L'empreinte du vice, (Brazen), film de Monika Mitchell, commentaire

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L'empreinte du vice,
     (Brazen),      2022, 
 
de : Monika  Mitchell, 
 
  avec : Alyssa Milano, Sam Page, Emilie Ullerup, Alison Araya, Malachi Weir, David Lewis,
 
Musique : James Jandrisch, Jeff Tymoschuk


   
Grace Miller (Alyssa Milano) est l'auteure à succès de multiples romans policiers. Elle est appelée un jour par sa sœur Kathleen (Emilie Ullerup), qui est sur le point de dénoncer son ex mari Jonathan Breezewood (David Lewis) pour corruption. Mais la jeune femme est retrouvée assassinée. Grace insiste pour participer à l'enquête, menée par un voisin, l'inspecteur Ed Jennings (Sam Page)...
 
   Un nouvel exemple typique de la médiocrité des créations filmiques acquises par Netflix, contrairement aux séries qui, bien souvent, ne manquent pas de qualités. Cette histoire, d'une banalité atterrante, concentre à peu près tout ce qui peut se concevoir de plus primaire dans ce genre de polar de seconde partie de soirée. Un scénario sans aucune surprise, des dialogues si insipides qu'on ne se souvient même pas qu'ils ont existé, des acteurs quasiment transparents qui, à l'évidence, se foutent complètement de ce qu'ils sont chargés d'incarner, une réalisation sans aucun relief, et un dénouement tellement téléphoné qu'on se demande comment trois scénaristes professionnels ont pu le pondre. Je ne sais quelle est la qualité du roman dont est tiré le film, mais il peut difficilement être plus médiocre. Qu'y a-t-il à sauver dans cette histoire ? À vrai dire, on cherche encore.
   
Bernard Sellier