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La fin des temps,
       (End of days),      1999, 
 
de : Peter  Hyams, 
 
  avec : Arnold Schwarzenegger, Gabriel Byrne, Robin Tunney, Kevin Pollack, Rod Steiger,
 
Musique : John Debney

   
   
1979. Une jeune fille, Christine York (Robin Tunney) naît à New-York dans des circonstances particulières. Vingt ans plus tard, le 28 décembre 1999, un homme étrange, incarnation de Satan (Gabriel Byrne) apparaît, accompagné de diverses manifestations violentes, et son but est simple : s'unir charnellement à Christine, l'élue, entre 23 h et minuit le 31 décembre, afin que le règne du Mal s'instaure définitivement. Mais, par bonheur, un ex-policier alcoolique depuis la mort tragique de sa femme et de sa fille, Jericho Cane (Arnold Schwarzenegger) est là pour empêcher l'inévitable... 
 
   Il était normal que la fin du deuxième millénaire s'accompagne de créations visuelles apocalyptiques. C'est donc Terminator, pardon, Jéricho (ça ne s'invente pas, de même que le prêtre meurtrier du début, qui s'appelle "Thomas d'Aquin" !) qui s'y colle. Et il faut dire que, malgré un début nébuleux, noirâtre, envahi d'un excès de gros plans inutiles, on se marre tout de même bien ! Ce qui n'était peut-être pas, a priori, le but recherché. Mais tout de même, au milieu des explosions habituelles, poursuites traditionnelles, morts qui se réveillent, cathédrales qui explosent, retournements souvent prévisibles, monstre final, à côté duquel Alien ressemble à une poupée Barbie, assister à la scène où Schwarzie prend une râclée des mains d'une infirmière de soixante ans, ça vaut le déplacement ! Non ? Bon, à part ça... eh bien, à l'ouest, rien de nouveau ! Gabriel Byrne se promène le sourire satanique aux lèvres, Jéricho ne ménage pas sa peine, se fait tabasser, mettre en croix, investir par l'énergie mauvaise, bref, se démène comme un beau diable... Même qu'il retrouve la foi à la toute fin ! Ce n'est pas négligeable. Les effets spéciaux sont là. Côté bruit et fureur, le spectateur en a pour son argent. Satan est vaincu, on s'en serait douté. Et Robin Tunney est bien jolie... 
 
   Voilà... C'est tout !
   
Bernard Sellier