Beckett, film de Fernandino Cito Filomarino, commentaire

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Beckett,
      2021, 
 
de : Ferdinando Cito  Filomarino
 
  avec : John David Washington, Alicia Vikander, Yorgos Pirpassopoulos, Filippos Ioannidis, Lena Kitsopoulou,
 
Musique : Ryuichi Sakamoto

   
 
Beckett (John David Washington) passe des vacances en Grèce avec son amie April (Alicia Vikander). Ils ont un accident de voiture. Lorsqu'il parvient à quitter le véhicule, Beckett découvre April morte et aperçoit un enfant. C'est le début du cauchemar...
 
 Il s'agit du premier long métrage tourné par le réalisateur scénariste. Un coup d'essai qui n'a rien d'un coup de maître, tant cette histoire se montre à la fois ultra classique dans son thème et ultra réduite dans ses développements. Après un commencement à l'électro cardiogramme plat (trois longues scènes, soit 14 minutes environ, dans lesquelles il ne se passe strictement rien), le drame commence. Mais, à partir de cet instant, le récit va se réduire à un même évènement reproduit à la photocopieuse. Beckett se fait tirer dessus. Il s'enfuit. Il se fait repérer à nouveau et s'enfuit. Il monte dans un train, se fait repérer et s'enfuit. Il parvient à rejoindre l'ambassade des États-Unis, se fait piéger par un de ses membres, et s'enfuit. Si l'on ajoute à cela une intrigue peu claire sur les troubles socio-politiques de la Grèce, le bilan global n'est pas brillant. Pourtant, John David Washington n'hésite pas à donner de sa personne. Il a dû perdre quelques kilos grâce aux efforts physiques accomplis. Mais tout cela manque singulièrement d'inventivité, d'originalité et de matière. Dans le registre des films créés pour Netflix, voilà encore une création qui s'oubliera aussi vite qu'elle a été vue.
   
Bernard Sellier