Arabesque, film de Stanley Donen, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Arabesque,
         1966, 
 
de : Stanley  Donen, 
 
  avec : Gregory Peck, Sophia Loren, Alan Badel, Kieron Moore,  
 
Musique : Henry Mancini

 
 
Le professeur David Pollock (Gregory Peck), éminent égyptologue, est contacté par un richissime Arabe, Beshraavi (Alan Badel), pour décrypter un petit papier comportant des sygnes hyéroglyphiques. Dans la somptueuse demeure où il est emmené, David fait la connaissance de la maîtresse de maison, la mystérieuse et charmante Yasmin Azir (Sophia Loren). Celle-ci avertit discrètement le professeur que sa vie est en danger. Beshraavi les surprend et Pollock doit simuler le kidnapping de Yasmin pour échapper à sa colère...  
 
 Trois ans après le délicieux "Charade", Stanley Donen replonge dans la comédie policière avec un nouveau couple diaboliquement charismatique. Une Sophia Loren en charmante menteuse effrontée, et un Gregory Peck flegmatique à souhait et gentiment excentrique. Tout ce qui a été dit dans le commentaire du film pré-cité peut être intégralement rapporté ici. L'histoire n'a d'intérêt que pour les réjouissantes surprises qu'elle génère, conduisant le spectateur dans des décors ludiques (la poursuite dans le zoo) ou hitchkockiens (la poursuite dans les champs). Toutes ces péripéties improbables sont filmées avec une élégance qui n'a d'égale que les tenues haut de gamme de Sophia Loren. Les dialogues sont pétillants. L'ensemble sait allier suspense, humour, bon goût, décontraction, rythme et légèreté. Qui plus est, cette jouissive création n'a pas pris le coup de vieux qui frappe certaines productions de l'époque. Autant dire que la réussite dans le genre est totale !
   
Bernard Sellier