24 heures, Redemption, de Jon Cassar, commentaire

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24 : Redemption,
      2008, 
 
de : Stephen  Hopkins, Jon  Cassar..., 
 
  avec : Kiefer Sutherland, Jon Voight, Powers Boothe, Robert Carlyle, Cherry Jones, Bob Gunton, Peter MacNicol, Colm Feore, Isaach De Bankolé,
 
Musique : Sean Callery


 
Jack Bauer (Kiefer Sutherland) est en fuite depuis un an à travers le monde. Réfugié dans un pays d'Afrique, il est devenu l'ami de Carl Benton (Robert Carlyle) qui a créé une école pour les enfants. Mais le général Benjamin Juma (Tony Todd), secondé par le colonel Iké Dubaku (Hakeem Kae-Kazim) ne songe qu'à renverser le gouvernement démocratique en place. Pour cela, il est financé en secret par deux Américains, Jonas Hodges (Jon Voight) et Nichols (Mark Aiken). Tandis que Juma fait enlever des centaines d'enfants pour en faire des soldats, et s'approche de la capitale, la Présidente des Etats-Unis, nouvellement élue, Allison Taylor (Cherry Jones), prête serment... 
 
 Bien que l'on retrouve la construction de l'histoire en temps réel ( deux heures en l'occurrence ! ) et l'association classique de la série, sentiment d'urgence plus dilemmes cornéliens, il est difficile de ne pas être un tantinet frustré par la brièveté du drame. Un certain nombre d'éléments explosifs sont dégoupillés sans que l'on assiste aux suites des déflagrations. Mais il ne fait guère de doute que la saison 7 en approche ne manquera pas de développer toutes ces prémisses et de nous réserver le lot d'émotions auquel les six précédentes séries nous ont habitués. Pour ce qui est de l'émotion, justement, cette tragédie n'en manque pas, dénonçant avec la virulence habituelle aussi bien les exactions monstrueuses des prétendus libérateurs de peuples que l'inertie des Nations Unies ou encore les agissements irresponsables de milliardaires occidentaux dévoyés. Jack Bauer est égal à lui-même, inusable, inoxydable et on a le plaisir de voir que Robert Carlyle est aussi convaincant en humaniste convaincu qu'en ordure intégrale ("Human Traffiking", par exemple). Rien que du classique, pas de transcendant, mais une efficacité toujours au top niveau...

   
Bernard Sellier