Godzilla, film de Gareth Edwards, commentaire

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Godzilla,
     2014, 
 
de : Gareth  Edwards, 
 
  avec : Aaron Taylor-Johnson, Elizabeth Olsen, Bryan Cranston, Ken Watanabe, Sally Hawkins, Carson Bolde, Juliette Binoche,
 
Musique : Alexandre Desplat


 
Joe (Bryan Cranston) et Sandra (Juliette Binoche) Brody travaillent dans une centrale nucléaire au Japon. Un jour, un phénomène indéterminé d'une violence terrible anéantit les installations. Sandra y laisse la vie. Quinze ans plus tard, tandis que leur fils Ford (Aaron Taylor-Johnson) vit aux Etats-Unis avec sa femme Elle (Elizabeth Olsen) et leur fils Sam (Carson Bolde), Joe continue de chercher la cause de ce drame. Mais d'autres ne tardent pas à survenir... 
 
 Peut-être ce film détient-il le record de rapidité dans l'irruption de la dévastation. Alors que, le plus souvent ce genre d'oeuvre prend tout son temps pour installer (avec plus ou moins de bonheur) une galerie de personnages. Or il ne faut ici pas plus de quatre minutes pour que le début des cataclysmes arrivent ! Balayant du coup instantanément une Juliette Binoche dont on se demande bien ce qu'elle est allée faire dans cette galère... Bref, à l'aide d'une intrigue qui, classiquement, utilise la radioactivité pour nourrir et faire croître les monstres, l'histoire revisite sans grande originalité les canons du genre, utilisant des foultitudes d'effets spéciaux pour détruire une bonne partie des mégapoles. D'autant plus que le gentil Godzilla règle leur compte aux deux prédateurs au milieu de la ville. Heureusement que la réalisation a eu les moyens techniques et logistiques de ses ambitions, car cela évite ( très partiellement ) au film de ne pas sombrer dans le ridicule. Le spectateur s'attend à ce qui lui est livré, à savoir du pur produit formaté et boursouflé, et il en a pour son argent. Un héros sans peur, une famille dont les éléments dispersés se retrouvent, une humanité sauvée ( provisoirement, cela va de soi ! ). Tout ce qu'il faut pour tranquilliser monsieur tout le monde. Ah si, il manque tout de même un élément dans ce soufflé grandiloquant : le chien que l'on sauve à la dernière extrémité. Ce sera sûrement pour la suite...
   
Bernard Sellier