Aïlo, film de Guillaume Maidatchevsky, commentaire

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Aïlo,
       2018, 
 
de : Guillaume  Maidatchevsky, 
 
  avec : Aldebert (narrateur)
 
Musique : Julien Jaouen

 
 
Un cycle annuel dans la vie d'un petit renne de Laponie, avec toutes les difficultés qui jalonnent sa survivance dans un milieu particulièrement hostile... 
 
 Superbe et sympathique. Tels pourraient être les deux premiers qualificatifs qui viennent à l'esprit au sortir de cette très frigorifique aventure. Dans un récent numéro des "Années laser" (268 de novembre 2019), un article fort intéressant a été consacré à ce film. Noyés par les innombrables et souvent fascinants documentaires qui pullulent sur National Geographic ou Ushuaïa, les spectateurs que nous sommes deviennent de plus en plus exigeants, oubliant les prouesses surhumaines qu'effectuent les cameramen pour offrir des images toujours plus somptueuses. Ainsi que pour suivre le héros de l'histoire, en l'occurrence le petit renne Aïlo. 
 
 Cent vingt cinq jours de tournage plus tard par -40°, nous arrive donc ce film destiné, comme le dit lui-même le réalisateur, à rendre les enfants amoureux du petit renne. J'ai très largement dépassé l'âge requis pour confirmer ou infirmer la réussite dans ce domaine. Ce qui est indéniable, c'est que Guillaume Maidatchevsky est parvenu à pimenter un parcours somme toute répétitif grâce à des "personnages" espiègles que lui a inspiré "L'âge de glace". A savoir un renard polaire en quête de femelle, un écureuil charmant, et surtout une hermine facétieuse hautement charismatique. Une fort belle virée dans le grand nord, malheureusement privée d'un making off dont la présence semblait pourtant indispensable.
   
Bernard Sellier