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On ne vit que deux fois,
      (You only live twice),    1967, 
 
de : Lewis  Gilbert, 
 
  avec : Sean Connery, Akiko Wakabayashi, Teru Shimada, Karin Dor, Bernard Lee, Desmond Llewellyn, Loïs Maxwell, Charles Gray, Donald Pleasance,  
 
Musique : John Barry

   
   
Cinquième James Bond "officiel"...  
 
   Un vaisseau spatial américain a été englouti par un objet non identifié. La guerre froide battant son plein, la Russie est accusée du forfait. Mais quelques semaines plus tard, c'est au tour des Soviétiques de voir disparaître l'un de leurs vaisseaux. La troisième guerre mondiale menace. Pourtant, les Services secrets britanniques sont persuadés que l'attaque vient d'un mystérieux commanditaire qui aurait sa base opérationnelle au Japon. James Bond (Sean Connery), après s'être fait passé pour mort afin d'avoir les coudées franches, se rend au pays du soleil levant et prend contact avec le chef du contre espionnage local, "Tigre" Tanaka (Tetsuro Tamba)...  
 
   Si mes souvenirs de lecture (qui remontent à une trentaine d'années !) sont fidèles, ce roman au dénouement mélancolique est l'un des plus passionnants qui aient été écrits par Ian Fleming. Le film, lui, se contente d'aligner les séquences habituelles, en occultant totalement l'approche de la civilisation et de la philosophie nippones, qui étaient développées dans l'ouvrage. Si ce n'est le machisme traditionnel, qui est évidemment fort en adéquation avec le comportement bondesque habituel. S'il y a bien une suite pour laquelle l'adage : "lorsqu'on en a vu un, on les a tous vus" est applicable quasiment sans réserve, c'est bien celle des James Bond. Cela étant, Sean Connery a toujours autant de charisme, et le choix de Donald Pleasance, dont on ne voit presque constamment que la main caressant le chat angora, se révèle judicieux.
   
Bernard Sellier