Biohackers, Saison 2, de Christian Ditter, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

Biohackers,
     Saison 2,      2021 
 
de : Christian  Ditter, 
 
avec : Luna Wedler, Jessica Schwarz, Adrian Julius Tillmann, Thomas Penn, Jing Xiang, Benno Fürmann,
 
Musique : Fil Eisler


 
Saison 1

 
Ne pas lire avant d'avoir vu la série

 
La jeune Mia (Luna Wedler) a réussi à fournir un antidote pour sauver les voyageurs du train, dont son ami Niklas (Thomas Penn). Elle donne à un journaliste, Andreas Winter (Benno Fürmann ), censé mettre au jour la monstrueuse étude "Homo Deus", qui a coûté la vie à plus de 200 enfants, dont le frère jumeau de Mia, les preuves qui accablent le docteur Lorenz (Jessica Schwartz), mais tombe dans un piège et se fait kidnapper. Elle se réveille mais se rend compte que trois mois ont passé... 
 
 Le rebondissement qui clôturait la saison 1 était des plus classiques. Mais ce qui l'est beaucoup moins, c'est ce qui survient immédiatement après. C'est un euphémisme de dire que le spectateur est pris par surprise. Car non seulement Mia a totalement oublié l'ensemble des évènements qui se sont déroulés durant ce trimestre, mais, en plus, elle semble avoir mené plusieurs vies en parallèle. Autant la première saison déroulait une intrigue linéaire très calibrée, autant cette suite s'enfonce dans un labyrinthe qui ne manque pas de chausse-trappes et de surprises en cascades. Les personnages n'en finissent pas de trahir, de mentir, de changer de camp, ce qui ne manque pas de donner du piment à l'aventure, mais menace aussi de devenir des artifices faciles. La bonne nouvelle, c'est que les scénaristes sont parvenus à maîtriser les multiples rebondissements, et à composer un suspense permanent qui n'est pas altéré par des invraisemblances majeures. Les sujets abordés sont du plus haut intérêt (eugénisme, manipulations génétiques, travaux sur la mémoire, création d'interfaces ordinateurs-cerveau (on pense immédiatement aux implants Neuralink d'Elon Musk), réflexions éthiques sur le bien-fondé de certaines expérimentations...), et la qualité générale de cette dystopie mérite amplement la vision, même si la réalisation n'a rien de très original. 
   
Bernard Sellier