Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Tous les espoirs sont permis,
    (Hope springs),    2012, 
 
de : David  Frankel, 
 
  avec : Meryl Streep, Tommy Lee Jones, Steve Carell, Jean Smart, Ben Rappaport,
 
Musique : Theodore Shapiro


   
Kay (Meryl Streep) et Arnold (Tommy Lee Jones) ont trente ans de mariage derrière eux. Ils font chambre à part et ne s'adressent quasiment plus la parole. Un jour, Kay découvre l'ouvrage d'un psychologue, le docteur Feld (Steve Carell), qui lui redonne espoir. Elle inscrit son mari d'office à une session intensive, afin de raviver la flamme dans leur couple... 
 
   Dès l'ouverture du film, un soupçon d'inquiétude pointe à l'horizon. Une Meryl Streep en mère popote frustrée, un Tommy Lee Jones en super bougon taciturne, le tout enrobé dans une réalisation plan plan... Un parfum d'artificiel se dégage immédiatement. Le développement de l'histoire conforte cette première impression. Quelques moments sympathiques, sensibles, s'affichent ici ou là, mais, globalement, le récit brode dans le convenu, le prévisible, et surfe tranquillement sur le charme de ses trois interprètes. Les rôles secondaires sont inexistants et le dénouement parfaitement consensuel. On est bien loin, malheureusement, de la tension acide du "Diable s'habille en Prada", et ce ne sont pas les quelques rares tentatives prétendument "osées", qui changent quoi que ce soit à la tiédeur générale de l'œuvre...
   
Bernard Sellier