Les diamants sont éternels, film de Guy Hamilton, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Les diamants sont éternels,
     (Diamonds are forever),       1971, 
 
de : Guy  Hamilton, 
 
  avec : Sean Connery, Jill St John, Charles Gray, Bruce Cabot, Bernard Lee, Desmond Llewellyn, Loïs Maxwell, Lana Wood,
 
Musique : John Barry


 
Septième James Bond "officiel"...  
 
 Bond (Sean Connery) parvient à éliminer l'ennemi public n°1, Ernst Stavro Blofeld (Charles Gray), alors qu'il était sur le point de se créer une doublure. Revenu à Londres, James doit affronter un nouveau problème. Depuis quelques années, une multitude de diamants disparaît des mines sud-africaines, sans que les Services secrets parviennent à découvrir le responsable du vol. Le plus inquiétant est que les pierres ne réapparaissent pas sur le marché international. Bond se fait passer pour Peter Franks (Joe Robinson), qui devait livrer à Amsterdam un lot de diamants. La réceptionniste de la marchandise est la charmante Tiffany Case (Jill St John)... 
 
 Après l'unique et médiocre épisode George Lazenby ("Au service secret de sa Majesté"), l'inégalable Sean Connery revient heureusement endosser les habits sélects du plus charmeur des agents soi-disant secrets. Un petit tour à Amsterdam, une virée à Las Vegas, quelques trouvailles de bon aloi : poursuite en module lunaire, les deux tueurs homos, M. Kidd (Putter Smith) et M. Wint (Bruce Glover), adeptes des lapalissades, les deux gardiennes aussi charmantes que vénéneuses, Bambi (Lola Larson) et Perle noire, un méchant à la trogne adéquate, ainsi qu'une intrigue aussi tranquille que classique, parviennent à remplir le contrat que l'on demande aux épisodes de cette inépuisable (?) série de créations qui n'ont plus grand chose à voir avec les ouvrages de Ian Fleming : divertir, et, surtout, mettre les méninges au repos absolu, grâce à la duplication fidèle de séquences codifiées et de comportements répétitifs, qui font de James Bond le plus robotisé de tous les aventuriers... 
 
 Une confortable rrroutine...
   
Bernard Sellier