62 après J.C. Une rébellion des tribus celtes est matée dans le sang par Corvus (Kiefer Sutherland). Seul un enfant survit. Dix sept ans plus tard, Milo (Kit Harington), est devenu un gladiateur qui brille à Londres. Il est amené à Pompei afin de se mesurer au redoutable Atticus (Adewale Akinnuoye-Agbaje). En chemin, il fait la connaissance de la belle Cassia (Emily Browning), fille d'un notable et courtisée par Corvus, devenu sénateur...
Il existe une catégorie de films qui livrent exactement ce que l'on attend d'eux, sans la moindre surprise, sans la plus petite pique d'originalité qui viendrait titiller la tranquille sérénité du spectateur. Dès les premières minutes celui-ci sait que le garçonnet deviendra un vengeur, qu'il tombera sur une déesse, et que leurs amours seront contrariées à la fois par un vilain vraiment très vilain et par le pouvoir dévastateur de la nature. C'est donc exactement, à la ligne près, le propos que nous offre le réalisateur. Qu'importe qu'il calque largement (en nettement moins envoûtant) "Gladiator", que le scénario soit des plus linéaires, que le jeune Kit Harington soit très loin de posséder le charisme de Russell Crowe, la véritable vedette est évidemment le volcan, qui remplit son office avec panache. Mais, au vu des moyens déployés, il aurait tout de même été souhaitable de recevoir un peu plus que ce peplum ultra classique, dont la puissance de séduction ne survit pas au-delà du générique de fin.