La vie quotidienne d'une dizaine de femmes et jeunes filles perturbées par leurs hormones...
Il faut se pincer très fort pour se convaincre que l'on ne cauchemarde pas. C'est une femme qui a conçu cette chose. Même pas ! Ce sont trois femmes qui se sont associées pour lui donner naissance, et, double miracle incompréhensible, elles ont trouvé des producteurs volontaires ainsi qu'une brochette d'actrices de premier plan pour habiter le désastre. Car aucun autre substantif ne vient à l'esprit devant ce foutoir vulgaire, sans queue ni tête, parfois mal joué, affligeant de primarité, brouillon, criard, hystérique, et, surtout, quasiment jamais drôle. Les saynètes s'égrènent à la va comme je te pousse, inconsistantes, superficielles, désordonnées, sous des dehors bruts, vaguement osés, mais surtout insignifiants.
À oublier très vite, mais pour ce faire, on n'éprouve guère de difficulté...
Bernard Sellier