Brillantissime, film de Michèle Laroque, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Brillantissime,
        2018, 
 
de : Michèle  Laroque, 
 
  avec : Michèle Laroque, Kad Merad, Pierre Palmade, Gérard Darmon, Françoise Fabian, Rossy de Palma, Pascal Elbé, Oriane Deschamps,
Michaël Youn,
 
 
Musique : Alex Beaupain

   
 
Le soir du réveillon, Angela (Michèle Laroque) voit sa vie s'effondrer. Sa fille Lea (Oriane Deschamps) part chanter avec des copains, son mari Max (Pascal Elbé) lui annonce qu'il se tire, et sa meilleure amie Charline (Rossy de Palma) s'endort après avoir avalé son traditionnel somnifère... 
 
 Personne ne niera que Michèle Laroque est sympathique. De même que Kad Merad, Gérard Darmon, Françoise Fabian, ou encore Pierre Palmade, que l'on est toujours heureux de revoir sur grand écran. Mais ces présences, qui plus est souvent très anecdotiques, suffisent-elles à habiter un film ? En l'occurrence, certainement pas celui-ci. Dépourvue de toute profondeur, uniquement habillée de petites saynètes qui font plus d'une fois penser aux sketches télé de début de soirée, dont nombre sont improbables et ne semblent justifier leur présence que par la vedette qui les porte ( les 'thérapies' du docteur Steinman (Kad Merad), toutes plus grotesques les unes que les autres ), et enfin uniformément plate, l'histoire ne génère à aucun moment un quelconque enthousiasme. 
 
 Et quant au titre, bien malin celui qui parviendra à découvrir un quelconque brillant aussi bien dans cette petite fable inodore, sans saveur, que dans le personnage d'Angela, dont la superficialité et l'absence totale d'aspérités lasse très rapidement. Restent bien sûr les magnifiques paysages de la Côte d'Azur, mais c'est tout de même bien peu, surtout que trois scénaristes se sont attelés à la tâche. Même si les comédies françaises sombrent quelquefois dans la facilité, il est rare de s'approcher autant de la stérilité artistique.
   
Bernard Sellier