Ocean's 8, film de Gary Ross, commentaire

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Ocean's 8,
           2017, 
 
de : Gary  Ross, 
 
  avec : Sandra Bullock, Cate Blanchett, Anne Hathaway, Sarah Paulson, Richard Armitage, Rihanna, Dakota Fanning, 
 
Musique :  Daniel Pemberton

 
 
Debbie Ocean (Sandra Bullock) sort de prison après cinq ans. Elle a fignolé un plan infaillible pour dérober, durant le bal annuel du Met un collier mythique soigneusement conservé dans les coffres de Cartier. Elle retrouve son amie Lou (Cate Blanchett) et embauche quelques spécialistes indispensables, au premier rang desquelles la couturière Rose Weil (Helena Bonham-Carter)...  
 
 Ce qui frappe en premier lieu, plus encore que le casse, auquel le frère de Debbie, Danny, nous a déjà largement habitués ('Ocean's eleven' et ses suites), c'est la distribution éclatante qui a été réunie pour ce qui n'est finalement qu'une petite chose dynamique et fantaisiste. Etant donné l'absolue féminité de l'ensemble des protagonistes, c'est le monde de la mode qui est cette fois-ci à l'honneur. Décors somptueux, tenues de soirées resplendissantes, beautés à tous les étages. C'est d'une folle richesse et le spectateur, emporté dans la frénésie de ces demoiselles, peut presque regretter de ne pas avoir le temps de contempler tout ce luxe visuel. Pour ce qui est du casse en lui-même, il est tout à fait classique : repérages, captations des éléments nécessaires, investissement de la place sous diverses fonctions, et captation en douceur de l'objet. Nous sommes chez les dames et la violence est proscrite.  

 C'est enlevé, bourré de charme, totalement inoffensif et futile, mais distrayant.
   
Bernard Sellier