Life, Saison 2, série de Peter Markle, Elodie Keene, commentaire

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Life,
        Saison 2,             2008 
 
de : Peter  Markle, Elodie  Keene..., 
 
avec : Damian Lewis, Sarah Shahi, Adam Arkin, Brent Sexton, Brooke Langton,
 
Musique : Jason Derlatka, Jon Ehrlich

   
   
Saison 1

   Ne pas lire avant d'avoir vu la Saison...

   Charlie Crews (Damian Lewis) et sa coéquipière Dani Reese (Sarah Shahi) voient arriver à la tête de leur service un nouveau capitaine, Kevin Tidwell (Donal Logue). Trois cadavres sont retrouvés enfermés dans des malles numérotées. Parallèlement à son enquête, Charlie tente de retrouver la jeune Rachel Seybolt (Jessy Schram), seule survivante du carnage qui avait été imputé au policier... 
 
   La saison 1 présentait un équilibre intéressant entre enquêtes criminelles et tentative de résolution du mystère qui avait conduit Crews en prison. Avec, en gratification, une personnalité de flic hors du commun. Dans les premiers épisodes de cette seconde saison, tous ces éléments positifs semblent s'être soudainement affadis. Les intrigues sont relativement banales, les maquillages respirent souvent l'amateurisme, la découverte des coupables s'effectue en deux temps trois mouvements, la quête de vérité menée par Crews paraît descendue aux oubliettes, et les composantes insolites, mystiques, de son caractère sentent la régurgitation mécanique. Cela ne signifie pas que ces aventures sont totalement dépourvues de charme. L'ennui vient de ce que le spectateur attendait nettement plus de la suite d'une création lancée avec originalité, brio et passion. 
 
   A mi-parcours, le scénario semble émerger de sa léthargie. Hélas, c'est un feu de paille, et, malgré l'irruption de quelques événements plus ou moins dramatiques, l'intrigue continue à faire du sur place et les épisodes se contentent d'aligner des mini enquêtes traditionnelles. La personnalité de Crews demeure toujours agréablement attachante, mais il est évident que le coeur n'y est plus. C'est à l'ultime fin que l'énergie se réveille pour un bouquet final plat comme une limande. Quant à ces chansonnettes idiotes plaquées sur des moments dramatiques, c'est d'un goût...

   
Bernard Sellier