Vent de panique, film de Bernard Stora, commentaire

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Vent de panique,
       1987, 
 
de : Bernard  Stora, 
 
  avec : Bernard Giraudeau, Caroline Cellier, Jean-Pierre Kalfon, Olivia Brunaux, Robert Manuel,
 
Musique : Philippe Catherine, Jean-Claude Petit

   
   
Roland Pochon (Bernard Giraudeau) et Martine (Caroline Cellier) se connaissent depuis qu'ils ont tourné ensemble, enfants, une série télé "Zoup et Zoupette". Ils vivent de minables arnaques. Présentement, suite à une petite annonce, ils contactent les parents d'Isabelle (Olivia Brunaux), afin d'offrir à la jeune fille un poste de gouvernante d'enfants. L'affaire conclue, ils s'empressent d'essayer de la vendre au proxénète Amarachi (Lucky Blondo). Mais, pris de remords, Roland récupère Isabelle et tous trois fuient vers de nouvelles escroqueries... 
 
   Voilà l'exemple même d'un scénario qui s'annonce goûtu, comme on dirait dans "Les Bronzés font du ski". Un couple improbable, un humour pince sans rire servi, qui plus est, par deux acteurs que l'on n'attendait pas dans ce type de film : Caroline Cellier, hautaine, jouant les grandes dames offusquées ; Bernard Giraudeau, faux boiteux, vrai minable, grandiloquent, se cachant derrière une fausse majesté qui ne trompe personne. Et, parachutée au beau milieu de ce tandem ringard et compassé, une jeune délurée qui dynamite les faux-semblants tout en affirmant ses capacités de filouterie. Très beau sujet sur le papier. Dans la réalité, c'est une autre histoire. Passé les quinze premières minutes qui font illusion, la débâcle commence, le scénario part en vrille, les répétitions s'accumulent, la progression est nulle, sans saveur, et tout se termine dans le n'importe quoi, à l'image de ce personnage de Humphries (Jean-Pierre Kalfon, déjanté) dont on ne sait pas trop ce qu'il vient faire là... 
 
   Une belle occasion ratée.
   
Bernard Sellier