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Les mines du Roi Salomon,
      (King Solomon's mines),       1950,  
 
de : Compton  Bennett, Andrew  Marton, 
 
  avec : Stewart Granger, Deborah Kerr, Richard Carlson, Hugo Haas, Lowell Gilmore,
 
Musique : Mischa Spoliansky


   
Allan Quatermain (Stewart Granger), guide pour européens fortunés désirant chasser en Afrique, reçoit un jour la visite d'Elizabeth Curtis (Deborah Kerr), désireuse de se lancer à la recherche de son mari, disparu depuis plus d'un an. Il était à la recherche des mythiques mines de diamants du Roi Salomon. Quatermain commence par refuser de s'enfoncer dans une contrée totalement inconnue. Puis il finit par accepter... 
 
    Tourné en décors naturels, doté d'une ouverture prometteuse avec des échanges verbaux acides et une certaine insolence spontanée, habité par un couple assurément glamour, le film s'annonce sous des auspices favorables. Hélas, la désillusion s'installe progressivement et le résultat final n'est guère enthousiasmant. Les aventures exotiques se résument très rapidement à quelques rencontres avec crocodiles ou serpents, les tenues vestimentaires des explorateurs sont en permanence immaculées, et ne parlons même pas de la scène ridiculissime dans laquelle Deborah Kerr, ayant décidé de se couper les cheveux elle-même, réapparaît avec une mise en plis digne d'un coiffeur émérite ! N'ayant jamais lu le roman de Rider Haggard, j'ignore si les réalisateurs ont respecté le texte original. Toujours est-il que l'histoire, privée totalement ici de suspense et de mystère, est d'une pauvreté rare, n'approchant même pas le minimum syndical en termes de rebondissements ou péripéties. Nous sommes très loin de la dimension aventurière, passionnelle, et mystique du chef d'oeuvre de l'auteur, à savoir "She". 
 
   Une grosse déception.
   
Bernard Sellier