The adventurer, film de Jonathan Newman, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

The adventurer,
        (The curse of the Midas box),      2013, 
 
de : Jonathan  Newman, 
 
  avec : Lena Headey, Michael Sheen, Sam Neill, Ioan Gruffudd, Aneurin Barnard, Xavier Atkins,
 
Musique : Fernando Velazquez


 
Deux jeunes enfants, Felix Mundi (Xavier Atkins) et son grand frère Mariah (Aneurin Barnard), voient un jour leurs parents, professeurs au collège d'Oxford, kidnappés. Seul Mariah réussit à s'enfuir. Grâce à l'aide d'un ami de sa famille, le mystérieux Will Charity (Michael Sheen), il embarque pour une île achetée par un inquiétant personnage, Otto Luger (Sam Neill)... 
 
 "Les aventures extraordinaires d'un apprenti détective". Tel est le ronflant titre français de cette aventure située à la fin du dix-neuvième siècle. Sur le papier, et pour le juvénile héros censé vivre ces péripéties, effectivement, le qualificatif "extraordinaire" n'est pas déplacé. En revanche, pour le cinéphile de 2014, il n'en est pas tout à fait de même. Bien sûr, les ingrédients sont variés et goûteux. Il y a des enlèvements, des vestiges archéologiques aux pouvoirs surprenants, de la magie, des couloirs secrets. Mais le mélange de toutes ces composantes suffit-il à assurer un spectacle envoûtant ? Pas vraiment, pour plusieurs raisons. 
 
 Malgré un rythme soutenu qui permet au spectateur de ne pas s'ennuyer, la sauce ne prend jamais complètement. D'abord en raison d'un infantilisme général, qui était absent, par exemple, du réussi "Secret de la pyramide" de Barry Levinson, très proche du film de Jonathan Newman, tant par l'époque, que par la thématique, ou encore la jeunesse des personnages. Ensuite parce que l'acteur qui incarne le "héros" de l'aventure, Aneurin (quel prénom !!!) Barnard, manque fortement de charisme. Mais surtout, parce que les scénaristes ont copié sans vergogne, et sans les égaler jamais, nombre de scènes tirées des trois premiers volets d'Indiana Jones. Ce qui, par moments, agace passablement. 
 
 Alors, malgré quelques séquences sympathiques (le magicien oriental), et un décor de palace isolé fascinant, cette oeuvre se destine surtout aux ados nostalgiques des siècles passés (s'il en reste...). Un "petit" 4 étoiles.
   
Bernard Sellier