Le cerveau, film de Gérard Oury, commentaire

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Le cerveau,
      1969, 
 
de : Gérard  Oury, 
 
  avec : Jean-Paul Belmondo, Bourvil, David Niven, Eli Wallach, Sylvia Monti, Jacques Balutin, Robert Dalban,
 
Musique : Georges Delerue


 
Arthur Lespinasse (Jean-Paul Belmondo) s'évade de prison avec l'aide de son ami Anatole (Bourvil). Il a un plan infaillible : dérober les fonds des quatorze nations intégrées à l'OTAN, dont le siège déménage. A Londres, le Colonel Carol Matthews (David Niven) se trouve possesseur de la même lumineuse idée. Mais il a l'avantage d'avoir l'expérience de ce type d'action, puisqu'il est l'auteur du hold-up le plus célèbre outre-Manche : celui du train Glasgow Londres, cinq ans plus tôt... 
 
 Inutile de préciser que ce film a empli nombre de soirées sur le petit écran. Mais, si l'on parvient à faire abstraction de l'usure inévitable due à ces multi rediffusions, c'est toujours avec joie que l'on retrouve un tandem aussi jubilatoire : Bourvil, sa voix cassée inimitable et ses moues renfrognées ; Belmondo, jeune, monté sur ressorts, à l'énergie inépuisable. Assurément l'ensemble a un petit peu vieilli, les péripéties pseudo burlesques de Frankie Scannapieco (Eli Wallach), caricature de Sicilien jaloux jusqu'au délire de la pureté de sa soeur, Sofia (superbe Sylvia Monti !), sont parfois limites, mais le scénario est assez habilement agencé et constitue un très honnête divertissement. Sans égaler, toutefois, les chefs d'œuvre qui l'entourent, à savoir "La grande vadrouille", "La folie des grandeurs" et "Les aventures de Rabbi Jacob".
   
Bernard Sellier