La chute de Londres, film de Babak Najafi, commentaire

  Bienvenue sur le site d'un manipulateur de mots, passionné d'écriture, de cinéma, de musique, d'ésotérisme...     

La chute de Londres,
     (London has fallen),     2016, 
 
de : Babak  Najafi, 
 
  avec : Aaron Eckhart, Gérard Butler, Morgan Freeman, Radha Mitchell, Angela Bassett, Patrick Kennedy, Colin Salmon, Alon Aboutboul,
 
Musique : Trevor Morris


 
Le trafiquant d'armes Aamir Barkawi (Alon Aboutboul) est la cible d'une frappe aérienne ordonnée par les Etats Unis. Deux ans plus tard, le premier Ministre britannique décède subitement à la suite d'une opération. A l'occasion de ses funérailles, de multiples chefs d'état font le déplacement jusqu'à Londres, en particulier le Président des Etats-Unis, Benjamin Asher (Aaron Eckhart), toujours accompagné de son fidèle garde du corps, Mike Banning (Gérard Butler)... 
 
 Heureusement pour lui, car le méchant Barkawi, qui a vu périr une partie de sa famille dans l'attaque aérienne, est bien décidé à se venger. Et, comme il se doit, il ne fait pas dans la demi mesure ! L'équipe victorieuse de "La chute de la Maison Blanche", voici trois ans, remet donc le couvert. Antoine Fuqua cède la place à un inconnu, mais toutes les caractéristiques de la première mouture se retrouvent ici rigoureusement photocopiées. C'est-à-dire une suite ininterrompue de tirs, d'explosions, de courses poursuites haletantes, il faut le reconnaître, et une absence quasi totale de surprises. Nous aurons même droit, au bout des 90 minutes, au couplet patriotique asséné par le Vice Président Morgan Freeman. Il est tout à fait possible de résumer l'entreprise par "beaucoup de bruit pour... pas grand chose". Certes, le spectateur n'a pas le temps de s'ennuyer, car l'action occupe tout l'espace et ne manque pas d'un certain panache. Gérard Butler se montre toujours aussi efficace, et le degré psychologique avoisine le zéro absolu. Un pur produit marketing qui choisit un ordre événementiel quasi inverse de celui des feux d'artifices et de leur bouquet final, à savoir que le spectaculaire visuel occupe la première moitié, tandis que la seconde se résume à un combat de rues des plus traditionnels.
   
Bernard Sellier