Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Star trek 4 : retour sur terre,
     (The Voyage Home),    1986, 
 
de : Leonard  Nimoy, 
 
  avec : William Shatner, Leonard Nimoy, DeForest Kelley, James Doohan, George Takei,
 
Musique : Leonard Rosenman


   
23ème siècle. Le Capitaine James Kirk (William Shatner) décide, contre l'ordre de ses chefs, de partir sur Genesis avec son vaisseau, l'Enterprise, afin de ramener Spock (Leonard Nimoy). Cela fait, l'équipage décide de revenir sur terre afin de faire face aux accusations. Mais, peu avant leur arrivée, ils apprennent qu'une sonde mystérieuse s'est approchée de notre planète et envoie un étrange signal qui détruit toutes les sources d'énergie. Spock comprend que ce signal n'est en fait qu'un chant de baleines à bosse. La solution ? Remonter le temps afin de trouver un spécimen de ces animaux disparus et le ramener pour qu'il puisse répondre à la sonde !... Nos amis se retrouvent donc à San Francisco à la fin du vingtième siècle... 
 
   Episode IV : "retour sur terre" ou comment le futur de Star Trek rejoint "Sauvez Willy". L'ensemble quitte donc, pour les trois quarts du film, les voyages galactiques, pour se retrouver dans le monde "préhistorique" de 1980. Cela donne naissance à diverses variations humoristiques sur les travers plus ou moins graves de notre société, à quelques gentilles facéties du genre : "la dialyse rénale : une méthode du Moyen-Age". Le message écologique est clair et simpliste. En détruisant les espèces, nous scions la branche sur laquelle nous reposons. Personne, à moins bien sûr de faire partie d'une multinationale cotée en Bourse, ne prétendra le contraire. Le seul problème, à mon sens, de cette série Star Trek, réside dans le fait qu'elle n'est ni convaincante sur le plan des effets spéciaux (certaines maquettes sont risibles), ni passionnante sur le plan fondamental (même si Monsieur Spock progresse dans la perception de sa nature partiellement humaine, nous sommes à cent lieues de la quête psychanalytique et initiatique de "Star wars"), ni véritablement humoristique. Il ne demeure alors qu'une espèce de sauce pas vraiment désagréable, mais passablement insipide, que l'on avale distraitement.
   
Bernard Sellier