à mesure que l’homme se purifie. – Le monde n’a point été créé de rien, mais il résulte d’une émanation de la substance divine, de Dieu, qui a fait de l’univers visible le dépositaire et le représentant de sa sagesse et de son amour : de sa sagesse, dans l’homme; de son amour, dans la femme. – Le caractère des livres qui contiennent la parole de Dieu est de renfermer, sous l’enveloppe de la signification littérale, un sens spirituel, accessible seulement aux régénérés. La lettre reflète les opinions particulières et les erreurs des époques où elle a été écrite, mais l’inspiration divine qui a présidé à la rédaction des livres, a inséré sous cette grossière enveloppe une révélation continue sur les sujets relatifs au développement de l’être spirituel et moral, soit comme individu, soit comme Église. Le but principal des Arcana caelestia est d’exposer le sens spirituel de la Genèse et de l’Exode. – Dieu est amour et sagesse. Sa providence veille sur toutes ses créatures. Pendant leur existence terrestre, il les entoure de tout ce qui peut préparer pour elles la meilleure éternité; mais il s’abstient de violer leur liberté. Il ne damne aucune d’elles, et il cherche jusque dans l’enfer à adoucir le sort qu’elles se sont fait. Toutefois, les lois de l’ordre divin ne permettent l’entrée du ciel qu’à l’âme repentante et plus ou moins accessible à l’influence céleste. Le germe du salut peut se développer dans l’autre vie; mais si l’homme est confirmé dans le mal, au moment où se termine son épreuve terrestre, le séjour du ciel serait pour lui une cause d’indicibles tortures. – Dieu est descendu sur la terre, en la personne du Sauveur. Il a pris dans le sein d’une vierge une humanité pécheresse; et toute sa carrière a eu pour but de purifier cette humanité, en remplaçant les éléments mondains par une humanité glorifiée. Les tentations qu’il a subies, et dont il a toujours triomphé, ont été le moyen ordinaire de cette purification; mais le plus grand et le dernier a été le supplice de la croix. La mort de Jésus n’est point une expiation; elle est, au contraire, le triomphe définitif de la lumière sur les ténèbres, et l’écrasement de la puissance du mal. Dans cet ordre d’idées, la foi n’est plus cette immolation de la raison humaine devant l’incompréhensible, dont on a voulu faire le centre de la religion. C’est un état de croyance basé sur l’amour, qui porte l’âme vers un sauveur accessible à sa pensée et à ses sentiments...
 »

            À suivre...

Pure Conscience, guides et enseignants spirituels, Emanuel SWEDENBORG