Bienvenue au cottage, film de Paul Andrew Williams, commentaire

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Bienvenue au cottage,
      ( The cottage ),       2008,  
 
de : Paul Andrew  Williams, 
 
  avec : Andy Serkis, Reece Shearsmith, Jennifer Ellison, Steven O'Donnell, Logan Wong, Dave Legeno, James Bierman,
 
Musique : Laura Rossi


 
Aidé ( si l'on peut dire ! ) par son frère Peter (Reece Shearsmith), David (Andy Serkis) kidnappe la fille de son patron, la jolie blonde Tracey (Jennifer Ellison). Les deux hommes arrivent dans une villa isolée, afin d'y cacher leur proie, et organiser la remise de la rançon. C'est le demi-frère de la victime, Andrew (Steven O'Donnell), qui est chargé par le père d'apporter la valise de billets. Mais lorsque David l'ouvre, il ne découvre que du papier. Pour corser le malaise, Tracey se montre particulièrement agressive, tandis qu'à l'extérieur, deux orientaux, Muk Li San (Logan Wong) et Chun Yo Fu (Jonathan Chan-Pensley), qui ont discrètement suivi Andrew, attendent le moment propice pour dézinguer les kidnappeurs... 
 
 Une petite blonde captive qui massacre son ravisseur avec des coups de boule auprès desquels celui de Zidane ressemble à une aimable caresse ; des truands qui vont du ringard au complètement abruti ; un coup foireux qui part en vrille dans tous les sens... A quoi cette accumulation fait-elle penser ? A certaines créations des frères Coen, bien sûr ! Même s'il n'atteint pas le niveau d'envoûtement des meilleurs du genre, "Fargo", par exemple, le film de Paul Andrew Williams procure néanmoins nombre d'excitations jouissives. Il négocie également avec habileté le passage de la franche rigolade au cours de la première moitié à un gore horrifique, façon "Devil's rejects" dans la seconde. En particulier parce que la ringardise extrême des personnages est conservée, ce qui permet de donner une petite touche d'originalité ( avec, qui plus est, une partition classique dans quelques moments sauvages ! ) à des scènes mille fois vues par ailleurs.  
 
 Ce n'est pas impérissable, mais tout de même fort divertissant pour les amateurs du genre...
   
Bernard Sellier