Thrive, film documentaire de Steve Gagné, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Thrive,
    Mais que faut-il donc pour prospérer ?,     2011, 
 
de : Steve  Gagné, 
 
  avec : Foster Gamble, Deepak Chopra, Nassim Haramein, Adam Trombly, Vandana Shiva, Daniel Sheehan,
 
Musique : Gary Malkin, Dan Alvarez


 
Ce documentaire, dont une suite est sortie tout récemment (2020), se donne pour mission d'observer de quelle manière une prospérité saine, fondée en grande partie sur une énergie libre, disponible pour tous, est actuellement interdite à l'humanité pour cause de blocage systématique opéré par les 'élites' et les 'puissants' de ce monde. Foster Gamble aborde plusieurs parties, la première étant consacrée à l'existence de cette énergie, avec les tentatives successives de Nikola Tesla, de John Bedini, d'Eugène Mallove pour la mettre à la disposition du monde, tentatives avortées, quelquefois par la mort violente de son promoteur (assassinat de Mallove en 2004).

 Gamble poursuit son enquête dans les différents domaines de l'éducation, de la santé, de l'agriculture, du symbolisme (les crop circle), à travers l'intervention de nombreuses personnalités, de Nassim Haramein à Deepak Chopra, en passant par Vandana Shiva, physicienne et célèbre écologiste indienne, ou encore Paramahansa Tewari, lui aussi physicien et mystique. Nous apprenons par exemple que le chercheur Royal Raymond Rife construisit en 1933 un étrange appareil 'anti-cancers', qui lui valut, ainsi qu'à tous ceux qui l'aidèrent, des poursuites et agressions plus ou moins violentes, bien que l'efficacité semble au rendez-vous. Ou peut-être justement parce que l'efficacité était au rendez-vous !

 Cette enquête sur la mise en place progressive d'un Nouvel Ordre mondial, particulièrement évoqué en cette période sombre (01/2022) de renforcement universel des contrôles et contraintes, aborde ensuite la question très controversée de l'eugénisme et de la diminution programmée de la population mondiale. C'est d'ailleurs l'un des thèmes soutenus actuellement par certains 'complotistes', qui craignent que les mesures prises pour lutter contre le Covid 19, aussi bien dans le fait d'avoir quasiment interdit les traitements précoces que dans celui de miser sur le 'tout vaccinal', n'aient pour but de participer à une diminution de la population. Il ne fait aucun doute que nombre de personnages influents ont clairement dit qu'il était indispensable de réduire le nombre de terriens. Certains ne peuvent concevoir qu'un tel plan soit mis en œuvre. Pourtant, une logique aussi simple qu'odieuse conduit inéluctablement à cette solution. Au dix-neuvième siècle, par exemple, lorsque les colons américains ont commencé à se disperser à travers les États-Unis, il était indispensable que des esclaves noirs, chinois, par centaines de milliers, construisent les routes et les chemins de fer. Plaçons-nous un instant dans la peau des 'élites' mondiales qui gouvernent le monde aujourd'hui. Quel pourrait être l'intérêt de conserver des milliards de personnes pauvres, analphabètes, malades, mais incapables de payer leurs traitements, qui ne présentent plus aucune utilité, puisque la grande majorité des travaux seront effectués par des robots dans un futur proche ? Elles ne rapportent rien et peuvent être la cause d'une surpopulation nuisible à tous points de vue. Le but étant de toute manière d'instaurer une surveillance absolue de chaque être humain, moins ceux-ci seront nombreux, plus la tâche se révèlera aisée. C'est horrible, mais c'est d'une évidence absolue.

 La dernière partie est consacrée à la possibilité et l'espoir de contruire un monde nouveau en suivant la voie de la non-agression. C'est-à-dire passer de ce que nous avons connu jusqu'à ce jour, à savoir une compétition hostile, agressive entre chaque être humain, ce qui est la caractéristique d'une civilisation jeune, pour aller vers une coopération altruiste et intégrative. Le fondateur de l'aïkido, Morihei Ueshiba, a exprimé de manière synthétique le principe racine de son art, qui est tout aussi valable pour décrire le processus de maturité que l'humanité pourrait mettre en œuvre : «L'aïkido n'est pas une technique pour se battre ou pour défaire l'ennemi. C'est le moyen de réconcilier le monde et de faire de tous les êtres humains les membres d'une même famille.»
   
Bernard Sellier