Alors que Lola Buckley (Rebecca Gibney) et son amie Chelsea Babbage (Geraldine Hakewill) pensaient leur cauchemar terminé, puisque Ray Stanton (Nicholas Bell), le policier corrompu, avait été démasqué et emprisonné, un nouveau rebondissement survient. David (Charles Cottier), le fils de Lola est capturé. Les deux femmes partent à son secours...
Nous avons appris, à la fin de la première saison que l'épouse de Ray, Karen (Veronica Neave) est en fait la fille du mafieux Morrison (Anthony Phelan), qui détient David à Bangkok et espère l'échanger contre le contenu d'un mystérieux coffre dont la clé est en possession de Lola. Exit donc l'Australie, et entrée en scène de la Thaïlande, puis de la Nouvelle-Zélande. Les aventures se montrent dans la continuité logique de la partie précédente, avec une concentration de dangers renforcée, puisqu'en plus du sadique Morrison et de Ray qui a réussi à fuir, s'invitent des truands thaïlandais venus récupérer l'argent que David a perdu au jeu. L'atmosphère générale s'est ici assombrie, d'une part en raison des évènements dramatiques qui touchent Lola et son fils, et d'autre part en raison des traumatismes anciens que le présent fait remonter à la surface. Si l'on ne savait pas qu'une saison 3 existe, on aurait même pu s'attendre à un final dans le registre de celui qui clôt « Butch Cassidy et le kid ». Les deux héroïnes ont mûri. Chelsea prend conscience de ses potentialités, et de la nécessité de s'émanciper de la pesanteur paternelle. Quant à Lola, elle s'extirpe avec peine de la gangue de peur et de méfiance dont elle s'est jusqu'alors recouverte afin d'échapper aux dangers de l'extérieur. La légèreté débridée de la première saison s'est partiellement délitée, ce qui a pour conséquence d'affaiblir quelque peu l'aspect jouissif ressenti précédemment. Mais l'ensemble demeure hautement recommandable, bien que la vraisemblance de nombreuses situations et concomitances soit passablement artificielle.