Contact, film de Robert Zemeckis, commentaire

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Contact,
     1998, 
 
de : Robert  Zemeckis, 
 
  avec : Jodie Foster, Matthew Mc Conaughey, James Woods, John Hurt, Tom Skerrit,
 
Musique : Alan Silvestri


 Lire le poème (CinéRime) correspondant : ' Par delà les étoiles '

 
Ellie Arroway (Jodie Foster) a perdu sa mère peu après sa naissance. Dès son plus jeune âge, son unique passion est de tenter, grâce à un appareil rudimentaire, de contacter d'autres radio-amateurs. Et la question la plus importante commence à émerger en elle : est-il possible d'entrer en relation avec les disparus ? Le problème est d'autant plus crucial pour elle que son père (David Morse) meurt d'une crise cardiaque subitement, la laissant orpheline. 
 
   Devenue une belle (très belle !) jeune femme, sa passion s'est muée en recherche de contacts extraterrestres. Elle parvient à obtenir suffisamment de crédits, notamment grâce au mystérieux milliardaire S.R. Hadden (John Hurt), pour utiliser pendant plusieurs années un ensemble de radio-télescopes. Mais rien ne se manifeste... jusqu'au jour où un signal est reçu. C'est le début d'une aventure passionnante... 
 
 Un pur bonheur ! Oh, bien sûr, j'avoue que la présence de Jodie Foster, qui est, pour moi, une actrice et une femme hors du commun, dans tout le sens positif que je donne à ces termes, contribue pour une part certaine à la passion que je porte à ce film. Mais ce n'est heureusement pas la seule composante. Cette oeuvre, un peu à l'image de "Abyss", plus axé cependant sur l'action pure, est le type même de l'abord tout à la fois intelligent et passionnant de la science-fiction. 
 
 Intelligent, parce que la suggestion l'emporte sur l'affirmation. A ce titre, la révélation finale qui est faite à James Woods, bien que fort peu spectaculaire, est pour moi tout aussi inspirante et mémorable que celle de "Sixième sens". Elle marque sans doute beaucoup moins dans l'instant, mais son impact profond est beaucoup plus durable. 
 
 Passionnant parce que cette quête, avec ses attentes interminables, ses espoirs, ses drames, ses déceptions, ses découvertes maintient le spectateur dans un état de tension permanent. La personnalité d'Ellie Arroway y est aussi pour beaucoup. Femme fragile et passionnée, fière et coléreuse, elle domine toute l'histoire de son aura magique. La scène de son "procès" devant la commission scientifique est un grand moment de sensibilité et de noblesse. Tous les espoirs et les doutes humains se lisent dans son regard et dans la détresse de ses paroles. 
 
 Oui, vraiment un grand moment de rêve et de bonheur...
   
Bernard Sellier