Diamond dogs, film de Shimon Dotan, commentaire

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Diamond dogs,
      2007, 
 
de : Shimon  Dotan, 
 
  avec : Dolph Lundgren, Nan Yu, Xue Zuren, Gregory MacIsaac, Huriga, William Shriver, Raicho Vasilev,
 
Musique : Larry Cohen


 
Xander Ronson (Dolph Lundgren), ancien capitaine des bérets verts, oublie depuis quelques années en Mongolie intérieure un drame vécu avec ses hommes. Il vivote de combats clandestins. Un jour, Chambers (William Shriver), accompagné de sa belle-fille, Anika (Nan Yu) lui propose de l'accompagner dans la recherche d'un trésor inestimable... 
 
 Et bien entendu, beaucoup de vilains garçons sont eux aussi attirés par le trésor. Mais comme Dolph Lundgren est beaucoup plus fort qu'eux, voire plus intelligent (enfin..., bon, si on veut...), tout se termine bien pour notre intrépide et increvable héros. Entre le début et la fin du film, il y a une expédition dans les paysages désolés de Mongolie, quelques parlotes sans aucun intérêt entre la belle et le héros, et, bien sûr, une multitude de coups de feu échangés avec les vilains pas beaux qui veulent s'approprier une tapisserie ancestrale et les quelques gros diamants qui l'accompagnent. Quelle honte ! Heureusement, étant donné qu'en plus d'être à l'épreuve des balles, le grand Dolph est foncièrement respectueux des traditions, il remettra le trésor entre les mains de moines béats d'admiration. Oui, c'est un spoiler, mais, en l'occurrence, on s'en fiche totalement vu le niveau de l'histoire. Au moins, lorsque Indiana Jones part en quête d'un trésor, mille obstacles se dressent sur son chemin. Ici... Pas de problème. On gravit une petite colline, on trouve un passage dérobé, puis une porte à deux battants qui s'ouvre sans la moindre anicroche ! Bravo l'inventivité ! 
 
 Au passage, le spectateur vérifiera que ce n'est vraiment pas un bon signe quand le réalisateur change son nom au générique (Samuel Dolhasca)... Quant à la cotation de la revue " Télé Cable Sat ", qui est tenue pour assez sérieuse, elle laisse pantois : 3 étoiles sur 4 ! Même avec la subjectivité, c'est quand même incompréhensible...
   
Bernard Sellier