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Max Payne,
        2008, 
 
de : John  Moore, 
 
  avec : Mark Wahlberg, Mila Kunis, Beau Bridges, Ludacris, Chris O'Donnell, Kate Burton, Olga Kurylenko,
 
Musique : Buck Sanders, Marco Beltrami

  
   
Max Payne (Mark Wahlberg), policier, a perdu sa femme et son bébé, assassinés par un trio maléfique. Deux sont morts, mais le troisième court toujours. Et, devenu pilier des affaires classées, Max cherche toujours l'assassin survivant. Dans sa quête, il fait la connaissance d'une call girl, Natacha (Olga Kurylenko), mais celle-ci est tuée... 
 
   Inutile de s'appesantir sur cette histoire de vengeance, qui a été vue des centaines de fois. Non que le fait de repuiser dans le même genre soit forcément méprisable. Après tout, les thèmes de scénarios sont en nombre très restreint (l'amour, la rédemption, la vengeance, l'initiation...) et une foultitude de variantes ont déjà vu le jour depuis des décennies. Le nouvel opus créé doit donc s'appuyer sur des qualités dérivées pour avoir une chance d'exister (qualité narrative, approfondissement des personnalités, inventivité de la réalisation...). Ce qui, malheureusement, n'est nullement le cas ici. L'intrigue est parfaitement plate et prévisible. Les personnages sont quasiment inexistants, même si les scénaristes ont convoqué une vague mythologie scandinave pour donner naissance à un surhomme barbare. La réalisation mixe allègrement les pires travers du genre : ralentis ridicules, balles qui avancent centimètre par centimètre, illisibilité des combats, sauvagerie gratuite, flashback heureux couleur jaune d'or... Bref, l'artificiel dans toute son infamie. Et Mark Wahlberg se contente de serrer les mâchoires durant cent minutes, ce qui n'est pas trop difficile, mais bien peu expressif. 
 
   Dans le genre, un pensum à l'intérieur duquel il est fort difficile de trouver un élément salvateur... Même la sculpturale Olga Kurylenko disparaît au bout de quelques plans !...
   
Bernard Sellier