58 Minutes pour vivre, film de Renny Harlin, commentaire

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58 minutes pour vivre,
     (Die hard II),        1990, 
 
de : Renny  Harlin, 
 
  avec : Bruce Willis, Bonnie Bedelia, William Atherton, William Sadler, Franco Nero, John Amos, 
 
Musique : Michael Kamen


 
John McClane (Bruce Willis) attend sa femme Holly (Bonnie Bedelia), qui doit arriver à l'aéroport de Chicago. Mais, encore une fois, son intuition fait des siennes. Il repère deux hommes qui se rendent dans une zone interdite. Ils font partie de l'équipe du colonel Stuart (William Sadler) qui prend bientôt sous son contrôle tous les appareils de l'aéroport afin de libérer le Général Esperanza (Franco Nero) qui avait été arrêté par les Américains et doit atterrir quelques heures plus tard. Le drame est que tous les appareils en vol doivent tourner sans cesse au risque de se trouver à court de carburant... 
 
 Revoici donc John McClane, le flic au karma le plus lourd de la planète, pour sa seconde aventure. Et le scénario ne fait pas dans la dentelle. C'est du costaud, de l'efficace, du bourré jusqu'à la gueule de mitraillades, d'explosions, de rebondissements, au point que les péripéties de "Piège de cristal" ressemblent presque à un aimable farniente. Il faut dire que les avions véhiculent en eux-mêmes une angoisse viscérale chez beaucoup de personnes et que Renny Harlin n'a pas lésiné sur les catastrophes. Dès les premières images des terroristes dirigés par un colonel Stuart qui se prépare à l'action en répétant des mouvements d'arts martiaux, entièrement nu, on sent que le film ne sera pas de la rigolade. Tout au moins sur le plan guerrier. Car, parallèlement à cette avalanche non stop de poursuites et bagarres, le spectateur a droit aux petites pauses humoristiques estampillées "die hard", c'est-à-dire le flic buté et incapable, la journaliste qui se fait envoyer paître par tous et, cerise sur le gâteau, l'ignoble Richard Thornburg (William Atherton), ce journaliste prêt à vendre ses parents pour un scoop, qui a la mauvaise idée de se trouver sur le même vol que Holly McClane ! 
 
 On ne retrouve certes pas les qualités de concision et d'esthétique qui magnifiaient "Piège de cristal", mais cette suite propose une bonne dose de suspense et d'efficaces montées d'adrénaline.
   
Bernard Sellier