Close, film de Vicky Jewson, commentaire

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Close,
         2017,  
 
de : Vicky  Jewson, 
 
  avec : Noomi Rapace, Olivia Jewson, Abdellatif Chaouqi, Huw Parmenter, Sophie Nélisse,
 
Musique : Marc Canham


 
Le richissime patron de la multinationale Hassine décède. Il lègue à sa fille Zoe Tanner (Sophie Nélisse) l'intégralité de ses parts, ce qui ne réjouit guère sa seconde épouse, Rima (Indira Varma). Zoe ayant couché avec son garde du corps, celui-ci est renvoyé et remplacé par une jeune femme, SamCarlson (Noomi Rapace)...  
 
 Car, bien entendu, des méchants, pas très bien identifiés, veulent s'en prendre à la richissime héritière. Heureusement la bondissante et charismatique Noomi Rapace est là pour sauver la «pauvre petite fille riche» des vilains criminels qui la menacent. Le scénario coche à peu près toutes les cases du film de 'bodyguard', surtout celles qui s'approchent le plus des poncifs éculés du genre. Les personnages, habités par des réactions psychologiques hyper conventionnelles, sont réduits à leur plus basique expression. Seule une paire de moments forts viennent pimenter cette aventure cousue de fil blanc et, qui plus est, expédiée de manière désinvolte. Le spectateur n'a même pas droit à un final digne de ce terme, car l'histoire filandreuse et ses méandres narratifs se terminent en eau de boudin, sans véritable explication, au point que s'impose l'impression que la scénariste-réalisatrice se fout complètement des spectateurs qui visionneront sa création. On se demande tout de même pour quelle raison la magnétique Noomi Rapace accepte de faire de la figuration dans ce genre de navet à peine dégustable.
   
Bernard Sellier