"Se sentir uni à tout, c’est aimer."
"S’éveiller sur le plan spirituel, c’est s’éveiller du rêve de la pensée."
"L’identité de l’ego, qui dépend de la comparaison, se nourrit du fait d’avoir plus. Il peut s’accrocher à n’importe quoi. Si tout le reste échoue, on peut renforcer un sentiment de soi fictif en s’estimant traité injustement par la vie, ou plus malade qu’un autre."
"L’intelligence véritable agit dans le silence. Le calme est l’espace de la créativité et des solutions."
"Le sentiment de soi égoïque a besoin de conflits, car son sentiment de séparation tire sa force de la lutte, en démontrant que ceci est « moi », mais que cela n’est pas « moi »."
"La structure même du soi égoïque comporte un besoin d’opposition, de résistance et d’exclusion destiné à maintenir le sentiment de séparation dont dépend sa survie. C’est donc « moi » contre « l’autre », « nous » contre « eux »."
"Porter son attention au Présent, ce n’est pas nier ce qui est nécessaire, c’est reconnaître l’essentiel."
"La division de la vie en passé, présent et futur est une construction mentale, et, en définitive, illusoire… On ne peut se rappeler le passé que Maintenant. Ce que vous vous rappelez est un événement survenu dans le Présent, que vous vous rappelez Maintenant. Le futur, lorsqu’il arrive, est le Présent. Donc, tout ce qui est réel, la seule chose à jamais se produire, c’est vraiment le Présent."
"Je ne suis ni mes pensées, ni mes émotions, ni mes perceptions sensorielles,i mes expériences. Je ne suis pas le contenu de ma vie. Je suis la Vie. Je suis l'espace dans lequel tout se produit. Je suis la Conscience. Je suis le Présent. Je Suis."
"Vous ne trouverez pas la paix en réorganisant votre condition de vie, mais en prenant conscience de qui vous êtes sur le plan plus profond."
"...En réalité, vous n'avez pas de vie, vous êtes la vie. La seule vie qui soit, la conscience unique qui englobe l'univers et prend une forme temporaire pour faire l'expérience d'elle-même en tant que pierre ou brin d'herbe, comme animal, personne, étoile ou galaxie."
"Une quête spirituelle implique le fait d'avoir besoin du futur. Si c'est ce que vous croyez, cela s'avérera pour vous : vous aurez vraiment besoin du temps, jusqu'à ce que vous voyiez que vous n'en avez pas besoin pour être qui vous êtes."
"Tout comme l'eau peut être solide, liquide ou gazeuse, on peut considérer que la conscience est "gelée" sous forme de matière physique, "liquide" sous forme de mental et de pensée, ou sans forme en tant que conscience pure. La conscience pure, c'est la Vie avant sa manifestation, et cette Vie regarde le monde à travers "vos" yeux, car la conscience est votre nature. Lorsque vous savez que c'est ce que vous êtes, vous vous reconnaissez en tout."
"La vie de la plupart des gens est menée par le désir et la peur. Le désir, c'est le besoin de vous donner quelque chose qui vous permettra d'être davantage vous-même. Toute peur est celle de perdre, donc de subir une diminution, d'être amoindri. Ces deux mouvements occultent le fait que l'Etre ne peut ni s'ajouter, ni se soustraire. L'Etre dans sa plénitude est déjà en vous, maintenant."
"Le lâcher-prise est la transition intérieure de la résistance à l'acceptation."
"Le lâcher-prise vient lorsque vous ne vous demandez plus : "pourquoi cela m'arrive-t-il ?"."
"Accepter l'inacceptable est la plus grande source de grâce en ce monde"."
"Tout dans la nature est uni non seulement en soi, mais aussi à la totalité. Rien ne s'est retiré de la trame de l'univers en proclamant une existence séparée : "moi" et le reste de l'univers. La contemplation de l'univers peut vous libérer de ce "moi", le grand fauteur de troubles."
"En ne percevant la nature que par l'esprit, ou la pensée, vous ne pouvez sentir sa vitalité, son état d'être. Vous n'en voyez que la forme, sans prendre conscience de la vie qui bat à l'intérieur - le mystère sacré."
"Lorsque vous percevez la nature, réservez-vous des espaces de non-pensée, de non-mental. Si vous l'approchez ainsi, elle vous répondra en participant à l'évolution de la conscience humaine et planétaire."
"Seul le calme intérieur vous donne accès au calme des pierres, des plantes et des animaux. Lorsque votre mental bruyant se retire, vous pouvez vous relier profondément à la nature et dépasser le sentiment de séparation créé par l'excès de pensées... L'arbre, la fleur, l'oiseau, la pierre n'ont pas conscience de leur beauté ni de leur caractère sacré... Par vous la nature prend conscience d'elle-même. Elle vous a attendu, pour ainsi dire, pendant des millions d'années."
"Ne plus juger une personne, ce n'est pas ne pas voir ses gestes. C'est reconnaître que son comportement correspond à une forme de conditionnement et que vous la voyez et l'acceptez ainsi... Cela vous libère, de même que l'autre, de l'identification au conditionnement, à la forme, au mental. Ainsi l'ego ne dirige plus vos relations."
"L'amour ne veut ni ne craint rien."
"Si son passé était le vôtre, sa douleur la vôtre, son niveau de conscience le vôtre, vous penseriez et agiriez exactement comme lui. Avec cette prise de conscience, vienent le pardon, la compassion, la paix. L'ego n'aime pas entendre cela, car s'il ne peut plus être réactif et vertueux, il perd de sa force."
"Lorsque vous recevez comme un noble invité quiconque entre dans l'espace du Présent, et que vous laissez cette personne être soi, elle commence à changer."
"L'écoute véritable dépasse largement la perception auditive. C'est l'attention éveillée, un espace de présence dans lequel les paroles sont reçues... Cet espace est un champ de conscience homogène dans lequel vous rencontrez l'autre sans les barrières créées par la pensée con ceptuelle. Ainsi cette personne n'est plus "autre". Dans cet espace, vous êtes tous deux reliés en une seule conscience."
"La mort n'est pas le contraire de la vie. La vie n'a pas de contraire. Le contraire de la mort est la naissance. La vie est éternelle."
"La culture occidentale entretient un déni généralisé de la mort... Une culture qui nie la mort finit par devenir superficielle, préoccupée uniquement par la forme extérieure des choses. Lorsqu'on nie la mort, la vie perd sa profondeur."
"Voici le miracle : derrière chaque condition, personne ou situation apparemment "mauvaise", se cache un bienfait plus profond. Ce dernier se révèle à vous - en vous et à l'extérieur - par l'acceptation de ce qui est . "Ne t'oppose pas au mal" est l'une des plus grandes vérités de l'humanité."
(L'art du calme intérieur)
"... Si vous n'en connaissez pas les mécanismes fondamentaux et que vous ne savez pas le reconnaître, l'ego vous amènera malgré vous à vous identifier à lui toujours et encore. Ceci veut dire qu'il prend le contrôle, qu'il est un imposteur prétendant être vous... L'acte de reconnaissance lui-même est une des façons permettant à l'éveil de se produire. Quand vous reconnaissez ce qui est inconscient en vous, ce qui rend cette reconnaissance possible est en fait la conscience émergente. C'est l'éveil. Vous ne pouvez pas vous battre avec l'ego et gagner, tout comme vous ne pouvez pas vous battre contre l'obscurité. Il faut simplement que la lumière de la conscience éclaire l'obscurité. Et cette lumière, c'est vous."
" Selon les enseignements chrétiens, l'humanité se trouve dans un état collectif normal de "péché originel". Le terme "péché" a été grandement incompris et mal interprété. Dans la traduction littérale de l'ancien grec, langue dans laquelle le Nouveau Testament fut rédigé, pécher veut dire "manquer le but" comme l'archer manque sa cible. Pécher veut donc dire manquer le but de l'existence humaine."
"On ne devient pas bon en essayant d'être bon, mais en trouvant la bonté qui est déjà en soi et en lui permettant de s'exprimer."
"... Il est possible de transformer radicalement la conscience humaine. Selon les enseignements hindous, et parfois dans les enseignements bouddhistes aussi, cette transformation est appelée illumination. Dans ses enseignements, Jésus la nommait salut. Quant au bouddhisme, il l'appelle fin de la souffrance. On utilise aussi les termes éveil, libération et réalisation pour décrire cette transformation."
"En fait, plus vous assimilez vos pensées (croyances) à votre identité, plus vous vous coupez de votre dimension spirituelle intérieure".
"... Le degré de spiritualité n'a rien à voir avec ce en quoi vous croyez, mais tout à voir avec votre état de conscience."
"L'ego n'est rien d'autre qu'une identification à la forme, principalement aux formes-pensées... Cette identification se traduit par une inconscience totale de mon lien avec le Tout, avec tout autre être et avec la Source. Cet oubli, c'est le péché originel, la souffrance, l'illusion."
"Plus vous attribuez des étiquettes verbales ou mentales aux choses, aux gens ou aux situations, plus votre réalité sera superficielle et inerte. Plus vous serez hermétique à la réalité, au miracle de la vie qui se déploie continuellement en vous et autour de vous. Avec les étiquettes, on gagne en ingéniosité, mais on perd en sagesse, joie, amour, créativité et vivacité."
"La reconnaissance d'une illusion est aussi sa fin. Sa survie dépend du fait qu'on la prend à tort pour la réalité. Alors, en voyant ce que vous n'êtes pas, la réalité de tout ce que vous êtes émerge toute seule."
"Paradoxalement, ce qui maintient la soi-disant société de consommation active, c'est le fait que la tentative de se retrouver dans ces objets ne fonctionne pas. Comme la satisfaction de l'ego est de courte durée, vous en voulez davantage. Donc, vous continuez d'acheter, de consommer."
"La plupart des gens n'évoluent pas dans une réalité vivante, mais dans une réalité conceptuelle."
"L'identification de l'ego aux objets crée un attachement à ces derniers, une obsession des objets, qui à son tour crée une société de consommation et des structures économiques où la seule mesure du progrès est l'"éternel plus". La quête sans frein de ce plus, d'une croissance infinie est un dysfonctionnement, une maladie. Il s'agit du même dysfonctionnement qu'on trouve dans les cellules cancéreuses dont le seul but est de se multiplier, inconscientes du fait que cette multiplication amène leur propre destruction en détruisant l'organisme dont elles font partie."
"L'ego a tendance à assimiler l'avoir à l'être : j'ai, donc je suis. Et plus j'ai, plus je suis. L'ego vit de comparaison. La façon dont les autres vous voient devient la façon dont vous vous voyez."
"Si vous êtes conscient que vous êtes identifié à une chose, l'identification cesse d'être totale. "Je suis la vigilance qui est consciente de cet attachement". C'est ainsi que commence la transformation de la conscience."
"Une fois que l'ego s'est trouvé une identité, il ne la lâche plus. Il est fréquent et frappant que l'ego en quête d'une identité plus forte puisse créer des maladies pour pouvoir se renforcer."
"L'oubli de l'Etre, illusion première, illusion de la division absolue, fait de la réalité un cauchemar... Descartes rendit cette illusion première par son célèbre énoncé (qu'il considérait comme une vérité première) : "Je pense, donc je suis"... Il n'avait pas trouvé la vérité ultime, mais le fondement ultime de l'ego."
"Quand les formes auxquelles vous vous étiez identifié s'effondrent ou vous sont reprises, il y a effondrement de l'ego étant donné que l'ego est l'identification à la forme. Alors, quand il n'y a plus rien à quoi s'identifier, qui êtes-vous ? Quand les formes autour de vous meurent ou que la mort approche, le sentiment de l'Etre, du Je suis, est libéré de son association à la forme : l'esprit est libéré de son emprisonnement à la matière... Vous réalisez que votre véritable identité est la conscience elle-même plutôt que ce à quoi la conscience s'était identifiée."
"Chaque fois qu'un humain subit une perte tragique, il résiste ou il cède. Certaines personnes deviennent amères ou pleines de ressentiment. D'autres deviennent sages, tendres et pleines de compassion. Céder veut dire accepter ce qui est et être ouvert à la vie. La résistance est une contraction interne, un durcissement de la carapace de l'ego. Vous vous fermez. Tout geste que vous posez quand vous vous trouvez dans cet état de résistance... créera davantage de résistance extérieure et l'univers ne sera pas de votre côté. La vie ne vous aidera pas. Quand... vous lâchez prise, une nouvelle dimension de la conscience s'ouvre. Si vous pouvez ou devez poser un geste, ce dernier sera posé en harmonie avec le tout et soutenu par l'intelligence créatrice, par la conscience non conditionnée avec laquelle vous devenez un grâce à l'ouverture dont vous faites preuve."
"Quand vous vivez par le truchement du moi créé par le mental fait de pensées et d'émotions qu'est l'ego, le fondement de votre identité est précaire parce que, de par leur nature, les pensées et les émotions sont éphémères. C'est ce qui fait que chaque ego se bat continuellement pour survivre et qu'il essaie de se protéger et de se renforcer."
"La récrimination est une des stratégies que l'ego préfère pour se renforcer."
"Ne pas réagir à l'ego des autres est une des façons les plus efficaces non seulement de dépasser l'ego chez vous, mais également de participer à la dissolution de l'ego collectif."
"Dès l'instant où vous devenez conscient de l'ego en vous, il n'est plus à proprement parler l'ego, mais juste un vieux schème mental conditionné."
"Le passé n'a pas le pouvoir de vous empêcher d'être présent maintenant. Seule la rancune concernant un fait passé a ce pouvoir. Et qu'est la rancune sinon un fardeau de vieilles pensées et de vieilles émotions."
"Les rancunes collectives peuvent survivre pendant des siècles dans la psyché d'une nation ou d'une tribu et alimenter un cycle sans fin de violence."
"Il n'y a rien qui renforce plus l'ego que d'avoir raison... Mais bien entendu, pour que vous ayez raison, quelqu'un doit avoir tort... Autrement dit vous devez donner tort aux autres pour acquérir un sens plus fort d'identité."
"Chaque ego est un spécialiste de perception sélective et d'interprétation déformée."
"Si vous dites que la lumière se déplace plus rapidement que le son, et qu'une autre personne prétend que c'est le contraire qui est vrai, vous avez évidemment raison et l'autre tort... L'ego joue-t-il un rôle là-dedans ? Peut-être, mais pas nécessairement. Si vous énoncez simplement ce que vous savez être vrai, l'ego ne joue aucun rôle du tout puisqu'il n'y a aucune identification... au mental et à une position mentale... Si vous vous surprenez à dire "Croyez-moi, je le sais", ou "Pourquoi ne me crois-tu jamais ?", dites-vous que l'ego a déjà fait son entrée en scène. Il se cache derrière le petit mot 'moi" ou "me"... Le "je" se sent diminué ou offensé parce que quelqu'un ne croit pas ce que "je" a dit... Pensez-vous que vous défendez la vérité ? Non, car la vérité n'a pas besoin d'être défendue... C'est vous que vous défendez, ou plutôt l'illusion de vous-même, le substitut créé par le mental. Il serait encore plus précis de dire que c'est l'illusion qui se défend elle-même."
"C'est seulement avec la conscience, pas avec la pensée, que l'on peut distinguer un fait d'une opinion".
"Au mieux, la pensée peut pointer vers la vérité, mais elle n'est jamais la vérité."
"Toutes les religions sont également fausses et également vraies, selon la façon dont vous vous en servez. Vous pouvez les utiliser en les mettant au service de l'ego, ou bien en les mettant au service de la Vérité... Si vous croyez que votre religion est la Vérité, vous l'utilisez pour la mettre au service de l'ego."
"La Vérité est inséparable de qui vous êtes. Oui, vous êtes la Vérité. Si vous la cherchez ailleurs, vous serez chaque fois déçu... C'est ce que Jésus voulait transmettre quand il a dit : "Je suis la voie, la vérité et la vie"... Jesus parle ici du "je suis" le plus profond, de l'essence de chaque homme et de chaque femme, de chaque forme de vie... Certains mystiques Chrétiens ont appelé cette essence le Christ intérieur. Pour les Bouddhistes, il s'agit de votre nature de Bouddha. Pour les hindous, c'est l'atman, le Dieu qui réside à l'intérieur. Lorsque vous êtes en contact avec cette dimension en vous, - et être en contact avec elle est votre état naturel, pas un accomplissement miraculeux -, tous vos actes et toutes vos relations reflètent le sentiment d'unité que vous ressentez profondément en vous. Ceci est l'amour. Ce sont les gens coupés de leur vérité qui ont besoin de lois, de commandements, de règles et de règlements."
"Tout ce que vous détestez et à quoi vous réagissez fortement chez l'autre est aussi en vous."
"Tout ce qu'il faut pour se libérer de l'ego, c'est en devenir conscient, puisque l'ego et la conscience sont deux choses incompatibles."
"La célèbre chanson des Rolling Stones... I can't get no Satisfaction, est la chanson de l'ego par excellence."
"Pourquoi la peur ? Parce que l'ego existe du fait qu'il s'identifie à la forme et que, au fin fond, il sait qu'aucune forme n'est permanente... Il y a donc toujours un sentiment d'insécurité autour de l'ego, même s'il a l'air très sûr de lui de l'extérieur."
"Une fois que vous réalisez et acceptez que toutes les structures (formes) sont instables, y compris les structures matérielles qui ont l'air solide, la paix s'installe en vous. Pourquoi ? Parce que, en reconnaissant l'impermanence de toutes les formes, vous vous éveillez à la dimension de l'absence de forme en vous, à ce qui est au-delà de la mort. C'est ce que Jésus appelait la "vie éternelle"."
"Les trois états prédominants de l'ego dans les relations sont les suivants : le vouloir, le vouloir non satisfait (colère, ressentiment, reproches, doléances) et l'indifférence."
"Chaque fois que vous vous sentez supérieur ou inférieur à quelqu'un d'autre, c'est l'ego qui entre en jeu."
"Ce que l'on appelle communément "tomber amoureux" est dans la plupart des cas une intensification du "vouloir" et de "l'avoir besoin" de l'ego. Vous devenez en quelque sorte "accro" à une autre personne, ou plutôt à l'image que vous vous faites de cette personne. Ceci n'a rien à voir avec l'amour vrai qui ne comprend aucun vouloir d'aucune sorte."
"La souffrance vous amène dans les profondeurs de votre être. Le paradoxe, c'est que la souffrance est causée par l'identification à la forme, et que c'est cette même souffrance qui érode l'identification à la forme."
"Aussi longtemps que vous résistez à la souffrance, le processus (d'évolution de la conscience) est lent parce que la résistance crée davantage d'ego à désintégrer. Par contre, quand vous acceptez la souffrance, le processus s'accélère vu que vous souffrez consciemment... Car au coeur de la souffrance consciente, il y a déjà transmutation. Le feu de la souffrance devient la lumière de la conscience."
"Quand l'ego dit : "je ne devrais pas avoir à souffrir", cette pensée vous fait souffrir encore plus... En réalité, et de façon paradoxale, vous avez besoin de dire "Oui" à la souffrance avant de pouvoir la transcender."
"La civilisation toute entière est en train de se perdre dans un faire qui n'a pas sa source dans l'Etre et qui devient par conséquent futile."
"Comment amener l'Etre dans la vie d'une famille très occupée, dans la relation avec vos enfants ? La clé c'est de donner de l'attention à votre enfant. En fait, il y a deux formes d'attention : celle que l'on pourrait qualifier de fondée sur la forme, et celle fondée sur l'absence de forme. La première a toujours rapport d'une façon ou d'une autre avec le faire ou l'évaluation. "Est-ce que tu as fait tes devoirs ? Mange ! Range ta chambre !... Fais ci ! Arrête de faire ça !... L'attention fondée sur la forme est bien sûr nécessaire et à sa place. Mais si c'est tout ce qu'il y a entre vous et votre enfant, alors la dimension la plus vitale est absente et l'Etre devient complètement caché par le faire... L'attention sans forme est inséparable de la dimension de l'Etre. Comment fonctionne-t-elle ? Quand vous écoutez, regardez, touchez ou aidez votre enfant, soyez vigilant, calme et totalement présent. Ne désirez pas autre chose que le moment tel qu'il est. De cette façon vous faites de la place à l'Etre. A ce moment-là, si vous êtes présent, vous n'êtes ni un père, ni une mère. Vous êtes la vigilance, la quiétude, l'être qui écoute, regarde, touche ou parle. Vous êtes l'Etre derrière le faire."
"Aimer, c'est vous reconnaître dans une autre personne. A ce moment-là, la différence de l'autre vous est révélée comme une illusion appartenant purement au domaine humain, au domaine de la forme. "
"Si le drame de l'ego sur terre a une raison d'être quelconque, c'en est une indirecte. En effet, vu que ce drame crée de plus en plus de souffrance sur la planète, cette souffrance finit aussi par détruire l'ego, même si c'est l'ego lui-même qui l'a créée. C'est le feu dans lequel l'ego se consume lui-même."
"De par la forme, vous serez toujours inférieur à certains et supérieur à d'autres. De par l'essence vous n'êtes ni supérieur ni inférieur à personne. C'est en réalisant ceci que naissent la véritable estime de soi et la véritable humilité. Aux yeux de l'ego, l'estime de soi et l'humilité sont contradictoires. En vérité, elles sont une seule et même chose."
"Si, en pleine crise de négativité, vous réussissez à réaliser que "En ce moment, je suis en train de me créer de la souffrance", cela suffira à vous élever au-dessus des états et des réactions de l'ego... Vous serez libre de renoncer à votre malheur dès l'instant où vous le reconnaîtrez comme non intelligent. La négativité est non intelligente et elle provient toujours de l'ego. L'ego est peut-être rusé, mais il n'est pas intelligent. La ruse poursuit ses propres petits buts alors que l'intelligence a une vue d'ensemble où tout est relié... La plupart des politiciens et des hommes d'affaires sont rusés, très peu sont intelligents... La ruse divise, alors que l'intelligence unifie."
"L'ego crée la division et la division crée la souffrance. Par conséquent, l'ego est clairement pathologique."
"Etre en paix et être vous-même... sont la seule et même chose."
"L'ego ne sait pas que la seule occasion d'être en paix, c'est maintenant. Ou bien il le sait et a peur que vous le découvriez. Après tout, la paix, c'est la fin de l'ego."
"Faire un avec la vie, c'est faire un avec le moment présent."
"Créer la souffrance sans le reconnaître, c'est vivre purement dans l'inconscience, c'est se trouver totalement aux prises avec l'ego. Le degré d'incapacité de l'ego à se reconnaître et à constater ce qu'il fait est stupéfiant et incroyable. Il fera exactement ce pour quoi il condamne les autres et ne le verra même pas."
"L'ego a besoin des autres. Le dilemme, c'est qu'il en a peur et les déteste profondément. L'affirmation de Jean-Paul Sartre "L'enfer, c'est les autres" est la voix même de l'ego... Plus l'ego est fort en vous, plus il est probable que vous perceviez les autres comme la principale source de vos problèmes dans la vie."
"La coopération est quelque chose d'étranger à l'ego, sauf quand il y a un motif secondaire. L'ego ne sait pas que plus vous incluez les autres, plus les choses coulent et deviennent faciles pour vous."
"On retrouve dans l'ego collectif les mêmes caractéristiques que dans l'ego personnel, entre autres le besoin d'être en conflit et d'avoir des ennemis, le besoin d'en avoir plus, le besoin d'avoir raison et de donner tort aux autres..."
"Un ego collectif est en général plus inconscient que les individus qui le constituent."
"A proprement parler, ce n'est pas vous qui pensez, c'est seulement la pensée qui se produit. L'énoncé disant "Je pense" implique un acte de volonté. Il implique que vous avez votre mot à dire sur le sujet, qu'il y a un choix à faire de votre part. Mais pour la plupart des gens ce n'est pas ce qui se passe. "Je pense" est un énoncé aussi faux que "Je digère" ou "Je fais circuler mon sang"."
"Une réaction instinctive est la réaction directe du corps à une situation extérieure quelconque. Une émotion est la réaction du corps à une pensée."
"Le corps de souffrance est une forme énergétique semi-autonome, une entité faite d'émotions, qui vit dans presque tous les êtres humains... A l'instar de toutes les formes de vie, il a périodiquement besoin de se nourrir, d'absorber de l'énergie fraiche. Et la nourriture qu'il lui faut pour se renflouer est une énergie compatible à la sienne... Toute expérience émotionnellement douloureuse peut servir de combustible au corps de souffrance... Le corps de souffrance est un drogué du malheur."
"Les corps de souffrance adorent les relations amoureuses et familiales parce que c'est là où ils vont chercher la plus grande partie de leur combustible. Il est ardu de résister au corps de souffrance d'une personne qui est déterminée à vous faire réagir. Instinctivement, son corps de souffrance connaît vos points les plus faibles et les plus vulnérables... Le corps de souffrance de l'autre personne veut faire sortir le vôtre de sa latence pour que les deux corps de souffrance puissent mutuellement s'énergiser."
"Vous n'épousez pas seulement votre femme ou votre mari, mais aussi leur corps de souffrance."
"Pourquoi les films de violence attirent-ils une telle audience ? Il s'agit là de toute une industrie, qui vient en majeure partie alimenter la dépendance des humains au malheur. De toute évidence, les gens regardent de tels films parce qu'ils veulent se sentir mal. Et qu'est-ce qui, chez les humains, aime se sentir mal mais que l'on appelle bon ? Le corps de souffrance, bien sûr... Ce sont des corps de souffrance qui conçoivent et produisent ces films, et des corps de souffrance qui les regardent."
"Le corps de souffrance ne peut se nourrir que de films où la violence est dépeinte comme un comportement humain normal ou même désiré."
"Même si les femmes ont, bien entendu, des ego, c'est chez l'homme que l'ego peut prendre racine et grandir plus facilement. La raison à cela est que les femmes sont moins identifiées au mental que les hommes. Elles sont plus en contact avec le corps subtil, avec le corps énergétique et l'intelligence de l'organisme d'où les facultés de l'intuition proviennent. La forme féminine est moins rigidement fermée que la forme masculine... Elle est plus syntonisée sur le monde de la nature."
"Si l'équilibre entre les énergies féminine et masculine n'avait pas été détruit sur notre planète, la croissance de l'ego aurait grandement été réduite. Nous n'aurions pas déclaré la guerre à la nature et nous ne serions pas autant dissociés de notre être intérieur."
"Certains pays, dans lesquels de nombreux actes de violence collective ont été subis ou perpétrés, possèdent un corps de souffrance collective plus lourd que d'autres... C'est pour cette raison que les nations jeunes, entre autres le Canada ou l'Australie, et les nations qui se sont protégées de la folie de leurs voisins, entre autres la Suisse, ont tendance à avoir un corps de souffrance moins chargé."
"Il n'y a qu'un seul bourreau sur la planète, l'inconscience humaine. C'est le fait de réaliser cela qui constitue le véritable pardon. Avec le pardon, votre identité de victime se dissout et votre véritable pouvoir émerge, le pouvoir de la présence. Alors, au lieu d'accuser l'obscurité, vous faites surgir la lumière."
"Si le corps de souffance de l'enfant s'est activé parce qu'il a été contrarié dans ses désirs, ne cédez pas à ses demandes. Sinon l'enfant apprendrait que plus il est malheureux, plus il peut obtenir ce qu'il veut. C'est la recette idéale pour devenir dysfonctionnel dans la vie adulte."
"Il est souvent impossible pour quelqu'un qui a un corps de souffrance très chargé de prendre du recul par rapport à son interprétation déformée, par rapport à son "histoire" émotionnelle... Quand vous êtes complètement pris au piège de la ronde des pensées et des émotions qui les accompagnent, il vous est impossible de prendre du recul parce que vous ne savez même pas qu'il y a un ailleurs où reculer. Vous êtes pris dans votre propre film ou rêve , pris dans votre propre enfer. Pour vous, c'est la réalité et il n'y en a pas d'autre possible."
"Quand vous reconnaissez votre propre corps de souffrance dès qu'il pointe le nez, vous apprenez rapidement aussi quel est son déclencheur favori : certaines situations, certaines choses ou ce que les gens disent ou font. Quand ces déclencheurs se présenteront, vous les reconnaîtrez immédiatement et votre état de vigilance augmentera... Tout ce dont votre corps de souffrance a besoin, c'est de votre inconscience. Il ne peut tolérer la clarté de la Présence."
"Le sens que vous avez de ce que vous êtes détermine ce que vous percevez être comme, par exemple, vos besoins et ce qui importe dans votre vie. Et c'est justement ce qui importe dans votre vie qui aura le pouvoir de vous déranger et de vous bouleverser... Alors vous voudrez peut-être vous poser la question suivante : "Quelles sont les choses qui me dérangent et me bouleversent "? Si de petites choses ont l'heur de vous déranger, alors qui vous pensez être est exactement comme ça : petit."
"La vie s'assure toujours que vous ne pouvez pas vous leurrer pendant trop longtemps quant à votre véritable identité : elle vous montre ce qui importe vraiment pour vous. La façon dont vous réagissez aux gens et aux situations, surtout quand les défis sont de taille, est la meilleure façon de voir à quel point vous vous connaissez ou pas."
"Dites-vous bien que vous n'êtes pas l'ego. Alors, quand vous devenez conscient de l'ego en vous, cela ne veut pas dire que vous savez qui vous êtes. Cela veut dire que vous savez qui vous n'êtes pas. Et c'est justement en sachant qui vous n'êtes pas que saute le plus grand obstacle vous empêchant de vous connaître véritablement."
"Vous ne pouvez pas recevoir ce que vous ne donnez pas. Ce qui entre est le pendant de ce qui sort. Ce que vous pensez que le monde retient et ne vous donne pas, vous l'avez déjà. Si vous ne le laissez pas sortir, vous ne saurez même pas que vous le possédez."
"Il n'y a rien de mal à entreprendre une psychanalyse ou à découvrir des choses sur votre passé, pour autant que vous ne confondiez pas "en connaître sur vous" avec "vous connaître"."
"Quand vous dites ou pensez "ma vie", vous ne faites pas référence à la vie que vous êtes, mais à la vie que vous avez, ou semblez avoir. Vous faites référence au contenu - votre âge, votre santé, vos relations... ainsi que votre état mental et émotionnel... Qu'y a-t-il d'autre que le contenu ? Ce qui permet au contenu d'être, l'espace intérieur de la conscience."
"Quand vous vous connaissez seulement par le truchement du contenu, vous pensez également savoir ce qui est bon ou mauvais pour vous. Vous faites la distinction entre les événements qui sont "bons pour moi" et ceux qui ne le sont pas. Il s'agit d'une perception fragmentée de l'intégralité de la vie au sein de laquelle tout est relié, au sein de laquelle chaque événement a sa place et sa fonction."
"On pourrait simplement définir l'ego en disant qu'il est un lien dysfonctionnel avec le moment présent."
"La décision de faire du moment présent un ami signe la fin de l'ego. En effet, il est impossible pour l'ego de se syntoniser sur le moment présent, c'est-à-dire sur la vie, vu que sa nature même est d'ignorer, de repousser ou de dévaloriser le moment présent. Pourquoi ? Parce que l'ego vit de temps. Dans ce cas, presque chacune de vos pensées est axée sur le passé ou le futur... L'ego a trois façons de traiter le moment présent : comme un moyen pour arriver à une fin, comme un obstacle ou comme un ennemi."
"Aussi longtemps que le moment présent est considéré comme un obstacle, il n'y a pas de fin aux problèmes."
"Etant donné que le moment présent est tout ce que vous aurez jamais, étant donné que la vie est indissociable du moment présent, la question à se poser est la suivante : "Quelle est la relation que j'entretiens avec la vie ?"... Au moment où vous remarquez que votre relation avec le moment présent est dysfonctionnelle, vous êtes présent. Voir c'est devenir présent. Dès l'instant où vous voyez cette dysfonction, elle commence à se dissoudre... Quand on voir, on a le pouvoir de faire un choix, de dire "oui" au moment présent, de s'en faire un ami."
"Vous ne pouvez faire de l'état sans ego un objectif futur vers lequel vous vous acheminez. Tout ce que vous récolterez si vous le faites, ce sont de l'insatisfation et des conflits intérieurs... Quand votre objectif est de vous libérer de l'ego, vous vous accordez davantage de temps. Mais plus de temps veut dire plus d'ego... Le temps est la dimension horizontale de la vie, la couche de surface de la réalité. Mais il y a la dimension verticale de la profondeur, qui vous est accessible seulement par la porte du moment présent. Alors au lieu d'ajouter du temps à votre vie, éliminez-en. Ce faisant, vous éliminerez l'ego."
"Quand vous dites intérieurement "oui" à la forme que le moment présent prend, cette forme même devient la porte menant à ce qui n'a pas de forme. La division entre le monde et Dieu s'efface."
"La non-résistance est la clé qui donne accès au plus grand pouvoir du monde. Grâce à elle, la conscience (l'esprit) est libérée de sa prison (la forme)... En fait c'est la résistance qui fait paraître le monde et les objets qui l'occupent plus concrets et plus durables qu'ils ne le sont, y compris votre identité, l'ego."
"La forme est synonyme de limites. Nous sommes ici non seulement pour faire l'expérience des limites, mais également pour en devenir conscient, justement en dépassant ces limites."
"La misère intérieure, ou négativité, est une maladie sur notre planète. La négativité est sur le plan intérieur ce que la pollution est sur le plan extérieur... Elle existe surtout là où les gens vivent dans l'abondance... Le monde de l'opulence est encore plus identifié à la forme, encore plus égaré dans le contenu, encore plus pris au piège de l'ego."
"Permettre consciemment à l'ego d'être diminué, au moment où cela se produit et sans rien faire pour le réparer, est une puissante pratique spirituelle... Quand vous ne renforcez ni ne défendez plus la forme de votre moi, vous vous dissociez de l'identification à la forme, de l'image mentale de votre moi. En devenant moins (selon la perception de l'ego), vous connaissez en fait une expansion et vous faites de la place pour que l'Etre puisse se manifester... C'est ce dont Jesus parle quand il dit : "Fais abnégation de toi" ou Tends l'autre joue"."
"La non-résistance, le non-jugement et le non-attachement sont les trois aspects fondamentaux de la liberté véritable et de l'illumination authentique."
"Quand vous n'êtes plus totalement identifié aux formes, la conscience (qui vous êtes) se trouve libérée de son emprisonnement par la forme. Et cette libération se traduit par l'ouverture à l'espace intérieur, qui se caractérise par une quiétude, une paix subtile et profonde, même quand vous êtes confronté à des situations apparemment difficiles... De l'espace se crée également autour des hauts et bas émotionnels, autour de la souffrance même. Et surtout de l'espace se fait entre les pensées."
"Seul l'éternel en vous peut reconnaître la non-permanence. Quand la dimension de l'espace intérieur est perdue ou pas encore connue, les choses du monde prennent une importance absolue, un sérieux et une lourdeur qu'ils n'ont pas en vérité. Quand on considère le monde à partir de la forme, il devient un endroit menaçant, et, finalement, désespérant."
"Pour que la santé mentale retrouve sa place sur notre planète et pour que l'humanité accomplisse sa destinée, il faut que la conscience des objets soit contrebalancée par la conscience de l'espace... Par conscience de l'espace, j'entends qu'en plus d'être conscient des choses et des objets... vous êtes conscients d'un courant sous-jacent de conscience. Dons vous êtes non seulement conscient des choses (objets) mais vous êtes également conscient d'être conscient... Seule la dimension spirituelle peut donner une signification transcendante et vraie à ce monde."
"Chaque fois qu'une personne, un événement ou une situation vous contrarie, la vraie cause ne revient pas à cette personne, cet événement ou cette situation, mais à la perte d'une perspective vraie que seul l'espace peut vous procurer."
"... La majorité des émissions de télévision sont sous le contrôle de gens totalement sous l'emprise de l'ego. Donc, l'objectif caché de la télévision est de vous contrôler en vous endormant, en vous rendant inconscient... Si vous regardez la télévision souvent et de façon prolongée, non seulement vous deviendrez inconscient, mais également passif et vidé de votre énergie."
"Quand vous entendez parler de l'espace intérieur, il se peut que vous le cherchiez., Mais, vu que vous le cherchez comme s'il s'agissait d'un objet ou d'une expérience, vous ne réussissez pas à le trouver. C'est le dilemme qui attend tous ceux qui sont en quête de réalisation spirituelle, d'illumination."
"Chaque fois qu'il y a beauté, bienveillance et reconnaissance de la bonté des choses simples dans votre vie, allez regarder à l'arrière-plan de ces expériences. Mais ne cherchez pas comme si vous cherchiez quelque chose. Vous ne pouvez pas mettre la main dessus et dire : "Ça y est, je l'ai !" ou vous en saisir mentalement pour le définir d'une manière ou d'une autre... Cela n'a pas de forme. C'est de l'espace, de la quiétude, c'est la douceur de l'Etre et infiniment plus que tous ces mots..."
"Si, au lieu de réagir à une situation, vous fusionnez avec elle, la solution émerge toute seule de la situation... Alors, s'il est possible ou nécessaire de passer à l'action, vous le faites ou, plus précisément, c'est l'action juste qui se pose par votre entremise. L'action juste est l'action qui est appropriée au tout."
"Certaines personnes se sentent plus en vie lorsqu'elles voyagent ou se rendent dans des lieux inconnus... parce que, dans ces moments-là, leur perception (l'expérience) prend plus de place que la pensée. Elles deviennent donc plus présentes. D'autres restent malgré cela complètement possédées par la voix dans leur tête... C'est juste leur corps qui a voyagé, pendant qu'elles sont restées là où elles ont toujours été, c'est-à-dire dans leur tête."
"Pour la majorité des gens, la réalité est ceci : dès qu'ils perçoivent une chose, ils la nomment, l'interprètent, la comparent à une autre, l'aiment, ne l'aiment pas... Vous ne pouvez pas vous éveiller spirituellement à moins d'arrêter d'attribuer compulsivement et inconsciemment des noms à tout, ou à tout le moins de devenir conscients que vous le faites et ainsi de pouvoir l'observer quand vous le faites. C'est grâce à cette constante attribution de noms que l'ego se maintient en tant que mental non conscientisé."
"Réussissez-vous à percevoir sans penser ? Réussissez-vous à regarder sans que la voix dans votre tête y aille de ses commentaires, tire des conclusions, compare ou essaie de comprendre quelque chose ? "
"Le plus grand empêchement à découvrir cet espace intérieur ainsi que de trouver la personne derrière l'expérience, c'est de se laisser captiver par l'expérience au point de s'y perdre. La conscience se perd dans son propre rêve... C'est l'état habituel de l'humanité depuis des milliers d'années."
"Quand vous prenez conscience de votre respiration, l'attention se détache des pensées, ménageant ainsi de l'espace. C'est une des façons de susciter la conscience... La respiration n'est pas quelque chose que vous faites, mais quelque chose dont vous êtes le témoin pendant que cela se passe... Le fait que la respiration n'ait pas de forme est une des raisons pour lesquelles la conscience de la respiration est un moyen extrêmement efficace pour faire de l'espace dans votre vie, pour générer de la conscience."
"Vous remarquerez peut-être aussi que vous ne pouvez en même temps penser et être conscient de votre respiration. La respiration consciente arrête les pensées."
"Si vous avez une dépendance compulsive comme fumer, trop manger, boire, regarder la télévision, passer des heures sur Internet... voici ce que vous pouvez faire. Quand vous remarquez le besoin compulsif naître en vous, arrêtez-vous et respirez trois fois consciemment. La respiration invitera la conscience. Puis, pendant quelques minutes, soyez conscient de ce besoin compulsif comme étant un champ énergétique en vous. De façon consciente, sentez ce besoin physique ou mental d'ingérer ou de consommer une certaine substance ou encore ce désir d'agir de façon compulsive. Ensuite respirez encore consciemment à quelques reprises..."
"... Aussi longtemps que vous êtes présent en tant qu'observateur du mental, ce dernier aura moins tendance à vous amener à faire ce qu'il veut par la ruse."
"Ne plus pouvoir sentir la vie qui anime le corps physique, la vie même que vous êtes, est la plus grande privation qui puisse vous arriver. C'est ce manque qui vous pousse non seulement à chercher des substituts à cet état naturel de bien-être intérieur, mais également quelque chose pouvant éliminer le continuel malaise que vous ressentez quend vous n'êtes pas en contact avec cette effervescence intérieure qui est toujours là, mais qui passe en général inaperçue. Certains des substituts que les gens cherchent sont les états exacerbés par la drogue, l'excès de stimulation sensorielle comme la musique forte, les sensations fortes, les activités dangereuses ou l'obsession sexuelle."
"Le corps énergétique n'est pas solide, mais spacieux. Il ne s'agit pas de votre forme physique mais de la vie qui anime celle-ci."
"... Votre corps physique, qui est une forme, s'avère en fait essentiellement sans forme quand vous y descendez en profondeur. Il devient une porte qui donne sur l'espace intérieur. Bien que cet espace n'ait pas de forme, il est intensément vivant. En fait, l'espace vide est la vie dans sa plénitude, la Source non manifestée à partir de laquelle toute manifestation émerge."
"Notre vraie raison d'être ne concerne pas ce que nous faisons, mais ce que nous sommes. Elle concerne notre état de conscience... Votre raison d'être profonde, c'est de vous éveiller... C'est la raison d'être que tous les humains de cette planète ont en commun puisque c'est la raison d'être de l'humanité... Quant à votre raison d'être extérieure, elle peut changer avec le temps et varier beaucoup d'une personne à l'autre."
"L'éveil est un basculement de la conscience, au cours duquel la pensée et la conscience se dissocient... Dans cet état, au lieu d'être perdu dans vos pensées, vous vous reconnaissez comme étant la présence qui se trouve justement derrière les pensées. Ces dernières cessent d'être une activité autonome prenant possession de vous et régentant votre vie. Dans cet état, c'est au contraire la présence qui prend possession de la pensée. Alors, au lieu de contrôler votre vie, la pensée devient la servante de la présence. Cette présence est en fait le lien conscient que vous entretenez avec l'intelligence universelle."
"Le déclenchement du processus d'éveil est un état de grâce que l'on ne peut provoquer ni mériter, et auquel on ne peut se préparer... Il n'y a rien que vous puissiez faire pour provoquer l'éveil. En fait, tout ce que vous ferez émanera de l'ego qui veut rajouter l'éveil à sa panoplie et en faire sa possession la plus prisée. De ce fait, il se gonflera encore plus et se donnera davantage d'importance."
"Si vous ne vous alignez pas sur votre raison d'être première, tout objectif que vous vous donnerez , même si c'est de créer le paradis sur Terre, sera un produit de l'ego et sera détruit par le temps. Tôt ou tard, il mènera à la souffrance... Le dicton qui dit que "la route vers l'enfer est pavée de bonnes intentions" met le doigt sur cette réalité. Autrement dit ce ne sont ni vos activités ni vos objectifs qui sont primordiaux. C'est l'état de conscience dont ils émanent qui l'est."
"Lorsque vous considérez ce que vous faites ou ce que vous êtes comme la principale raison d'être de votre vie, vous éliminez le temps. Ceci vous donne un pouvoir incroyable... Lorsque vous éliminez le temps, vous éliminez l'ego."
"Chaque fois que vous êtes anxieux ou stressé, c'est que la raison d'être extérieure a pris le dessus et que vous avez perdu de vue votre raison d'être profonde. Vous avez oublié que votre état de conscience prime et que tout le reste est secondaire."
"Quand vous rencontrez des gens, au travail ou ailleurs, accordez-leur votre attention totale. Vous n'êtes plus principalement là en tant que personne, mais en tant que champ de conscience, de Présence vigilante... Le champ de conscience créé entre vous deux devient la principale raison d'être de l'interaction. Cet espace de conscience devient plus important que ce dont vous parlez... L'avènement de ce champ unifié de conscience entre les êtres humains est le facteur le plus essentiel dans les relations sur la nouvelle Terre."
"... Votre raison d'être secondaire ou extérieure se trouve dans la dimension temporelle, alors que votre raison d'être principale est inséparable du moment présent... Comment les réconcilier ? En réalisant que votre périple de vie se résume finalement au pas que vous faites en ce moment. Il n'y a que ce pas. Vous devez donc lui accorder votre attention totale. Cela ne veut pas dire que vous ne savez pas où vous allez, seulement que ce pas est primordial et la destination secondaire. Et ce qui vous attend à la destination dépend de la qualité de ce pas. Autrement dit, ce qui vous attend à l'avenir dépend de votre état de conscience dans le moment présent. La réussite, c'est quand le faire est imbibé de la qualité intemporelle de l'être."
"L'autre raison... qui créé l'illusion de division, c'est la pensée compulsive... La pensée découpe la réalité en fragments inertes. Et c'est à partir d'une réalité fragmentée que les humains posent des gestes extrêmement inintelligents et destructifs."
"Le Tout est fait d'existence et d'être, de manifesté et de non manifesté, de monde et de Dieu. Alors, quand vous vous syntonisez sur le Tout, vous devenez un e partie consciente de ce lien dans le Tout ainsi que sa raison d'être, qui est l'avènement de la conscience dans ce monde. Quand vous vous syntnisez sur le Tout, il se produit de plus en plus d'événements dans votre vie : circonstances spontanées propices, rencontres fortuites, coïncidences, événements synchrones. Carl Jung a qualifié la synchronicité de "principe liant acausal"."
"Amener une nouvelle dimension dans ce monde en vivant dans une unité consciente avec le Tout et en nous alignant consciemment sur l'intelligence universelle, telles sont les raisons d'être et notre destinée."
"... L'univers a aussi des raisons d'être intérieure et extérieure, qui sont inséparables des vôtres. La raison d'être extérieure de l'univers est de créer des formes et de faire l'expérience de l'interaction des formes - le jeu, le rêve, le mélodrame ou comme vous voudrez bien l'appeler. Sa raison d'être intérieure est de s'éveiller à son essence sans forme. Suite à quoi une réconciliation s'effectue entre les raisons d'être extérieure et intérieure pour amener cette essence (conscience) dans le monde de la forme et ainsi transformer le monde."
"Si l'on se place au-delà des limites de la pensée, tout se produit dans le moment présent, chose qui est incompréhensible pour l'esprit humain. Tout ce qui a jamais été ou sera, c'est le moment présent, en dehors de la construction mentale qu'est le temps."
"Pourquoi considère-t-on les vieux comme inutiles ? Parce que, en vieillissant, l'accent passe du faire à l'être et que notre civilisation, perdue qu'elle est dans le faire, ne connaît rien de l'Etre."
"Jusqu'à maintenant, l'intelligence humaine, qui n'est qu'un infime aspect de l'intelligence universelle, a été déformée et mal employée par l'ego. J'exprime cela en disant que l'intelligence est au service de la folie. Il faut une grande intelligence pour concevoir la fission de l'atome, alors que l'emploi de cette intelligence pour fabriquer et empiler des bombes atomiques revient à la démence ou l'inintelligence totale. La stupidité est relativement inoffensive, alors que la stupidité intelligente est extrêmement dangereuse."
"La force qui meut le désir de l'ego se crée des "ennemis" par des réactions de forces opposées égales en intensité à d'autres egos. Plus l'ego est fort, plus le sens de division entre les gens est fort aussi. Les seuls actes qui n'entraînent pas de réaction d'opposition sont ceux qui visent le bien de tous. Ils n'excluent pas, ils incluent."
"La conscience est déjà consciente. Elle est le non-manifeste, l'éternel. L'univers, par contre, devient graduellement conscient. La conscience est intemporelle et n'évolue pas. Elle n'est jamais née et ne mourra jamais. Quand la conscience devient l'univers manifesté, elle semble être assujettie au temps et subit un processus évolutif."
"La conscience s'incarne dans la dimension du manifeste, c'est-à-dire qu'elle devient forme. Ce faisant, elle entre dans un état similaire au rêve. L'intelligence reste, mais la conscience devient inconsciente d'elle-même... On pourrait décrire ce phénomène comme la descente du divin dans la matière... Des aperçus de l'éveil se produisent seulement au moment de la dissolution de la forme individuelle, c'est-à-dire au moment de la mort... Sur notre planète, l'ego humain représente l'étape finale de l'endormissement universel, de l'identification de la conscience à la forme."
"Ce n'est pas le cerveau qui crée la conscience, mais la conscience qui a créé le cerveau... Quand le cerveau est endommagé, cela ne veut pas dire que vous perdez la conscience, mais plutôt que la conscience ne peut plus utiliser cette forme pour entrer dans cette dimension. Vous ne pouvez pas perdre la conscience vu que c'est l'essence de ce que vous êtes."
""L'action éveillée" est le résultat de l'alignement de votre raison d'être extérieure (ce que vous faites) sur votre raison d'être intérieure (vous éveiller et rester éveillé). Par l'action éveillée, vous ne faites plus qu'un avec la raison d'être de l'univers sur le plan de l'expansion."
"Il existe trois façons dont la conscience peut passer dans ce que vous faites, et, par conséquent, dans ce monde, trois modalités par lesquelles vous pouvez harmoniser votre vie avec le pouvoir créatif de l'univers... Ces trois modalités sont l'acceptation, le plaisir et l'enthousiasme... Vous devez faire preuve de vigilance afin de vous assurer qu'une d'entre elles est en fonction chaque fois que vous faites quelque chose... Si vous n'êtes pas dans l'acceptation, le plaisir ou l'enthousiasme, observez bien et vous constaterez que vous créez de la souffrance pour vous et pour les autres."
"Sur la nouvelle Terre, le plaisir remplacera le désir comme force de motivation. Le désir émane de l'illusion de l'ego que vous êtes un fragment distinct et débranché du pouvoir sous-jacent à toute création. Par le plaisir, vous vous rebranchez sur le pouvoir créatif universel lui-même."
"La joie de l'Etre, c'est la joie d'être conscient.
"L'enthousiasme est là quand vous prenez un profond plaisir à faire ce que vous faites et que vous avez aussi un objectif ou une vision."
"Alors que le vouloir propre à l'ego crée une opposition directement proportionnée à l'intensité de son vouloir, l'enthousiasme ne crée jamais d'opposition. Sa nature n'est pas de confronter ni de créer des gagnants et des perdants. Il est fondé sur l'inclusion, pas sur l'exclusion... Le vouloir de l'ego essaie toujours de prendre à quelqu'un ou à quelque chose... Enthousiasme et ego ne peuvent co-exister, car l'un sous-entend l'absence de l'autre... L'enthousiasme ne veut rien car il ne lui manque rien."
"Par l'enthousiasme, vous vous alignez totalement sur le principe créateur de l'univers, sans vous identifier à ses créations. Là où il n'y a pas identification, il n'y a pas attachement, une des grandes sources de souffrance."
( Nouvelle Terre )
"...Le seul pas crucial à faire dans le périple qui conduit à l'éveil est d'apprendre à se dissocier du mental. Chaque fois que vous créez une discontinuité dans le courant des pensées, la lumière de la conscience s'intensifie."
"Les émotions naissent au point de rencontre du corps et du mental. Une émotion est la réaction de votre corps à votre mental, ou encore le reflet de votre mental dans le corps."
"Plus vous vous identifiez à vos pensées, à vos goûts, à vos jugements et à vos interprétations, c'est-à-dire moins vous êtes présent en tant que conscience qui observe, plus grande sera la charge émotionnelle."
"Une des principales tâches du mental est de se défendre contre cette souffrance émotionnelle et d'essayer de l'éliminer. C'est une des raisons pour lesquelles il est sans cesse en activité... En fait, plus le mental s'efforce de se débarrasser de la souffrance, plus elle est grande. Le mental ne peut jamais trouver la solution ni se permettre de vous la laisser trouver, car il fait lui-même intrinsèquement partie du "problème"."
"Le plaisir est toujours provoqué par quelque chose d'extérieur à vous, alors que la joie émane de l'intérieur."
"La douleur et la souffrance sont inévitables tant et aussi longtemps que vous êtes identifié à votre mental, c'est-à-dire inconscient spirituellement parlant."
"Quoi que vous réserve le présent, acceptez-le comme si vous l'aviez choisi. Allez toujours dans le même sens que lui, et non à contresens. Faites-vous en un ami et un allié, et non un ennemi. Cela transformera miraculeusement toute votre vie."
"Le corps de souffrance est composé d'énergie vitale prise au piège qui s'est séparée de votre champ énergétique global et qui est temporairement devenue autonome par le processus artificiel de l'identification au mental."
"Etre libéré du temps, c'est psychologiquement ne plus avoir besoin du passé pour assumer votre identité ni de l'avenir pour vivre votre plénitude."
"Le meilleur indice de votre niveau de conscience, c'est votre façon d'affronter les défis de la vie lorsqu'ils surviennent. Les défis incitent une personne déjà inconsciente à le devenir encore plus et une personne consciente à l'être plus intensément. Un défi peut soit vous aider à vous réveiller, soit vous amener dans un sommeil encore plus profond. Le rêve de l'inconscience ordinaire se transforme alors en cauchemar."
"La pollution de la planète n'est qu'un reflet extérieur d'une pollution psychique intérieure, celle de millions d'individus inconscients qui ne prennent pas la responsabilité de leur vie intérieure... Si les humains se débarrassent de leur pollution intérieure, ils cesseront également de polluer le monde."
"Où que vous soyez, soyez-y totalement. Si vous trouvez votre ici-maintenant intolérable et qu'il vous rend malheureux, trois possibilités s'offrent à vous : vous retirer de la situation, la changer ou l'accepter totalement. Si vous voulez assumer la responsabilité de votre vie, vous devez choisir l'une de ces trois options, et tout de suite. Puis acceptez-en les conséquences. Sans excuses. Sans négativité. Sans pollution psychique."
"Seule une personne qui lâche prise a du pouvoir spirituel."
"Le stress est provoqué par le fait que l'on soit "ici" tout en voulant être "là", ou que l'on soit dans le présent tout en voulant être dans le futur."
( Le pouvoir du moment présent )