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«Le degré de spiritualité n'a rien à voir avec ce en quoi vous croyez,  mais tout à voir avec votre état de conscience.»   Eckhart TOLLE 

                                                                
Vimala THAKAR


Site officiel

« Être spirituel, c'est voir la totalité dans le particulier. »


Ses textes sur le site « Pure Conscience » :

La méditation, une manière de vivre

   
   Le texte ci-dessous est un extrait de la biographie visible sur le Site personnel.             

   
Vimala naît en Inde, dans la province du Mahârâstra, près de Bombay en 1923. Son père, avocat, homme de loi, linguiste très cultivé, a étudié toutes les religions, mais n'en pratique aucune. Brahmane sans caste et rationaliste éclairé, il est ouvert à tous et a des amis dans plusieurs courants religieux. Il sensibilise sa fille aux questions spirituelles tout en lui demandant de ne se mettre sous la dépendance d'aucun gourou. "Le maître, lui dit-il, est dans ton coeur." 
 
   De son côté, le grand-père maternel de Vimala reçoit chez lui des yogis, des sanyasis et des svâmis. Il a ainsi connu Vivekananda, accueilli Saî Baba (l'ancien) et pratiqué le yoga sous la conduite de Svâmi Sîtaramdas. Sa fille, la mère de Vimala, croit en un Dieu personnel et n'est pas rationaliste comme son mari, mais tous deux vivent dans une atmosphère de liberté et d'affection. Vimala grandit donc dans un climat de cosmopolitisme religieux et de tendresse familiale auquel elle dit devoir beaucoup. Elle fait remonter ses premières aspirations religieuses à l'âge de trois ans et sa quête d'un Dieu personnel à l'âge de cinq. À sept ans, elle commence l'apprentissage du yoga et à douze, ayant déjà lu les biographies des grands maîtres indiens, elle fait une fugue pour motif religieux : elle veut aller vivre à Calcutta dans l'ashram de Vivekananda. Son père lui demande alors de continuer sa recherche... à la maison. 
 
   À quinze ans, son Dieu personnel cède la place à l'Énergie de l'esprit, et la vie qu'elle mène est d'une grande austérité. Mais bientôt, l'université élargit son champ de vision : elle y étudie la logique, la morale, la psychologie, la métaphysique et prend contact avec la philosophie occidentale. Le soufisme la stimule, la vie de Jésus l'enthousiasme et le bouddhisme lui apprend la relativité de toute approche idéologique du réel. 
 
   Au terme ce ces études, alors qu'elle a dix-neuf ans, elle part dans les Himalayas passer trois mois dans une grotte où Swâmi Ramtirth a vécu. Là, dans une solitude totale, elle fait l'expérience d'une conscience sans ego et de certains phénomènes parapsychiques. L'expérience aussi d'une énergie particulière, d'un autre ordre que celle que l'on connaît ordinairement. Mais, mentalement engourdie et affaiblie par ses austérités, le manque de nourriture et de sommeil, elle a un accident: lors d'un bain dans le Gange, elle se trouve emportée sans force, puis inconsciente. Des disciples de Svâmi Sivanada, qui voient flotter son corps, la sauvent in extremis. Elle interrompt alors sa quête himalayenne et retourne chez ses parents. 
 
   Un voyage aux Etats-Unis et en Angleterre la met en contact avec les disciplines scientifiques et les réalités technologiques. Son approche religieuse par les voies traditionnelles de l'Inde passe alors au second plan. C'est à cette époque qu'elle rencontre Vinoba Bhave, héritier spirituel de Gandhi, soucieux de promouvoir une révolution sociale non-violente dans la société indienne. Elle entre dans le mouvement Bhoodan et y passe huit années durant lesquelles elle visite presque tous les états de l'Inde, tenant des meetings, organisant des camps de travail, collectant des dons de terres pour les distribuer aux paysans. C'est pour elle une période d'intense activité et de surmenage. Elle y use sa santé et se le reprochera plus tard.

            À suivre...

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