Die hard 5 : belle journée pour mourir, film de John Moore, commentaire

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Die hard V : belle journée pour mourir,
     (A good day to die hard),      2013, 
 
de : John  Moore, 
 
  avec : ruce Willis, Jai Courtney, Sebastian Koch, Yuliya Snigir, Cole Hauser, Radivoje Bukvic,
 
Musique : Marco Beltrami


 
John McLane (Bruce Willis) apprend un jour que son fils Jack (Jai Courtney), avec lequel il est fâché depuis plusieurs années, est emprisonné en URSS et va être jugé. John arrive à Moscou juste au moment où le tribunal est victime d'une attaque... 
 
 Les années n'ont aucune prise sur John, toujours aussi décontracté et distillateur de petites réparties acides ou légères. Etait-il vraiment indispensable qu'il reprenne du service six ans après un "Retour en enfer" ? Pas certain. Ce qui frappe d'emblée, mais ne surprend guère de la part du fruste John Moore, c'est un déferlement quasi ininterrompu de fusillades, de cascades improbables, et de poursuites infernales. A ce titre, la course de folie dans les rues de Moscou laisse pantois, tant par sa durée ( on finit par se demander si elle va occuper tout le film ! ), que par le nombre impressionnant de véhicules défoncés, catapultés dans les airs, écrabouillés... Bref, c'est du lourd qui ne laisse aucun instant de répit. Hormis pour quelques échanges, d'abord vénéneux, puis, famille oblige, nettement plus tendres entre père et fils. Le scénario ne laisse pas un souvenir impérissable, seulement remarquable par quelques rebondissements dus à des personnalités pour le moins troubles et ambiguës. 
 
 Rien de nouveau sous le soleil (absent). Pire, Bruce Willis semble recycler comme un automate ses saillies humoristiques de jadis. C'est moins un film qu'une démonstration assourdissante de pyrotechnie.
   
Bernard Sellier