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The blackout, film de Egor Baranov, commentaire


The blackout,
      (Avanpost),       2019, 
 
de : Egor  Baranov, 
 
  avec : Aleksey Chadov, Pyotr Fyodorov, Svetlana Ivanova, Lukerya Ilyashenko,  
 
Musique : Ryan Otter


  
Ne pas lire avant d'avoir vu le film...

 
Dans un futur proche, un phénomène inconnu provoque un blackout sur une grande partie du globe. Seules quelques régions de Russie semblent avoir échappé au désastre. Quelques unités sont envoyées dans les environs de Kirov. L'une se fait attaquer par un troupeau d'ours furieux. Olga (Svetlana Ivanova), une jeune journaliste, fait partie d'un petit commando qui, lui aussi, subit les attaques d'humains zombifiés...

 Ce n'est pas tous les jours que l'on voit le cinéma russe nous offrir une vision futuriste apocalyptique. Il ne fait pas de doute que les réalisateurs ont bénéficié d'un budget plus que confortable, car, même si les effets numériques aident grandement, le spectateur n'a pas l'impression de se retrouver devant une série B fauchée. Durant les deux premiers tiers du film, nous retrouvons une situation des plus classiques, avec les soldats mis en présence de hordes déchaînées, ce qui n'a rien de vraiment nouveau ou original. La dernière partie se montre nettement plus intéressante, avec l'intervention de cet extra-terrestre pour le moins énigmatique. Le scénario se lance alors dans une redécouverte de l'histoire de l'humanité, avec une genèse qui l'attribue à un Alien immortel, version créationniste qui est proposée par certains ouvrages, tel 'La Bible et les extra terrestres' de Pierre-Jean Moatti. Nous retombons alors dans l'éternelle lutte du Bien et du Mal, mais il faut reconnaître que les motivations des deux jumeaux et les enjeux ne sont pas d'une limpidité folle. En revanche quelques scènes, en particulier l'entrée dans le vaisseau spatial, ne manquent pas d'une certaine majesté.

  Une œuvre à la fois primaire et ambitieuse, qui ne convainc que partiellement.
   
Bernard Sellier