Modus, saison 1, série de Lisa Siwe, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Modus,
     Saison 1,     2015,  
 
de : Lisa  Siwe..., 
 
  avec : Melinda Kinnaman, Henrik Norlén, Simon J. Berger, Esmeralda Struwe, Annika Hallin,
 
Musique : Jacob Groth


 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 
Inger Johanne Vik (Melinda Kinnaman), ancienne profileuse du FBI, passe Noël en Suède avec ses deux filles Stina (Esmeralda Struwe) et Linnea (Lily Wahlsteen), ainsi que son ex-mari Isak (Simon J. Berger). Stina est témoin de l'assassinat d'une jeune femme, Isabella Levin (Julia Dufvenius). Peu après, le meurtrier s'attaque à une célèbre évêque, Elisabeth Lindgren (Cecilia Nilsson). Le policier Ingvar Nyman (Henrik Norlén) commence une enquête difficile... 
 
 Neige, froidure, étendues glacées, pas de doute, nous sommes bien dans un thriller venu du grand nord. Et, dans cette contrée, sévit un tueur en série. Plus exactement un missionné. Car la Scandinavie, et plus précisément la Suède, semble être, au vu des personnalités qui peuplent l'histoire, le royaume des homosexuels. C'est donc à une 'punition divine' que se livrent le meurtrier et les complices qui lui viennent en aide. 
 
 Les deux ou trois premiers épisodes installent le climat général et la présentation des personnages, ce qui ne va pas sans un certain flou, tant que le spectateur n'a pas intégré les relations entre tous les intervenants. Le puzzle finit par prendre forme, non sans une certaine lenteur qui, parfois, se fait pesante, tout comme la musique sursignifiante chaque fois que la sitation vire au dramatique. En effet, hormis les assassinats qui s'accumulent, le scénario ne progresse pas vraiment. Nous n'irons pas jusqu'à dire que l'ennui pointe, car l'analyse psychologique ne manque pas d'intensité et l'atmosphère affiche une vraie personnalité. Mais on a tout de même hâte que l'enquête s'anime un peu. Les principaux protagonistes sont dessinés avec une sobriété efficace ( en particulier le tueur ). Dommage que tout cela soit assez lymphatique et que le dénouement sacrifie à une regrettable facilité. Demeure une intéressante approche de l'intolérance unie à l'ignorance.
   
Bernard Sellier