Poème (Cinérime) inspiré du film : « Mafia blues » de Harold Ramis Avertissement : il peut être préférable d'avoir vu le film avant de lire le poème...
Tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. Les affaires roulaient, tranquilles et fécondes. Un mort ou deux parfois, lorsque l'honneur commande, Mais au fond de mon cœur, la paix demeurait grande.
Le charme s'est brisé quand un de mes amis, Se fit exécuter devant mes yeux meurtris ! Malheureux innocent dont le seul tort était, De s'être quelquefois servi d'un pistolet...
Docteur, J'ai peur, Au plus infime bruit, Lorsque gronde l'orage. Docteur, Je pleure, À la moindre tuerie, Au plus petit carnage !
Il est impératif, vous le comprenez bien, Que mon autorité très vite se restaure. Nos concurrents sont là, ce ne sont pas des saints, Un faux pas dérisoire et nous sommes tous morts !