Dangereusement vôtre, film de John Glen, commentaire

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Dangereusement vôtre,
     (A view to a kill),    1985, 
 
de : John  Glen, 
 
  avec : Roger Moore, Christopher Walken, Grace Jones, Patrick Macnee, Patrick Bauchau, Lois Maxwell, Tanya Roberts,
 
Musique : John Barry, Duran Duran

   
 
Quatorzième James Bond "officiel". 
 
 James Bond (Roger Moore) récupère avec moult difficultés un microprocesseur sur le corps d'un agent mort en Sibérie du Nord. Revenu à Londres, il est chargé d'enquêter sur les activités de l'industriel milliardaire Max Zorin (Christopher Walken), passionné de chevaux de courses qui ont la particularité intéressante de toujours gagner. Bond se rend à Paris, fait la connaissance, sur la tour Eiffel, de la tueuse de Zorin, la sculpturale May Day (Grace Jones) et se fait inviter au château où doit avoir lieu une vente de pur sang... 
 
 Pas grand chose à se mettre sous la dent au cours de ce quatorzième opus de la série. Peu de voyages exotiques (San Francisco et Paris, bof...), pratiquement aucun de ces gadgets jubilatoires qui pimentent la routine des scénarios (les méninges de Q (Desmond Llewelyn) devaient être en jachère !), des péripéties pas vraiment palpitantes, un scénario minimaliste, même pas la petite visite habituelle dans un casino... Heureusement, le méchant est incarné par le toujours excellent Christopher Walken, et l'imposante Grace Jones fait une apparition charismatique remarquée. Le dénouement rattrape un peu l'inertie générale, avec deux scènes efficaces : celle de la mine abandonnée et le duel en dirigeable sur le pont de San Francisco. 
 
 Tout de même un "petit" Bond...
   
Bernard Sellier