The punisher, film de Jonathan Hensleigh, commentaire
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The punisher, 2004,
de : Jonathan Hensleigh,
avec : John Travolta, Thomas Jane, Omar Avila, Ben Foster, Laura Harring, James Carpinello, Samantha Mathis, Will Patton, Rebecca Romijn,
Musique : Carlo Siliotto
Frank Castle (Thomas Jane) est un spécialiste de l'infiltration au FBI. Il réussit à faire tomber un groupe de trafiquants d'armes. Le malheur est qu'une victime est à déplorer. Qui plus est, il s'agit de l'un des fils d'un baron du crime, Hoiward Saint (John Travolta). Très en colère, celui-ci décide de supprimer la famille de Frank...
Et, comme on s'en doute, il va réussir. Et comme on s'en doute également, Frank va tout mettre en oeuvre pour venger la mort de ses proches. Ce n'est pas là le summum de l'originalité en matière de pitch, car tout spectateur aura en mémoire une kyrielle d'oeuvres arborant la même thématique. Celle du règlement de compte par soi-même, la police et la justice ayant les mains liées par les lois. Dans son rôle de Punisher, Thomas Jane se montre assez convaincant, mais il est regrettable qu'une surenchère de sauvagerie opportuniste et malsaine vienne jeter ses gros sabots gore dans l'histoire, sans qu'une justification quelconque, autre que mercantile ou racoleuse, s'impose. Le film comporte tout de même une mince originalité, dans la présence de deux personnages atypiques, en l'occurrence Bumpo (John Pinette), le rondouillard, et son copain bardé de piercings, qui apportent une note agréablement humaine dans ce nettoyage radical qui ne manque pas de puissance dramatique. Le dénouement, moins fleur bleue qu'on aurait pu l'attendre, laissait entrevoir une suite. Ce n'était pas vraiment indispensable...
Bernard Sellier