Crazy, stupid, love, film de Glenn Ficarra, John Requa, commentaire

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Crazy, stupid, love,
      2011,  
 
de : Glenn Ficarra, John  Requa, 
 
  avec : Ryan Gosling, Steve Carell, Julianne Moore, Emma Stone, Marisa Tomei, Kevin Bacon, Jonah Bobo,
 
Musique : Nick Urata, Christophe Beck

   
 
Cal (Steve Carell), marié depuis 25 ans avec Emily (Julianne Moore), et père de trois enfants, et s'entend annoncer, au cours d'un repas au restaurant, que sa femme veut divorcer. Elle lui annonce, à cette occasion, qu'elle a eu une liaison avec un comptable de son entreprise, David Lindhagen (Kevin Bacon). Cal accepte la séparation, se retrouve seul et noie son chagrin dans un bar de luxe. Il y fait la connaissance d'un professionnel de la drague, Jacob (Ryan Gosling)... 
 
 C'est un film choral à multiples entrées que nous proposent les réalisateurs, avec, à la clé, une distribution brillante et soigneusement choisie. Comme il se doit dans ce type d'histoire, les intrigues, qui paraissent éparpillées durant une bonne partie du récit, se regroupent à la fin avec les surprises idoines, et le dénouement ne se démarque pas de ceux qui habillent traditionnellement ces romances mélancolico-humoristiques. Ce qui fait le prix de cette création, c'est l'équilibre habilement dosé entre les différentes composantes sentimentales et narratives, ainsi que la capacité des scénaristes à rendre attractives, vivantes, voire excitantes, des scènes vues des dizaines de fois. La leçon qui couronne l'ensemble pourra paraître à certains très (trop ?) consensuelle et conformiste. Il est vrai que fonder sa vie et sa quête amoureuse sur la recherche de l'âme-soeur qui vous accompagne tout au long de votre vie, semble, à notre époque, passablement poussiéreuse. La notion de quantité paraît avoir balayé sans ménagement celle de qualité. Mais, que l'on adhère ou non à cette vision romantique de la vie de couple, il n'empêche que nous avons là un film dont on ressort enthousiaste et heureux. Ce qui n'est pas une mince qualité...
   
Bernard Sellier