César, film de Marcel Pagnol, commentaire

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César,
      1936, 
 
de : Marcel  Pagnol, 
 
  avec : Raimu, Pierre Fresnay, Orane Demazis, Charpin,
 
Musique : Vincent Scotto

 
 
Une vingtaine d'années a passé. La dernière partie s'ouvre sur la mémorable confession de Panisse qui s'apprête à transiter. Fanny est libre, mais Marius, dont on dit qu'il a mené des affaires louches, habite Toulon et n'a plus aucun contact avec son père. 
 
 Césariot, le fils de Fanny est étudiant à Polytechnique. Il arrive pour l'enterrement. Sa mère lui apprend la vérité. Profondément choqué, il décide en secret de faire la connaissance de ce père nouveau. 
 
 André Fouché, interprète de Césariot, a été passablement critiqué. Cela me paraît absurde. Il tranche, c'est vrai, avec le quatuor marseillais que l'on suit avec émerveillement et délice depuis le début, mais ce hiatus me semble au contraire tout à fait en accord avec son personnage de Parisien, élève de la plus brillante Ecole française, et promis à un avenir de haut rang, à mille lieux de la situation peu "reluisante" de ses parents. 
 
 Dans ce dernier opus, beaucoup de grands moments encore entre rire et larmes. La confession burlesque de Panisse, la rencontre de Césariot et de Marius, la scène finale... Mais l'instant le plus émouvant me semble tout de même celui de l'aveu de Fanny à son fils. Une pure merveille...
   
Bernard Sellier